Après avoir assisté à un excellent premier concert en novembre 2012 pour la sortie de l’album BIGGER PICTURE, je n’ai pas hésité une seconde à prendre une place quand un nouveau concert de Rie fu a été annoncé. Vu que les places de concert dans les petites salles avec des artistes indépendants (ou du moins pas dans des grosses maisons de disque) coûtent maximum 3500 yens (avec une boisson à ce prix ! :p), je ne peux pas dire que ça explose mon budget !
Cette fois, la salle se trouvait à Shibuya, et était plus grande que la première fois mais pas tant que ça non plus. En arrivant je me suis rendue direct au stand des goodies car j’étais sûre d’y trouver quelque chose de très intéressant : Rie avait en effet annoncé peu avant que les chansons sorties en numérique dans le cadre de son projet fu diary allaient être compilées dans un double disque disponible lors du concert. Comme je tiens toujours autant à mes chères galettes et rechigne encore à me satisfaire d’immatériel, je comptais bien là-dessus !
Mon achat fait, j’ai pris ma boisson et suis rentrée dans la salle. Comme je n’étais pas du tout arrivée en avance, le spectacle n’a pas tardé à commencer. L’avantage d’une petite salle, c’est qu’on n’a pas à se soucier d’être trop loin de la scène ! Là, il n’y avait que quelques rangs de personnes devant moi.
Rie fu a joué 20 de ses chansons en tout : la quasi-intégralité de son dernier disque (seule The look manquait à l’appel), mélangé à de « vieux » classiques et à quelques titres plus « expérimentaux tirés du fu diary. En gros, c’était la même setlist que lors du premier concert, mais avec des trucs en plus. Vu comment j’adore BIGGER PICTURE, je ne pouvais pas m’en plaindre ! J’ai été ravie d’entendre à nouveau des titres comme Untold, Silence, Pre-love song ou Gomi.
Parmi les titres du fu diary, que je ne connaissais donc pas du tout, j’ai particulièrement apprécié You do, où la chanteuse utilise une boite à samples et des accessoires comme un verre d’eau plus ou moins rempli pour préparer toutes les pistes son du titre, nous expliquant qu’elle s’était entraînée à boire juste la quantité qu’il faut pour obtenir deux sons différents. Avec ces sons maison et son ambiance des îles, la chanson est vraiment toute mignonne et je suis bien contente que le titre fasse partie d’un de ceux mis en ligne en vidéo !
Rokugatsu no takaramono m’a aussi beaucoup plu. Les arrangements créés sur iPad de Don’t let me down sont également très chouettes, surtout avec la petite chorégraphie pendant l’interprétation ! Le fu diary se voulant un projet ne se limitant pas à la musique, les titres joués ont été accompagnés de vidéos artistiques diffusés sur l’écran de la scène.
Parmi les « vieux » titres des trois premiers albums de la chanteuse, nous avons eu le droit par exemple à 2cm, qui a ouvert le spectacle, ou encore à Anata ga koko ni iru riyû, encore plus magnifique en live qu’en version studio. J’ai été contente de réentendre London, qui donne décidément génialement bien.
J’ai trop tardé à écrire ce billet et je ne suis jamais fichue de prendre quelques notes juste après un concert, alors je ne peux pas rentrer plus dans les détails ! Ce dont je me souviens bien, c’est que j’ai encore passé un moment génial, que c’est super de voir la chanteuse évoluer librement et nous offrir d’aussi belles prestations. Moi qui ai gardé l’habitude d’acheter autant que possible les disques de mes artistes préférés en magasin à leur sortie, je trouve aussi ça particulièrement génial de pouvoir en acheter lors des concerts !
Setlist
2cm
SILENCE
6月のたからもの
Capricious Mind
FREE MONEY
FUJI ROCK
JUST LIKE THE MOON
OMG
You Do
Don’t Let Me Down
I wanna go to a place
London
BIGGER PICTURE
UNTOLD
PRE-LOVE SONG
GOMI
Life is like a Boat
あなたがここにいる理由
decay
LUCKY DAY
La photo en en-tête de ce billet est une de celles publiées par l’artiste sur sa page facebook.
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