[Concert] Spitz Jamboree tour 2013-2014 Chiisana ikimono – Zepp Tokyo

spitz jamboree tour chiisana ikimono

La frustration de ne pas avoir obtenu de place pour le concert en plein air de Spitz à Yokohama mais la joie d’avoir pu quand même l’entendre et voir les images en direct m’ont encore plus décidée à faire tout ce qu’il fallait pour assister pour de bon à l’un des concerts de leur tournée suivante, réalisée pour leur dernier album Chiisana ikimono. Je me suis hélas encore une fois réveillée trop tard pour tenter le créneau fanclub (en gros, dès que les dates sont annoncées, il est trop tard car il faut être inscrit avant pour pouvoir profiter de l’avantage des préventes). J’avais peu d’espoir pour les ventes normales, et j’avais bien raison car même avec un coéquipier sur un autre ordinateur, pas moyen de faire face aux serveurs saturés et tout était parti en 2 minutes au sens propre du terme (certains doivent avoir des programmes pour se logger et envoyer des requêtes automatiquement ou je sais pas quoi…).

J’avais fait ce que je pouvais côté légal, il ne me restait plus que la solution moins légale. Car même s’il est bien stipulé sur les tickets que la revente pour profit est interdite, ça ne semble gêner personne, que ce soit Yahoo auctions, les sites spécialisées ou les boutiques qui ont pignon sur rue en plein Shibuya comme celle où j’ai dégoté mon précieux sésame pour la coquette somme de 15000 yens (pour un prix de base de 6000 yens). C’est de la rigolade par rapport aux 50000 yens et quelque auxquels étaient vendus certains tickets mieux placés ou pour d’autres dates. Je vais donc pas prétendre avoir fait une affaire et je suis toujours autant révoltée par ce marché secondaire, mais je ne regrette pas non plus d’y avoir eu recours.

Le 13 mars, ma journée de travail m’a paru bien longue ! Il pleuvait déjà quand j’ai pris la direction d’Odaiba, et ça ne s’était pas arrêté quand je suis arrivée aux abords du Zepp Tokyo, où j’étais déjà venue deux fois auparavant. C’était donc un joyeux bazar devant la salle, même si tout est relatif vu la maîtrise japonaise pour la gestion des foules. Comme toutes les places du niveau principal étaient en standing (seul les places du balcon à l’étage étaient assises), un numéro d’ordre d’entrée était sur le ticket. Le mien était en fait pas si mal du tout. Une fois à l’intérieur, j’ai rapidement pris ma boisson imposée à 500 yens et mis mon sac dans un casier pour rejoindre au plus vite l’intérieur de la salle et je me suis retrouvée au 11ème ou 12ème rang (une fois le concert commencé le public a tendance à se tasser et à se rapprocher de la scène en plus).

J’avais commencé à discuter avec une fan à l’extérieur, on a réussi à se retrouver et j’ai donc pu apprécier de terminer l’attente et de profiter du spectacle accompagnée. Elle m’a même prêté la petite serviette qu’elle venait d’acheter ! Ici, les goodies les plus fréquents après les t-shirts sont les serviettes du type de celles qu’on met autour du cou l’été pour éponger la transpiration. A l’effigie du groupe bien sûr ! Moi cette fois je me suis contentée d’un petit strap/porte-clé ^^.

Avec la ponctualité habituelle que j’ai pu observer dans les concerts japonais, le groupe est arrivé sur scène à 19h et le spectacle a pu commencer. Après avoir tant écouté les albums du groupe pendant cinq ans et vu leurs performances live en DVD, j’avais du mal à croire que cette fois ils étaient bien devant moi tous les quatre ! Le public était vraiment super, je pense que seul un groupe qui est là depuis tant d’années peut avoir une fanbase comme ça, sans vouloir dévaloriser les groupes plus récents (je pense avant tout à moumoon ^^). On a pu se lâcher pendant plus de deux heures à sautiller gentiment mais sûrement, à lever les bras, et bien sûr à applaudir et crier notre enthousiasme.

Evidemment l’album Chiisana ikimono était à l’honneur, et la majorité des titres de l’album ont été joués : tous sauf quatre (en comptant la chanson bonus et le petit instrumental), celui que j’attendais le plus ! Peut-être a-t-il été jugé que l’ambiance de la magnifique Swan ne collait pas à un concert qui se voulait bien rock vu qu’on était dans une live house, même si on a eu des titres anciens tout aussi calmes. Alors bien sûr, je l’ai attendue jusqu’au bout et j’étais un peu déçue. Mais bon, ce n’était que mon premier concert, et il en aurait fallu plus que ça pour le gâcher.

J’ai été aux anges d’entendre mes autres titres de l’album, Boku wa kitto tabi ni deru, Sara sara, Shiosai-chan et Endroll ni wa hayasugiru, que j’attendais aussi énormément. Comme prévu son génial rythme disco a fait effet et le public a bien tapé dans ses mains en rythme aux moments clé. Et pour parfaire l’ambiance, un boule à facette avait été accrochée au plafond de la salle ! Le chanteur a expliqué à la fin de la chanson que c’était la première fois qu’ils utilisaient ce genre d’ambiance et d’accessoires. De fil en aiguille, les quatre membres en sont venus à entonner et jouer quelques mesures de Memeshikute, le célèbre titre de Golden Bomber. Cela m’a rappelé le délire de Tom McRae qui avait repris Umbrella de Rihanna lors d’un de ses concerts, à peu près le même contraste ^^. Après ça, Kusano a raconté que quelques jours avant ils étaient en concert à Okayama, terre natale du chanteur de B’z. Du coup ils ont aussi entonné un titre de ce groupe !

La petite fantaisie style Europe de l’est Yasei no polka s’est révélée diablement efficace, et je peux dire qu’elle fait partie des titres qui révèlent leur potentiel en live. Les autres titres  du dernier album  étaient tout aussi agréables à entendre, que ça soit la chanson titre Chiisana ikimono, Reality qui était excellente pour commencer les festivités, Mirai koorogi et son ambiance nostalgique ou Opabinia qui ne pouvait que fonctionner vu son rythme et sa mélodie (et les deux derniers mots de la chanson en a capella c’est chou ! ^^).

La majorité des titres plus anciens, voire vieux, que Spitz a joués étaient des chansons bien dynamiques  qui ont je pense déjà fait leurs preuves en live comme les excellentes Kemono michi, Memories – Custom, 8823 et Hourou kamome wa dokomademo qui a été le tout dernier titre, pour avoir la pêche jusqu’au bout ^^. Parmi celles que j’attendais moins, il y a eu Mikazuki rock sono 3 et surtout Escargot, où là encore le public a été bien actif, surtout lors du petit riff de guitare qui précède les couplets.

Du côté des grands classiques, que du bon aussi : la toute douce et si jolie Umeboshi, l’entêtant Spica, le génial Unmei no hito dans une version particulièrement chouette (batterie et guitare sèche uniquement jusqu’au premier refrain), et Robinson. Et si l’on compare les deux titres du groupe qui restent les plus célèbres, je préférais avoir Robinson que Cherry ^^. Dans la catégorie « c’est pas mes préférées mais c’est toujours mieux en live », j’ai eu le droit à Kimi ga omoide ni naru mae ni et Koi wa yuugure. Le vieux titre le plus inattendu, pour moi du moins, était Namae wo tsukete yaru, bien fun.

J’aurais évidemment aimé entendre Yoru wo kakeru, qui reste mon gros coup de coeur parmi les chansons de Spitz. Je savais que ça n’était pas impossible du tout, car même si la chanson a maintenant plus de dix ans et n’est pas un single, ils l’ont toujours jouée régulièrement. Ca n’était pas pour cette fois ! On verra au prochain concert ^^. Mais pour ma plus grande joie, j’ai pu sautiller en rappel sur Koi suru bonjin, qui semble décidément être un des titres fétiches récents du groupe.

Bien sûr, le groupe a plusieurs fois fait la causette entre deux titres, et a surtout remercié le public et dit combien ils appréciaient d’être là à maintes reprises. Lors de la présentation des membres, on a pu voir que Kuji Hiroko, qui joue du clavier pendant toutes les tournées du groupe depuis longtemps, était presque un cinquième membre. A un moment, le chanteur s’est rappelé que lors de l’enregistrement du troisième album du groupe dans un studio de Shibaura, le Rainbow Bridge (qui relie l’île artificielle d’Odaiba au reste de la ville) était en construction juste à côté. Ca nous rajeunit pas tout ça 😀

Lors d’une des conversations les plus longues, Kusano a fait remarquer que vu que le groupe avait maintenant plus de 25 ans, ce n’était plus un groupe pour les jeunes mais plutôt un groupe dont les jeunes peuvent dire que c’est leurs mères qui l’écoutent. Du coup, il se demandait s’il y avait des jeunes ou même des enfants dans le public, et s’ils comprenaient ce que racontaient Miwa. Parce que Miwa, le guitariste, est jamais le dernier à faire des blagues. Oui, en plus de ses coiffures de dingue différentes à chaque tournée ^^. Du coup l’intéressé a lancé : Pikachu ! Je suis Pikachu !

Enfin, il y a eu aussi Tamura, officiellement leader mais moins connu car il n’est pas le chanteur du groupe, qui s’est fait un petit délire sur le fait de pas revenir sur scène pour le rappel si on ne l’appelait pas, parce qu’il pensait que certaines personnes dans le public ne devait pas connaître son nom !

Des propos rapportés comme ça par écrit ça ne fait pas du tout le même effet, mais c’est pour montrer que l’ambiance était super sympa. Le groupe n’est pas du tout blasé après ces longues années, et ça se voit aussi bien dans la qualité de leurs derniers albums que sur scène. Kusano a confirmé que le groupe serait encore là aussi longtemps que possible pour faire de nouveaux disques et des concerts. C’est tout ce que je souhaite ! Je compte bien voir Spitz autant que possible tant que je vivrai au Japon. Et à l’heure où ces lignes sont publiées sur le blog, j’assiste à mon deuxième concert ! ^^

Setlist

りありてぃ

けもの道

メモリーズ・カスタム

エンドロールには早すぎる

うめぼし

君が思い出になる前に

僕はきっと旅に出る

未来コオロギ

8823

野生のポルカ

恋は夕暮れ

潮騒ちゃん

三日月ロックその3

スピカ

名前をつけてやる

ロビンソン

オパビニア

さらさら

ランプ

エスカルゴ

運命の人

恋する凡人

小さな生き物

放浪カモメはどこまでも

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