[Drama] Tsuki no koibito

tsuki no koibito

Titre japonais :  月の恋人

Nombre d’épisodes : 8

Diffusé au : Printemps 2010

Chaîne de diffusion : Fuji TV 

Fiche : DramaWiki

Quand j’ai appris que KimuTaku et Shinohara Ryôko allaient partager l’affiche d’un drama, j’étais évidemment contente étant donné que je les apprécie autant l’un que l’autre. Je ne m’attendais pas à quelque chose d’exceptionnel, je me doutais juste que je serais plus indulgente quant à la qualité de la série que s’il s’agissait d’acteurs que je ne connaissais pas ou que je n’appréciais pas.

La mauvaise critique sur le blog de Lynda avait de quoi faire passer l’envie de regarder ce Tsuki no koibito, mais dans le fond je n’ai pas été si surprise de lire un avis négatif. Peut-être parce que c’est suspect quand un drama japonais s’arrête à 8 épisodes ! ^^ J’ai quand même décidé de tenter le coup, et même de me « débarrasser » de la série avant qu’elle devienne trop « vieille » et que mon envie de la regarder ait totallement disparu.

Le héros de cette romance est Hazuki Rensuke, qui dirige une entreprise de meubles, Regolith, qu’il a lui-même créée et rendue prospère. Lors d’un voyage en Chine, où Regolith doit ouvrir son premier magasin mais vient aussi de racheter une usine dont la gestion semble poser problème, il rencontre Xiu Mei. Les événements vont amener la jeune fille à aller au Japon et à devenir l’égérie de Regolith. Aux côtés de Rensuke, on trouve aussi Maemi, amie et collaboratrice de longue date, ainsi que Yuzuki, la fille de son rival en affaires.tsuki no koibito

Hé oui, trois nanas autour de Kimu, rien que ça ! Pourtant, ce n’est pas pour autant que ces personnages sont de qualité et que le scénario est accrocheur. Ca, c’est dit ! Kimura Takuya, qui incarne bien évidemment Rensuke, a là pour moi son moins bon rôle parmi tous ceux dans lesquels je l’ai vu. Il a beau avoir certaines de ses mimiques habituelles, il est comme absent. On a l’impression qu’il ne sait pas trop quoi faire de son personnage, comme s’il n’était pas convaincu lui-même de ce qu’on lui demandait de jouer, et du coup nous on n’est pas trop convaincue. Pas assez enfoiré, pas assez torturé, pas assez passionné, je ne sais pas ce qui cloche, mais le personnage n’est clairement pas percutant.tsuki no koibito

Xiu Mei est jouée par la grande et très jolie Lin Chi Ling. Comme pour Rondo ou plus récemment Sunao ni narenakute où des Coréens étaient à l’affiche, j’ai apprécié le petit « dépaysement » de voir une actrice non japonaise jouer en grande partie en japonais, et je n’ai rien à reprocher au niveau de l’interprétation. Mais bon, le coup de la pauvre petite Chinoise ramassée sur le pavé ou presque par le riche et méchant Japonais qui joue avec sa vie, c’est pas forcément super au départ, et ça l’est encore moins quand la jeune fille, qui semble au départ avoir du caractère, devient nunuche sur les bords , genre « oui, mais je veux aider Rensuke !!! ».tsuki no koibito

Avec le personnage de Maemi, on a le coup classique de l’amie de longue date (pas d’enfance, juste d’université pour cette fois, mais bon les persos sont au milieu de la trentaine) qui est amoureuse du héros mais qui ne lui a jamais avoué ses sentiments. Le personnage a un côté dynamique qui convient bien à Shinohara Ryôko, et j’ai encore une fois beaucoup apprécié de voir l’actrice, mais pour elle aussi, c’est loin d’être son meilleur rôle. On a parfois l’impression qu’elle se force un peu.

Dès les premières secondes, le personnage de Yuzuki m’a agacée. Je ne connaissais pas Kitagawa Keiko, j’avais lu quelque chose comme quoi elle faisait un peu les bouche-trous dans le drama, et c’est effectivement le cas. Yuzuki est un pot de colle qui tape l’incruste et qui est du genre jeune fille gâtée boudeuse exaspérante. Heureusement, ça s’arrange pas mal dans la deuxième partie de l’histoire, et j’en suis arrivée à avoir de la sympathie pour elle, elle s’avère ne pas être un cas de gourditude désespérée. Mais bon le traitement de son personnage montre bien que les réalisateurs de la série ne savaient pas trop quoi faire avec leur scénario. Genre, bon, on a tous ces gens_là, qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire d’eux ?!tsuki no koibito

On retrouve à côté de ce petit carré amoureux Matsuda Shôta, qui est Kazami, le bras droit de Rensuke. Je ne suis pas fan absolue de l’acteur, mais c’est clair qu’il n’a pas non plus là son meilleur rôle (ni sa meilleure coiffure, c’est n’importe quoi, alors que Kimu est à peu près normal pour une fois ! ^^). Enfin, dans l’entreprise Regolith on peu citer la présence de Watanabe Ikkei dans le rôle de Kijihata, qui lui aussi travaille depuis longtemps avec Rensuke.

Ah, et il faut que je cite un dernier personnage, même s’il ne remonte malheureusement pas du tout le niveau : Min, l’ami de Xiu Mei qui travaillait avec elle à l’usine de Shanghai rachetée par le vilain Rensuke. Il est joué par Abe Tsuyoshi, que je n’avais vu que dans Hana Yori Dango (un peu le bouche-trous du F4). Je n’ai aimé ni le style du personnage pleurnicheur et fourbe à la fois, ni le jeu de l’acteur.tsuki no koibito

J’apprécie toujours de découvrir un univers professionnel particulier dans un drama, et là les meubles, on ne peut pas dire que ça soit déplaisant, loin de là. C’est juste que quand les personnages ne sont pas attachants et que le reste de l’histoire ne suit pas, ça devient tout de suite moins marquant.

Aucun des personnages ne m’a particulièrement touchée, je n’ai senti aucun lien ou sentiment dans aucun des couples que Rensuke pouvait former avec les trois personnages féminins. Ma curiosité quand à la suite des événements était proche de zéro, et dans le fond j’étais plutôt contente que le drama ne compte que 8 épisodes car comme tout tourne plus ou moins en rond, ça aurait été plus que longuet. Mais je dois dire que j’ai quand même apprécié l’amitié entre Xiu Mei et Maemi, même si au final c’est un peu noyé dans l’enchaînement des événements peu convaincants.tsuki no koibito

Le début avec les scènes en Chine et le personnage de Xiu Mei laissent présager un côté dramatique assez développé dans l’histoire. Après, tout ça est quand même largement mis de côté, et on se retrouve même avec un certains nombre de moments légers. Mais pas assez pour qu’on ait affaire à une comédie. Je ne suis pas vraiment parvenue à trouver un équilibre à tout ça, au bout du compte.

Dans la musique, il y a des éléments intéressants, mais le thème principal et la chanson thème sont beaucoup trop R’n’B ou je sais pas quoi pour moi, du coup l’OST n’a créé aucune immersion dans l’univers de la série.

Je me suis volontairement montrée un peu trop méchante avec Tsuki no koibito, qui n’est sûrement pas le drama le plus mauvais qui soit, mais qui m’a franchement déçue. Comme je le disais, je ne m’attendais pas à quelque chose d’exceptionnel, et j’étais bien consciente que la série avait un côté commercial plus développé encore que d’autres productions vu son affiche, mais quand même, y’a des limites. Il y a de bonnes idées, mais ça part trop dans tous les sens, du coup il n’ya pas vraiment de surprises. Ca veut pas dire que j’avais prévu tout ce qui se passait, juste que ça me laissait un peu indifférente vu que je n’avais pas de sympathie pour les personnages.

Si vous voulez de la romance, matez plutôt un bon « vieux » drama de la fin des années 90 ou du début des années 2000 ^^, ou du moins une romance pas forcément plus originale mais avec moins de prétentions et à l’histoire un peu mieux construite.

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