moumoon – LOVE before we DIE

love before we die

Juste après ma découverte de moumoon avec leur premier album éponyme, et alors que je ne connaissais même pas encore le deuxième album 15 Doors, leur troisième album, No night land, est sorti début 2012. J’ai pu mettre la main sur sa très belle édition limitée dans un Book Off de Tokyo quelques mois plus tard. A peine un an après, C’est Pain Killer qui débarque, et la tournée qui suit me donne l’occasion de voir le groupe en concert pour la première fois. 

Puisque quand ce quatrième disque est sorti je n’avais pas encore parlé du groupe sur le blog à part à travers les chansons de la semaine, j’aurais pu le faire à travers une critique de cet album. Mais comme je me suis vite rendu compte que pour moi ça n’était pas le meilleur du groupe, ça ne me semblait pas être une bonne idée. J’ai appris à apprécier le disque, surtout grâce au live comme je l’ai dit, mais il reste moins bon que les précédents. Et pour expliquer cette petite baisse de régime, on pense bien sûr au rythme de sorties très élevé.

Dans ces conditions, l’annonce d’une cinquième album encore une fois tout juste un an après le précédent n’était pas à prendre entièrement comme une bonne nouvelle, même si elle apporterait une autre tournée de concerts. Pourtant, je ne m’inquiétais pas vraiment, et la découverte de la chanson qui allait donner son titre à l’album lors du concert de septembre m’avait fait bonne impression. Il m’en aurait quand même fallu bien plus que ça pour louper cette nouvelle sortie !

Des extraits des nouvelles chansons ont été mis en ligne sur la chaîne Youtube de moumoon, mais j’ai préféré garder la surprise « à l’ancienne » et découvrir tout ça après être allée acheter l’album en magasin. Je me suis contentée de I say you say I ♥ you et de sa vidéo. Mais là je suis bien contente que ces extraits soient disponibles et pour une fois je ne râle pas de ne pas avoir les versions entière car ça permet d’avoir un très bon aperçu de tout l’album.

Je me demandais si je passerais au Tower Records avant le boulot ou après le boulot, mais en fait le jour de la sortie de LOVE before we DIE j’étais malade et je suis restée dans le futon toute la journée -__-. Si tu ne vas pas au CD de moumoon, le CD de moumoon viendra à toi ! J’ai testé la livraison éclair d’Amazon, qui est encore autre chose au Japon qu’en France vu ce que c’est les services de livraison ici. Album commandé à 13h, reçu à 20h30 ! Bon, il m’aura fallu que cinq paragraphes avant de rentrer dans le vif du sujet, je fais des progrès ! (ou pas !).

Sans surprise, ce cinquième cru bénéficie d’éditions limitées avec bonus vidéo, une format DVD et une format Blu-Ray. Et comme pour les deux albums précédents, on a le droit à un concert entier (le Fullmoon live special où j’étais, comme de par hasard ! ^^), plus des clips. Moi qui jusqu’ici m’étais contentée des éditions DVD (en partie pour être sûre de les voir avec du matos français), j’ai sauté le pas et suis passée au Blu-Ray. Les pochettes des différentes éditions sont différentes, mais heureusement le contenu bonus est le même ! (pas comme pour 15 Doors hein ! Je crois que je finirais par m’acheter la version que j’ai pas ! ^^). Le manchon en carton qui protège le boitier plastique de l’édition limitée a des petites paillettes, ça contraste assez avec le côté très zombiesque de la photo de la pochette ^^.

Après l’avoir encodé et copié sur mon lecteur MP3 pour pouvoir en profiter dans le métro dès le lendemain, j’ai écouté une première fois LOVE before we DIE, et j’ai tout de suite senti que c’était du bon. Quelques écoutes de plus ont suffi à me conquérir totalement, et dans les semaines qui ont suivi il n’y a eu que ça qui a tourné en boucle dans mes écouteurs. Si le premier album du groupe garde une place particulière pour moi, et bien que j’adore 15 Doors et No night land, ce 5ème album de moumoon est pour moi un de leurs meilleurs.

Le premier titre du disque, Emerald no oka, a une ambiance électro qui ne surprend pas trop vu le précédent album du groupe. J’aime beaucoup les changements de rythme, ça a la pêche, et j’adore le contraste avec le passage un peu planant au violoncelle avant le dernier refrain. La chanson suivante est I say you say I ♥ you, qui est donc la seule que je connaissais. Je crois que j’apprécie de plus en plus sa mélodie, son mélange de piano et de cordes et le rythme qui porte le tout.

Vient ensuite Baby goodbye, un titre à l’instrumentation rock de base que j’aurais envie de qualifier de rétro même si le mot est un peu fort. A partir de la deuxième partie du couplet et dans tout le refrain, l’expressivité de la voix de YUKA fait vraiment des merveilles, et la mélodie appuyée est super catchy. La quatrième piste, Will you? est un véritable petit bijou : son côté rock un peu mélancolique rappelle le premier album du groupe, et la mélodie est de celles qui nous donnent tout de suite l’impression qu’on connait la chanson depuis toujours. La hauteur du chant, surtout à la fin  des couplets, est assez surprenante au départ, et montre bien comment la chanteuse est capable de faire varier sa voix. Je suis particulièrement fan des paroles, qui encore une fois parlent d’amour, mais avec ce petit quelque chose en plus.

Le changement d’ambiance est radical avec Yesterday today and tomorrow et sa petite mélodie toute douce. Les latalatata (et pas juste lalala ! ^^), tataLes petits touches sonores « exotiques » (on me souffle dans l’oreillette qu’il y a du kalimba et du glockenspiel ^^), le piano, tout est absolument génial, jusqu’au final où les percussions sont plus appuyées. Le duo ne nous laisse pas remettre de notre surprise en enchaînant avec une autre chanson à l’ambiance délicieuse, Butterfly boyfriend. Avec ses sons électroniques un peu psychédéliques et sa petite ritournelle, elle est tout bonnement énorme. Les paroles à propos d’un petit ami plus volage qu’on souhaiterait fidèle comme Hachiko sont vraiment chouettes.

Aucune baisse de régime pour la septième chanson du disque : avec son intro et ses refrains en lalalala et son rythme super efficace, In the end est elle aussi un gros coup de coeur. J’adore vraiment le son de ce titre, il me fait un peu penser à du Ôtsuka Ai dans ses meilleurs moments. Et là encore, ce que chante YUKA me parle beaucoup : une rencontre, une histoire, une séparation, on ne s’aime plus, mais l’important c’est de garder un bon souvenir de tout ça. Après ça, un autre gros changement d’ambiance avec la planante et presque atmosphérique memento, où encore une fois le piano est du plus bel effet avec les sonorités électroniques, le violoncelle et des petites touches de percussion.

Plus que deux titres ! Mais on n’est pas au bout de nos surprises ! Everyday est une ballade à la mélodie tout simplement sublime où le chant est vraiment poignant. On retrouve dans les paroles le thème récurrent d’une histoire qui ne peut pas durer pour toujours, et la volonté de profiter de chaque instant sans tomber dans la routine. J’adore la manière dont le mot qui donne son titre à la chanson est répété dans le refrain. Le cinquième album de moumoon se conclut avec la chanson qui lui donne son nom, LOVE before we DIE. La bonne impression de ma première écoute en live s’est plus que confirmée. J’adore le mélange de synthé et de guitare et le rythme qui le porte, la manière de chanter encore bien différente des autres titres, le pont super réussi.

Quel bonheur que ce disque ! Tout en continuant d’avancer, le groupe revient un peu à ses sources et nous offre des mélodies plus réussies que jamais. C’est vraiment fort de pondre 10 titres comme ça en un an, même si évidemment ils ne seraient pas moins bien s’ils avaient été écrits en cinq ans. LOVE before we DIE m’a apporté bien plus que ce que je pouvais en attendre, et j’adore encore plus moumoon avec ce pur concentré d’émotion, de douceur, d’énergie et d’optimisme ! J’ai vraiment hâte d’entendre tout ça en live, ça va forcément être génial !

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