Rie fu & the fu – BIGGER PICTURE

rie fu

Il y a déjà près de 9 mois, le 21 novembre 2012 est sorti le dernier album en date de Rie fu. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le raconter, j’ai pu l’acheter au concert organisé la veille à Tokyo pour sa sortie. La particularité de cet album est que contrairement aux précédents, il n’est pas sorti chez Sony Music, puisque le contrat de l’artiste avec cette maison de disques est terminé et que désormais elle s’auto-produit. Même si Rie n’a pas critiqué ouvertement la major, elle a pas mal parlé de ce changement et de la création de son entreprise lors des deux concerts auxquels j’ai assistés et on devine bien qu’il y a eu des questions de libertés artistiques, et sûrement de succès commercial.

Ayant adoré aussi bien Urban Romantic que le collaboratif At Rie sessions, j’étais très impatiente de découvrir ce nouveau disque. Sa première écoute en version live m’a donné une excellente première impression, qui s’est confirmée dès le lendemain quand j’ai commencé à écouter le CD. Bigger Picture est un album très réussi et très complet. Les titres présents ont été composés à des époques différentes (certains n’ayant apparemment pas été retenus pour figurer sur les albums précédents), mais cela n’empêche pas à l’ensemble d’avoir une cohérence.

Les chansons s’imposent avec une rapidité étonnante, et si j’ai évidemment mes préférées, la qualité est constante. Leur variété montre bien les différentes inspirations de l’artiste, le lien entre toutes les compositions étant toujours sa voix toujours aussi superbe et sa manière bien à elle de mélanger anglais et japonais (même si là, les titres entièrement en anglais sont assez nombreux).

La ligne de basse que l’on entend dès les premières secondes de OMG, titre qui ouvre l’album, les notes de synthé si rétro de Bigger Picture, ou encore l’optimisme de la mélodie  et des paroles de Lucky Day sont on ne peut plus catchy. Les mots me manquent pour décrire la beauté et l’émotion qui se dégagent de Untold et Pre-love song, que j’ai été obligée au bout de quelques écoutes seulement de placer parmi mes chansons préférées de la chanteuse.

Après ça, le riff électrique et le rythme si pêchu de Free Money changent radicalement l’ambiance, avant de retourner à la guitare acoustique avec The look, titre à l’ambiance et aux paroles assez sombres composé quand Rie avait 18 ans (et qui comporte une petite phrase en français à la fin ^^). Vient ensuite Gomi, où l’artiste nous montre comment elle sait si bien créer des mélodies alliant sa voix et son piano. Just like the moon est une superbe balade, et la puissance du refrain de The silence, en contraste avec la mélancolie des couplets, donne des frissons.

Et c’est déjà fini ! Car le seul défaut de ce disque, c’est bien de s’écouter trop vite ! Pourtant, on ne peut pas dire non plus que 10 titres c’est trop peu, surtout pour un premier disque auto-produit. Si vous voulez écouter des extraits, vous pouvez aller sur la page Amazon.co.jp ou sur l’iTunes français, où l’album est disponible (et pour moins cher, prix japonais obligent ^^). Si vous préférez comme moi avoir un vrai CD, l’album est dans une pochette en carton bien sympa, avec les paroles des chansons sous forme d’un petit poster.

Si j’avais écrit ce billet juste après la sortie de l’album, j’aurais pu dire : vivement la suite ! Mais maintenant, je le sais, la suite, elle est déjà arrivée un peu, et ça va continuer ! Il y a eu d’abord le fu diary, recueil de 2 CD des chansons sorties initialement en numérique sur plusieurs mois. Et tout prochainement, un album de reprises des Carpenters qui contiendra aussi des titres originaux. Vivement la fin août pour la release party !

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