Where is my mind?

shorinzan darumaji

Ce matin, je dormais encore à moitié quand le téléphone a sonné. Comme d’habitude, je ne me presse pas, tant pis si j’arrive trop tard, je rappellerai ou ça rappellera. Je les connais les escaliers de la mezzanine, assez pour savoir que descendre les quatre dernières marches sur les talons ça fait pas du bien. Bref, je me lève et je vais voir qui vient d’appeler. Un numéro que je connais pas. Vu que j’utilise très peu mon fixe, quand je connais pas le numéro ça veut dire que c’est une erreur ou du démarchage. Mais cette fois non.

Ah, on a trouvé mon portefeuille dans un train hier soir ? Ca veut dire qu’il est plus dans mon sac alors ? Ah, ben j’avais pas remarqué ! Et c’était très bien comme ça, en fait. J’ai eu bien de la chance que Rouen soit le terminus et que ce soit quelqu’un de la SNCF qui le trouve, il est intact ! Décidément, je vais finir par croire que ce portefeuille est possédé, deux aventures comme ça en une semaine, ça fait un peu beaucoup…

Je devrais presque faire une catégorie spéciale pour raconter tous mes périples dans le train : comment par exemple l’annonce d’arrivée du train passe six fois en boucle à Saint Lazare, comment ils font une annonce comme quoi un train aura dix minutes de retard alors qu’il est arrivé il y a trois minutes pile à l’heure, comment on part avec 30 minutes de retard parce qu’on attend le conducteur… Mais bon au moins, à la SNCF, ils volent pas les portefeuilles, c’est sûr ! ^^

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