Titre japonais :
Nombre d’épisodes : 10
Diffusé en : Printemps 2008
Chaîne de diffusion : Fuji TV
Fiche : DramaWiki
Non non, j’avais pas coincé ma touche caps lock en écrivant le titre. C’est bien CHANGE pour ne pas confondre avec Change, un autre drama japonais fait quelques années plus tôt sur un tout autre sujet. Je voulais un truc tout récent, je voulais du KimuTaku (je me mets à l’appeler par son ptit nom, ça devient grave ! ^^), il se tombe qu’il y a au casting d’autres personnes que je voulais vraiment revoir, je n’ai donc pas hésité. En plus, si le thème ne plaît pas forcément à tout le monde, moi ça me disait bien. Non pas que je veuille me spécialiser en politique japonaise, mais j’aime bien avoir un aperçu de tous les « secteurs ».
L’histoire, en deux mots : Asakura, un jeune instituteur touffu pas du tout intéressé par la politique, va succéder à son père député mort dans un accident et être propulsé à la tête du parti de la majorité, et par ce fait devenir premier ministre. Ca peut paraître un peu gros, c’est sûr, mais on est dans un drama. Après, vu le titre et vu l’histoire, on peut s’attendre à quelque chose de super corrosif, mais on est dans un drama. Alors on reste assez politiquement correct (et tu croyais que j’allais pas la faire, celle-là ! :p). Mais du coup, je trouve que ça ne nuit pas forcément à la série : on n’est pas dans une situation complètement réaliste donc ce n’est pas trop brutal, mais en même temps on ne va pas trop loin et du coup les spectateurs se sentent peut-être plus impliqués.
L’ascension d’Asakura est rapide, la plus grand partie du drama ne se concentre donc pas sur comment il va être élu député puis chef du parti, mais sur ce qui va se passer une fois qu’il devient premier ministre. Par son ignorance totale du monde politique et par différentes affaires concrètes, on en apprend un peu plus sur le fonctionnement de ce petit monde au Japon. Bien sûr, si on n’en a rien à faire, que ce soit le Japon on n’importe quel pays, ça ne changera rien ^^. Même si comme je le disais, il n’y a pas de condamnation générale et d’appel à la révolution, des problèmes comme la corruption, le clientélisme et les luttes internes entre les différentes factions du parti sont clairement évoquées, et même si bien sûr le parti en question ne s’appelle pas Jiyûto, on sait bien ce que ça veut dire.
Est-ce utile de préciser que j’ai de nouveau apprécié Kimura Takuya dans le rôle principal ? Ce n’est certes pas son meilleur rôle (mais en a-t-il un meilleur que dans Karei naru ichizoku ?) mais il est tout aussi crédible avec sa touffe et ses grosses lunettes dans ce rôle d’homme honnête et un peu maladroit qui se révèle être un grand orateur (ah, le discours du dernier épisode !). On retrouve à ses côtés Fukatsu Eri, qui formait avec lui le tragique duo de Sora kara furu ichioku no hoshi. Elle est vraiment classe et pas caricaturale dans le genre je suis obsédée par mon boulot, ni dans le genre je gueule tout le temps après Asakura parce que ses méthodes ne me plaisent pas. Le duo est classique, mais vraiment sympathique.
A côté d’eux, il y a Abe Hiroshi, dans un rôle qui m’a un peu rappelé celui qu’il avait dans Dragon zakura. Dans la « team Asakura », il faut aussi noter la présence de Kato Rosa (Hikaru) que je ne connaissais pas. Son rôle n’est pas vraiment intéressant mais elle n’en fait pas trop alors ça passe bien. Et dans le rôle de Kanbayashi, celui qui va provoquer à la fois l’ascension et la chute d’Asakura (je ne spoile pas vraiment, on s’en doute, ce qui compte c’est comment ça se fait), on retrouve Terao Akira, que je n’avais vu qu’une fois dans Yasashii Jikan mais que j’avais beaucoup aimé. Là, son rôle est totalement à l’opposé de celui du patron de café tranquille. Ou plutôt non, il est tout aussi tranquille, c’est juste qu’il est beaucoup moins gentil, c’est pour ça que je l’ai trouvé vraiment étonnant. Enfin, son rôle est très secondaire mais j’ai bien aimé Horiuchi Keiko qui joue Rumiko-sensei.
A noter que le ton de la série est loin d’être sérieux à 100 %, et c’est tout à fait bienvenu. De ce côté-là c’est également classique, mais j’ai bien aimé cette ambiance de famille recomposée qui règne chez Asakura quand tout son petit monde est là. La bande sonore est assez sympa, petit côté épique trompette pour le thème principal par exemple. Le thème qui m’a le plus marqué est celui qui revient aux moments les plus sérieux et cruciaux, vraiment réussi. La chanson du générique est de Madonna, je vais pas dire que j’ai pas aimé, c’est juste que vu qu’elle me laisse assez indifférente je vois pas trop l’intérêt de la coller dans un drama ^^.
J’ai beau chercher, je ne trouve pas de gros défaut à ce drama. Je ne me suis pas ennuyée, j’ai suivi chaque épisode avec plaisir, et j’ai trouvé la fin très réussie. On retrouve de nombreux schémas classiques, mais la bonne interprétation et le contexte différent font que ça passe bien. Après, je le répète, si on n’adhère justement pas à ce contexte, on ne sera pas convaincu. Et puis franchement, ça fait pas rêver d’avoir un chef d’Etat qui a la tête de Kimura ? Pas très grand non plus, certes, mais une autre gueule que certains ! Bon ok je sors…. ^^
Soyez le premier à commenter