Le 21 novembre 2012, Rie fu a sorti son cinquième album, et le premier en indépendant après avoir quitté Sony. Pour fêter cet événement, plusieurs concerts ont été organisés au Japon, dont un évidemment à Tôkyô, la veille de la sortie de l’album. Au programme, outre la performance live en elle-même, la vente du disque en question en avant-première et une séance de dédicaces de la chanteuse. Ces détails, je ne les connaissais pas encore au moment d’acheter mon billet et je me serais bien contentée d’un concert « normal » ^^. Mais évidemment, dans ces conditions, j’ai été encore plus contente d’avoir réservé ma place !
Le mardi 20 novembre, je débarque donc à Roppongi après avoir fait l’interminable trajet pour revenir de la banlieue ouest de Tôkyô où je travaillais à ce moment. Il est 18h50, le concert commence dans dix minutes, je cours presque pour arriver à temps au SuperDeluxe, une minuscule salle située au sous-sol d’un bâtiment. Même en arrivant dans les derniers, pas de danger d’être trop loin de la scène ! Je suis nulle pour estimer le nombre de personnes présentes dans un lieu, mais je pense qu’on n’était pas plus de 200. Juste le temps d’acheter le nouvel album et de prendre un petit cocktail au bar tout proche, et le spectacle commence ! Comme des photos du concert ont été postées sur la page facebook officielle de Rie fu, je me suis permis d’en emprunter deux pour mettre un peu de couleurs dans cet article 🙂
C’était un vrai bonheur de découvrir le nouvel album de l’artiste en live, et je suis tombée amoureuse de certaines chansons dès la première écoute. C’est le cas de Pre-love song, première chanson du concert, que Rie a faite seule à la guitare. Lorsque l’on ne connaît pas beaucoup un artiste, le live n’est pas forcément la meilleure façon d’aborder ses nouvelles chansons. mais j’ai pu vérifier que je connaissais vraiment bien la musique de Rie fu. Il faut dire que ça fait maintenant plus de cinq ans que je l’écoute et que je connais presque par coeur ses cinq albums. Six maintenant ^^.
J’ai été impressionnée par le côté rock de Free Money et OMG, touchée par la mélancolie de The look, que Rie a composée lorsqu’elle était au lycée, bercée par les si jolies mélodies de Just like the moon et Untold, très émue par la beauté de Slience, enthousiasmée par les si entraînants Gomi et Lucky Day. La chanson qui donne son nom au nouvel album, Bigger Picture, est vraiment géniale avec sa petite mélodie au synthé très rétro, que Rie joue elle-même en laissant quelques instants sa guitare.
Pour chaque chanson ou presque, la chanteuse a expliqué ce qui avait inspiré leurs paroles, dans quelles conditions elles avaient été écrites. The look contient une phrase en français, et Rie a raconté qu’elle était allée récemment à Paris, et qu’elle s’est dit qu’elle aimerait apprendre le français, mais que c’était trop compliqué, et qu’en plus les gens qu’elle avait rencontrés en France parlaient anglais (là je me suis dit, on parle bien du même pays ? :p).
En plus de ces titres inédits, on a eu le droit à de bonnes vieilles chansons ! J’ai été ravie d’entendre London, que j’aime beaucoup et qui donne absolument génialement en live. Vous pouvez voir dans la vidéo ci-dessous à quoi ça ressemble, même si ça ne date pas de ce soir-là ^^. Rie a également chanté son tout premier single, Decay, ainsi que l’inoubliable Life is like a boat. Est-ce qu’il y a eu aussi I wanna go to a place, ou est-ce que c’était uniquement lors du concert de janvier à Shibuya ? Je ne sais plus, et à mon grand regret cette fois encore je n’ai pas trouvé de setlist.
Après ça, la soirée n’était pas tout à fait finie ! Les spectateurs ont eu le droit de faire dédicacer leur exemplaire de Bigger Picture par Rie. Je pensais parler en japonais mais elle s’est adressée à moi en anglais, réflexe devant les Occidentaux je pense ! Elle m’a demandé d’où je venais, et du coup j’en ai profité de l’occasion pour lui dire de ne pas abandonner le français ^^. Elle avait l’air un peu stressée, j’imagine que c’est quelque chose d’être sur scène mais que c’est encore différent d’aller à la rencontre de son public. Ca doit être pour ça qu’elle a fait une petite faute à mon prénom dans la dédicace, même si je l’avais épelé. Pas grave, le principal c’est ce que ça symbolise, le souvenir de cette magnifique soirée.
Si on m’avait dit il y a quelques années que je pouvais voir Rie fu en concert, je ne l’aurais pas cru car je n’aurais pas forcément pensé pouvoir être au Japon assez longtemps ou au bon moment. Je suis vraiment heureuse d’avoir pu la voir et j’admire encore plus sa voix et ses compositions. Tant que je serai au Japon, j’essaierai de la revoir autant que possible ! L’avantage des artistes indépendants qui se produisent dans des petites salles, c’est que le prix des tickets sont déjà plus abordables ^^. A venir, un article sur Bigger Picture et un autre sur le concert du 31 janvier au WWW de Shibuya !
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