Avec la nouvelle année arrive aussi une nouvelle saison dramatesque au Japon ! Comme prévu je n’ai pas suivi de série en cours lors de la saison précédente, à part comme toujours l’asadora. Etant donné le bon petit succès de Nigeru ha haji da ga yaku ni tatsu et de sa danse, c’est sûrement ce drama que je choisirai en priorité quand le moment sera venu de goûter un peu au cru automne 2016 (en espérant qu’il vieillisse bien car on ne sait jamais combien de temps ça peut prendre :D).
Le titre que j’ai donné à ce billet de repérages pour l’hiver 2017 se veut avant tout optimiste, car il n’y a aucune raison qu’on ait tout d’un coup un gros paquet de productions qui sortent du lot. J’ai même un peu l’impression que les adaptations de manga par exemple font leur retour en force. Si ce manque d’originalité reste gênant, on ne peut jamais se plaindre de voir sa liste de séries à voir ne pas trop s’allonger. Un nom de scénariste, même de compositeur, ou bien un bon petit casting, ça peut suffire. Et cet hiver, il y a de ça, c’est certain !
Totsuzen desu ga, ashita kekkon shimasu
L’ordre de la grille hebdomadaire suivi par le Drama Wiki, que je conserve car il est aussi pratique que de classer par chaîne, je commence par une série qui contredit un peu la bonne impression globale de cette saison. Deux acteurs principaux qui sont pour moi d’illustres inconnus, une affiche assez moche (ça arrive souvent certes) qui donne l’impression que Nishiuchi Mariya s’est fait raboter le bas du visage et que Yamamura Ryûta n’a rien du beau gosse qu’il est supposé être, et le sempiternel thème du mariage annoncé dès le titre pour une adaptation de manga, pas assez pour me vendre ce nouveau getsuku de Fuji TV. Si on me dit qu’on va assez loin pour dire que le mariage peut prendre une autre forme que le modèle unique imposé par la société et que choisir de ne pas se marier ne veut pas dire rester seul comme un ermite jusqu’à la fin de ses jours, je prends. Je ne demande qu’à être surprise, mais je ne suis pas sûre de pouvoir attendre ça de ce drama.
?Uso no sensou
Sans surprise, je n’ai pas vu Zeni no sensou, auquel ce nouveau drama mené par Kusanagi (Tout nu) Tsuyoshi est lié car il ne faisait pas partie de mes priorités l’année dernière à la même saison. Même s’il ne s’agit pas de suite directe, il me paraît donc peu judicieux de m’intéresser à cette production, et je ne vois pas trop quoi dire d’autre à part que cette fois, au moins, la chanson thème ne sera pas de SMAP :D. Enfin, si, quand même : Fujiki Naohito, c’est jamais non, et même si j’ai à peine vu Mizuhara Kiko (Kokoro ga pokitto ne est dans le haut de ma liste), je la trouve très classe. Un OST de Hayashi Yuki, peu de risque que ça soit dégueu !
Quartet
CA JE PRENDS ! Voilà, c’est dit, désolé pour les grosses lettres :). Parce que Sakamoto Yüji, bien sûr. Le scénariste a prouvé avec ItsuKoi qu’il pouvait adapter son écriture à un style plus « classique », rien à craindre a priori donc pour ce drama. A noter qu’il est produit par TBS alors que Sakamoto écrit plus souvent pour Fuji TV ou NTV; et du coup c’est Doi Nobuhiro qui dirige. C’est la première fois que je cite son nom je pense, mais il a bossé sur un paquet de drama de la chaîne que j’ai appréciés). La présence de Mitsushima Hikari n’est pas du tout une surprise, je ne dis pas du tout non pour Matsu Takako et Matsuda Ryûhei.
Kimi wa pet
Non vous ne rêvez pas, il s’agit bien d’une nouvelle adaptation du manga ! Certes la première a maintenant plus de douze ans, mais ça sent vachement le manque d’inspiration. C’est peut-être pour ça que le créneau horaire est tardif. Je ne vais pas juger les deux acteurs principaux car je ne les connais pas du tout, mais la barre est haute pour faire aussi bien ! Enfin, de toute façon j’ai pas vraiment envie de vérifier !
Bakumatsu gurume bushimeshi!
Ce drama adapté d’un manga semble assez clairement faire partie de ceux qui proposent un schéma redondant à chaque épisode, mais ça peut se digérer sans problème vu les thèmes : de la bouffe à Edo !
?Tokyo tarareba musume
Qui veut encore de l’adaptation de manga ? C’est par ici ! L’oeuvre originale est signée Higashimura Akiko, auteur de Princess Jellyfish dont j’ai vu l’adaptation animée. Même si je n’avais pas été totalement emballée, il peut y avoir de bons trucs quand même. Le trio principal d’actrices me botte pas mal : j’ai récemment dit du bien d’Eikura Nana, j’apprécie toujours Yoshitaka Yuriko, et je ne demande qu’à voir ce que peut faire Ôshima Yûko (déjà au côté de Yoshitaka dans Watashi ga renai dekinai riyû) si on lui donne autre chose qu’un rôle de nunuche.
Shuukatsu kazoku
Moi qui suis toujours friande d’histoires de famille surtout si elles impliquent des secrets, ce drama m’intrigue assez.
?Kirawareru yuuki
On pourrait presque me vendre cette énième série policière adaptée d’un roman. Presque. Dans le synopsis il manque des détails, on ne sait pas si les parents de l’héroïne, son père du moins, ont été assassinés quand elle était enfant XD.
Okaasan, musume wo yamete ii desu ka ?
Le thème de le relation mère-fille et la jolie affiche de ce drama me donnent envie de donner une autre chance à Haru. C’est pas rien, quand même :D.
Gekokujo juken
Cette histoire de bachotage à la maison tirée de faits réels ne me tente pas vraiment, je ne m’infligerai donc pas Fukada Kyôko cette fois.
?Super salaryman Saenai shi
En voyant l’affiche et le nom de ce drama, je me suis demandé à quel point ça pouvait être décalé. Je suis tombée sur quelques minutes du premier épisode, et j’avais l’impression que ça ne l’était pas tant que ça mais il faudrait vérifier quand même !
Onna Jôshu Naotora
Nouvelle année, nouveau taiga sur la NHK ! Comme en 2016 on a eu le droit à un personnage principal masculin, cette année c’est de nouveau une femme qui est à l’honneur et c’est Shibasaki Kou qui a la lourde tâche de distraire les amateurs des séries historiques jusqu’à la fin de l’année. Si l’écriture du scénario suit je pense qu’elle peut nous offrir une prestation solide, et bien sûr une femme à la tête d’un clan guerrier pendant la période Sengoku, ça me tente bien comme sujet. C’est un peu le problème des taiga, ils me tentent un peu tous mais pour l’instant je n’ai même pas terminé mon troisième ! ^^ C’est Kanno Yôko qui est aux commandes de l’OST, j’espère qu’elle fera mieux que pour Gochisôsan (qui avait la même scénariste, peut-être n’est-ce pas un hasard ?)
Daibinbô
Cela fait bien longtemps que je n’ai pas vu Koyuki, mais ce drama me fait fuir rien qu’avec son titre et la phrase d’accroche de son affiche : Daibinbô signifie littéralement très pauvre, et on nous dit que la famille au centre de l’histoire « a le ventre vide, mais est rassasiée par l’amour ». Je l’ai déjà dit un peu je crois dans mon billet sur Gakeppuchi no Eri, j’ai beaucoup de mal avec cette approche typiquement japonaise : ah qu’est-ce que c’est cool d’être pauvre, peace and love, vous devriez essayer aussi ! Je suis tout à fait d’accord pour dire que l’essentiel dans une famille c’est l’affection, et que la profusion d’argent peut tout pourrir (qui a dit Nyôkei kazoku ? ^^), mais plutôt que de faire croire que la pauvreté n’est pas un problème, il faudrait de temps en temps quand même la dénoncer un peu sérieusement. C’est peut-être ce que ce nouveau drama fait, en tout cas il n’en donne pas du tout l’impression au premier abord (d’autres ont dû le faire quand même il me semble, mais je n’ai pas encore vu).
A LIFE
Alors celui-là, je veux voir ! J’ai beau savoir que j’ai de grandes chances d’être déçue, il faut que je le voie ! Déjà, même si je ne l’ai pas vu dans ses derniers rôles, je ne peux pas dire que la présence de KimuTaku n’est pas un argument. Et puis faut voir le reste du casting ! Takeuchi Yûko en tête de liste, pour reformer le duo de Pride 13 ans après, et plein d’autres noms intéressants. Si l’histoire en milieu médical prend des airs de Shiroi Kyoto avec des luttes de pouvoir entre médecins, évidemment ça m’intéresse. Cerise sur le gâteau, la musique a été confiée à Satô Naoki !
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