Titre japonais : 崖の上のポニョ
Année de production : 2008
Licence en France : Buena Vista (Disney)
Fiche : Animeka ; ANN
Ca va faire près de deux mois que le dernier Miyazaki est sorti en salle et pourtant je ne l’ai vu que jeudi dernier. C’est pas l’envie qui m’en manquait, mais déjà, j’avais raté l’occasion lors des deux deux petites semaines de diffusion en VO à Rouen. Et puis la VF, ça aurait vraiment été le dernier recours, même si je pense que les Ghibli sont loin d’avoir les plus mauvais doublages pour ce qui est des films ou séries d’animation. J’ai donc décidé d’aller voir le film sur Paris, mais là encore entre les horaires des séances, les horaires des trains et les horaires des cours, ça n’a pas été évident, j’ai donc attendu d’être en partiels. Et jeudi, pour me consoler de ma piètre performance à mon oral, il fallait bien ça !
J’ai trouvé que cette dernière production de Miyazaki était vraiment au croisement entre ses oeuvres plus enfantines comme Mon voisin Totoro ou Kiki la petite sorcière, et ses oeuvres un peu plus matures et plus longues comme Le voyage de Chihiro ou Princesse Mononoke. On a des personnages très jeunes et le scénario évolue simplement, mais les thèmes si chers au monsieur sont toujours aussi présents : d’une part le passage du quotidien au merveilleux, de l’autre le message sur la nature.
J’ai vraiment apprécié le contraste entre le design très simple et aux couleurs vives des personnages, et les décors aux teintes plus pastel très détaillés, encore une fois magnifiques. Du côté de la musique, on reconnait bien Joe Hisaishi mais j’ai trouvé qu’il variait assez, par exemple avec le morceau très épique pendant le typhon. Bien sûr, Ponyo et Sôsuke sont super chou, et le côté comique est au rendez-vous (j’adore quand Ponyo asperge de l’eau ! ^^). J’ai peut-être un peu moins apprécié les personnages qui participent au merveilleux (en l’occurrence les parents de Ponyo), mais la magie a quand même très bien opéré, et l’univers de la mer est tout aussi excellent que les paysages de campagne ou de montagne ou les villes de type occidental auxquels le réalisateur nous a habitués.
Au bout du compte, on peut dire c’est pareil, mais c’est pas pareil. Myazaki reprend les recettes du duo de personnages, de la nature, du merveilleux, on peut même dire que visuellement Sôsuke et Risa ne sont pas du tout originaux. Mais Ponyo a tout de même sa petite touche originale (notamment un ancrage prononcé dans le réel avec la présence des personnes âgées) et ça fonctionne toujours bien, alors je vois pas pourquoi il faudrait en demander plus. Ce n’est peut-être pas mon préféré, mais c’est certain qu’il rejoindra ma collection de DVD Ghibli, et je vois pas de raison de se priver d’aller le voir au cinéma tant qu’il passe encore.
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