Titre japonais : 1リットルの涙
Nombre d’épisodes : 11 + SP
Diffusé en : Automne 2005
Chaîne de diffusion : Fuji TV
Fiche : DramaWiki
J’ai choisi de regarder cette série parce que ça faisait un moment que j’en avais entendu parlé, et aussi parce que j’étais curieuse de voir Nishikido Ryo dans une autre série que dans Attention Please! La série compte 11 épisodes plus un spécial, assez classique. Et ce qu’on peut dire, c’est qu’elle porte on ne peut mieux son nom : un litre de larmes.
En effet, il s’agit d’un genre d’histoire assez particulier, celui où l’on sait d’avance comment ça va finir et que tout le long il ne va pas se passer grand chose de bien gai. Certains penseront peut-être que ça n’a pas vraiment d’intérêt et que le seul but est d’apitoyer les spectateurs, mais moi j’ai trouvé la série vraiment bien faite, et on ne peut qu’être touché pas l’histoire de la jeune Aya, surtout quand on sait que le drama est tiré de faits réels.
Pour faire simple, on apprend dès le premier épisode qu’Aya Ikeuchi, qui a alors quinze ans, est atteinte d’une maladie incurable. Au fur et à mesure des épisodes, on verra donc comment la maladie va changer sa vie et va évoluer, et bien sûr la réaction de son entourage, d’un part sa famille et d’autre part ses camarades de classe, avec au premier plan Haruto Asou. L’histoire se déroule sur dix ans et se termine – je ne pense pas du tout spoiler car c’est évident dès le début – par la mort d’Aya.
Bien sûr, il y a un certain nombre de scènes de larmes, mais elles ne sont jamais trop longues, sont bien choisies, restent simples et communiquent très bien les émotions des personnages. Il y a aussi une bonne alternance entre les sentiments d’Aya et ceux de son entourage. Au niveau de l’interprétation, j’ai trouvé Sawajiri Erika très convaincante, tout comme Yakushimaru Hiroko qui tient le rôle de sa mère. Nishikido Ryo s’en sort pas mal aussi, et en général aucun personnage ne m’a particulièrement agacée. Au bout de quelques dramas on s’habitue vite aux mimiques exagérées des pères de famille qui pleurent, par exemple ^^.
Au bout du compte, la série montre de façon très simple que c’est dur d’être malade, aussi bien pour soi-même que pour son entourage, que c’est injuste mais qu’on n’a pas le choix et, sans nous faire culpabiliser d’être en bonne santé, nous amène à relativiser pas mal. Mission tout à fait réussie question émotions (je chiale pas si facilement mais là à partir du quatrième épisode j’y a eu le droit à un moment ou un autre jusqu’à la fin !) et question maintenir l’intérêt tout le long de l’histoire alors qu’on sait comment elle va finir.
Comme d’habitude, pour finir, un petit mot sur la musique : pas fana de la chanson de l’ending, mais sinon la musique qu’on entend pendant les épisodes est très jolie, et j’ai vraiment accroché aux deux chansons du groupe Remioromen qu’on entend régulièrement.
Pour ce qui est de l’épisode spécial, je l’ai regardé juste après les onze épisodes. Il se déroule six mois après la fin de la série, et se centre sur Asou et Ako (la soeur d’Aya) tout en étant un résumé de l’histoire, avec de très nombreux flash-back. Je conseille donc d’attendre un peu pour regarder cet épisode, sinon il perd un peu de son intérêt.
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