Titre japonais : ビーチボーイズ
Nombre d’épisodes : 12
Diffusé en : Eté 1997
Chaîne de diffusion : Fuji TV
Fiche : DramaWiki
Si je me souviens bien, j’avais découvert l’existence de ce drama en examinant la dramagraphie de Sorimachi Takashi après l’avoir vu dans Over Time. Quand j’ai vu que c’était Takenouchi Yutaka qui partagait l’affiche avec lui, je n’ai pas hésité à l’ajouter à ma longue liste, dans la catégorie « vieux drama ». et il a fait partie de ma première sélection de drama à voir en priorité en 2011. Le hasard a fait qu’il a été un des deux drama de cette sélection que j’ai regardé avec Oyaji. Et j’ai mis beaucoup de temps à le regarder, pour diverses raisons. Et certainement avant tout parce que moi non plus, je ne voulais pas que l’été se termine ^^.
Beach Boys, c’est l’histoire de deux jeunes hommes qui se rencontrent par hasard en arrivant dans un village du bord de mer au début de l’été. L’un y vient seulement pour quelques jours de repos, l’autre s’est fait viré de chez sa copine qui l’entretenait. Ils logent tous les deux dans un minshuku tenu par un ancien surfeur et sa petite fille. Les circonstance vont faire qu’ils vont en fait passer tout l’été dans cet endroit. Un été à la fois paisible et pas comme les autres, à la fois pour les deux garçons, les habitants du village et tous les hôtes qui vont venir loger à l’auberge.
Sorimachi Takashi est Hiromi, jeune homme sociable et un peu désinvolte qui s’est fait larguer et virer par son ex et se retrouve donc sans endroit où aller. On ignore au départ ce qu’il faisait vraiment avant ça, mais on va avoir l’occasion de l’apprendre. Le personnage est franchement sympathique, il est taquin et peut avoir un débit impressionnant mais n’est jamais agaçant car Sorimachi Takashi fait juste ce qu’il faut. Ce rôle est encore bien différent de ceux qu’il a dans Great Teacher Onizuka et dans Over Time, et il est tout aussi convaincant, ça me donne vraiment envie de le revoir.
Takenouchi Yutaka est Kaito, brillant salaryman qui commence à se poser des questions sur sa carrière et sa vie et est venu faire le point dans cette auberge au bord de la mer où on a l’impression que le temps est figé. Kaito est assez taciturne, mais très gentil dans le fond. Evidemment, j’ai encore une fois apprécié l’acteur, mais je sais que je ne suis pas très objective comme il fait partie de mes chouchous ^^.
Chacun des deux personnages est attachant, et le duo qu’ils forment l’est encore plus : Hiromi et Kaito ont un mode de vie et un caractère très différents, mais ils deviennent vite amis, même s’ils se chamaillent souvent comme des gosses. Et malgré leurs différences, ils vont tous les deux aimer cet endroit où ils sont arrivés un peu par hasard et ne plus vouloir le quitter.
Makoto est la petite fille du patron du minshuku, qui est donc son grand-père, avec qui elle vit depuis plusieurs années. Elle n’est pas du tout proche de sa mère, qui vit à Tôkyô, et considère l’auberge au bord de la mer comme sa véritable maison. Quand elle n’est pas à l’école, elle aide son grand-p-re à s’occuper des hôtes de l’auberge. La présence de Hiromi et Kaito va rendre l’été très spécial pour elle.
Ce personnage m’a définitivement réconciliée avec Hirosue Ryôko, que j’ai vue en même temps dans Oyaji mais que j’avais moins appréciée dans Dekichatta kekkon ou Triangle (deux drama qui m’ont de toute façon déçue). Makoto est une lycéenne, alors forcément elle est un peu capricieuse et elle boude. Mais juste ce qu’il faut, du coup elle est attachante et pas agaçante. Et puis, si on sent évidemment qu’elle aime beaucoup ses deux « grands frères », on nous épargne le coup de l’ado amoureuse éperdue qui va se faire briser le coeur.
Masaru, le grand-père de Makoto et patron de Hiromi et Kaito, est incarné par Mike Maki, que je ne connaissais pas. Enfin, c’est un des nombreux guests de Sexy Voice & Robo, mais franchement je me souviens pas de lui. La seule chose que j’ai à lui reprocher, c’est sa queue de cheval moche qui lui donne des airs de vieux rocker démodé. Si le personnage est d’abord très secret, on finit par en apprendre plus sur sa vie et la façon dont il en est venu à tenir cette auberge, et il est au coeur d’un des événements les plus émouvants du drama.
Haruko (Inamori Izumi) tient le Nagisa, le bar situé juste à côté de l’auberge. A part les quelques vacanciers, il accueille surtout des habitués comme le chauffeur de taxi ou le facteur. Haruko est un peu comme une grande soeur pour Makoto. Elle est très enjouée, disant par exemple tout le temps pour plaisanter qu’un des deux garçons va forcément tomber amoureux d’elle. Mais en fait, sa vie n’est pas facile, et j’ai été extrêmement émue par l’épisode où l’on voit la personne dont elle attend une lettre au début du drama.
Outre ces quatre personnages, on a aussi l’occasion de croiser deux camarades de classes de Makoto : Yûko est championne pour colporter les nouvelles à travers toute la petite ville, et Yôsuke en pince pour Makoto. Il y a aussi Hazuki, qui a dû abandonner sa carrière sportive à cause de problèmes de santé et est venue au bord de la mer en convalescence. On peut voir aussi Sakura, la petite amie de Kaito qui vient lui rendre visite depuis Tôkyô, et même Fujiko, celle qui a plaqué Hiromi. Les hôtes de l’auberge, et une en particulier, prendront aussi part au quotidien estival de tout ce petit monde.
Comme vous l’avez compris, on peut dire qu’il ne se passe pas grand chose dans Beach Boys. Il se place plein de petites choses pour chacun des personnages, parfois même des choses très importantes, mais il n’y a pas de grande ligne conductrice hormis cet été qui passe et qui finira malheureusement bien par se terminer. Et ce sentiment de savoir que cette période spéciale pour les deux garçons ne peut pas durer toujours et finira en même temps que la belle saison est extrêmement bien rendu. Ils sont comme dans une bulle qu’ils ne voudraient jamais quitter, mais savent en même temps qu’il leur est impossible de rester pour toujours. Mais ils ont besoin de ces moments.
Le fait que le drama soit « vieux » ne m’a pas du tout gênée, je dirais même que ça renforce cette impression de nostalgie. La voiture de Hiromi doit y être aussi pour quelque chose : il a une 4L ! Après la 2CV de Sexy Voice and Robo, vive la French rétro touch :p La seule chose qui m’a dérangée en fait, c’est l’infâme qualité vidéo qui donnait parfois l’impression que la série était en noir et blanc. Il fallait pas compter la regarder en plein écran, c’était trop pixellisé -_-.
On devine très bien à la bande sonore que le drama date des années 90. Et on devine aussi très bien avec certains morceaux que c’est l’été et qu’on est au bord de la mer ^^. Je n’ai pas été fan de la chanson thème, qui est chantée par Sorimachi Takashi. J’avais bien aimée celle de Great Teacher Onizuka mais là je trouve qu’il a une façon trop pas naturelle de chanter et la touche ricaine apportée par Richie Sambora c’est pas du tout mon truc non plus. Mais je dois admettre que le titre cadre très bien avec le drama, et c’est le principal. Mon morceau préféré est certainement l’insert song Sing a love song for me, de Yamaguchi Yûko, que j’avais déjà appréciée dans l’OST d’Over Time.
La bande sonore donne donc une ambiance très particulière et très réussie au drama, et les bruitages laissent eux aussi une forte impression : il y a d’abord le bruit de la mer, toujours toute proche, et aussi le bruit d’un carillon accroché à l’arrière de l’auberge. Ces sons renforcent vraiment cette impresssion d’éternité ou de temps qui s’est arrêté.
Beach boys, c’est donc pas vraiment l’histoire de deux beaux gosses en maillot de bain qui draguent sur la plage, comme le titre pourrait le faire penser. C’est plutôt un mélange de petites joies du quotidien avec en arrière-plan quelques histoires assez tragiques, le tout dans une ambiance unique en son genre. Certains s’ennuiront sûrement et trouveront ça vieux et moche, mais j’ai vraiment été charmée par cet été pas comme les autres, qui se savoure lentement pour ne pas qu’il se termine trop vite. Je regarderai très certainement l’épisode spécial fait quelque temps après la série ^^.
Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog
Beach Boys, c’est LA série qui donne envie d’appuyer sur le bouton pause de la télécommande de la vie. Franchement, on n’est pas bien là? Sur la plage, avec le bruit des vagues, le bleu du ciel, à savourer une bière avec Kaito et Hiromi? Regarder Beach Boys devrait être remboursé par la Sécu.
Écrit par : Asa | 18.11.2011
Oh oui une petite thérapie de Beach Boys fin janvier/début février, quand on déprime après les fêtes et que l’hiver devient trop long ^^.
J’avais lu ton billet pendant que je visionnais le drama et j’avais pu voir que tu l’avais beaucoup apprécié. Je me suis rendu compte qu’il a vraiment une réputation parmi les « vieux » drama, ça doit d’ailleurs être pour ça qu’il est toujours dispo avec des sous-titres ^^.
Écrit par : Katzina | 25.11.2011