Asian Kung-Fu Generation fait partie des artistes japonais que je veux voir en concert depuis que j’ai débarqué à Tokyo en été 2012. Il m’a toujours semblé évident que leur rythme si dynamique et leur son devait forcément bien rendre en live. Le groupe se produit très souvent sur scène, mais pendant quelque temps ni le kami des tickets de concert, ni celui du bon timing n’ont été avec moi pour me permettre d’y aller. J’ai perdu bien deux ou trois fois aux loteries, et puis il y a eu aussi ce weekend de septembre 2013 où le groupe s’est produit en même temps que Spitz à Yokohama donc je n’avais pas tenté ma chance vu que, bien sûr, Spitz était prioritaire (même pour écouter un concert en plein air derrière les palissades parce qu’on n’a pas eu de ticket, oui :D). Enfin, la chance a tourné dans la première moitié de 2015 et j’ai réussi à avoir une place pour la tournée de ce qui est encore à ce jour le dernier album studio d’Ajikan, Wonder Future.
Deux des dernières dates de la tournée étaient au Forum international de Tokyo (c’est un de ces deux concerts qui a été filmé pour une sortie DVD/BRD) mais comme c’était mi-octobre, un mois à peine avant la naissance prévue de mon petit monstre, je me suis dit que ce n’était pas une bonne idée même si j’avais une place assise et j’ai préféré choisir une date au début de la tournée à Yokohama. Un beau et surtout chaud samedi de la mi-juillet 2015, après avoir profité de l’occasion pour faire un peu de shopping prénatal dans un centre commercial proche, je me suis donc rendue à la Yokohama Arena. C’était la première fois que j’y allais, j’ai eu l’occasion d’y retourner 2 fois depuis. Je préfère toujours les salles plus petites (celles qu’on appelle live house au Japon), mais la performance du groupe tirait très bon partie des possibilités d’une arena. Les projections de lumière au rythme des chansons sur le décor de la scène, c’était vraiment top. Evidemment, ça ne change rien à la qualité de la musique, mais tant qu’à faire d’être loin de la scène et assis dans des gradins, c’est bien d’avoir une dimension visuelle en plus. Après, les écrans fixés au plafond au milieu de la salle et tournés vers chaque gradin faisaient le reste, à défaut de pouvoir bien voir les membres du groupe à l’oeil nu. J’étais du côté gauche de la scène, assez haut. La fosse aussi était entièrement en mode sièges.
Mon compte rendu du concert ne pourra pas être super détaillé, parce que c’était il y a quasiment 3 ans et que je n’ai quasiment pas pris de notes, et aussi parce que je n’ai pas le même rapport avec la musique d’Ajikan que celui que j’ai avec les artistes que je vais voir le plus souvent (en gros, Spitz, Rie fu et moumoon), où c’est beaucoup plus dans l’émotionnel. Alors ça parait super péjoratif, je ne veux pas dire que la musique d’Ajikan de provoque pas d’émotions, c’est juste que pour moi c’est avant tout un rythme et des mélodies entêtantes et de super bonnes guitares, ce qui est déjà énorme. Ils ne seront jamais mon groupe préféré, mais ils comptent beaucoup depuis pas mal d’années pour moi et j’étais vraiment contente de les voir enfin, surtout que ce concert a totalement répondu à mes attentes et j’ai été assez bluffée par la longueur de la setlist : 28 titres en tout, ce n’est pas rien !
Wonder Future n’est pas mon disque préféré du groupe (Fanclub, Magic Disc et Sol Fa sont mon trio de tête), mais son ambiance un peu différente, presque plus sombre j’ai envie de dire, est intéressante et ça donnait super bien sur scène. Le show a commencé avec Easter, le single sorti au printemps précédent. Le set principal s’est terminé avec la chanson qui donne son titre à l’album. Et en tout dernier à la fin du rappel, on a eu le droit à Opera glasses, qui n’est pas sorti en single mais qui a eu une vidéo promotionnelle.
Evidemment, j’espérais aussi entendre certains de mes titres préférés parmi les plus anciens et de ce côté-là j’ai été pas mal servie ! Je n’ai pas eu à attendre plus loin que le septième titre de la setlist pour entendre les premiers accords de Rewrite. J’aurais été étonnée qu’elle ne soit pas au menu, mais franchement, c’était quelque chose de pouvoir l’entendre sur scène plus de dix ans après l’avoir découverte avec Fullmetal Alchemist. Shinseiki no love song m’a bien fait vibrer, et c’est le rappel qui m’a carrément scotchée. Déjà, Solanin. Après, Mirai no kakera qui ne fait pas partie de mes préférées mais rien que l’idée que ce soit un des plus vieux titres du groupe ça joue. Et puis l’enchaînement après ! Maigoinu to ame no beat suivie de Kimi to iu hana, mais comment j’étais aux anges ! j’ai vu que la composition du rappel était différente d’un concert à l’autre à part le dernier titre, par exemple pour le show du Forum international sur Eizô Sakuinshuu 12 ce n’est pas du tout la même chose. Dans tous les cas, j’aurais forcément eu le droit à une chanson que j’aimais particulièrement, mais là vraiment, ce combo était vraiment fait pour moi !
Si je me souviens bien, c’est pendant ce rappel que les photos ont été autorisés. Ca doit bien faire sourire les fans européens qui les ont vus à Paris ou ailleurs et qui pouvaient photographier et filmer comme ils le voulaient :D. J’ai pris deux photos pour le geste, mais bon avec un smartphone et surtout vu les conditions de distance et luminosité bien sûr ça n’a rien donné ^^.
Enfin, il y a eu dans la setlist deux chansons qui n’étaient sûrement pas des surprises pour les fans qui ont déjà vu le groupe plusieurs fois ou collectionnent assidûment leurs DVD live mais qui l’étaient pour moi qui ne savais pas du tout quels titres en-dehors des singles étaient régulièrement joués par le groupe. Il s’agit de Night Diving et Uso to wonderland. La première est chantée en partie par le guitariste Kita Kensuke, et la deuxième entièrement par lui. Je les adore toutes les deux mais je ne m’attendais pas à les entendre, surtout la deuxième qui est une face B. Mais bon, c’est vrai qu’Ajikan a déjà fait deux compil de face B donc ils prennent soin de ces chansons si on peut dire ^^.
Les membres du groupe ne sont franchement pas du genre bavard, mais ils ont quand même discuté un peu avant de commencer le rappel, évoquant leur rencontre à l’université et le fait que le groupe allait bientôt fêter ses 20 ans. Comme j’ai mis tant de temps à écrire ce billet, je peux dire du coup qu’il y a eu une tournée pour ce vingtième anniversaire et que Bibi était au rendez-vous :). Après tant d’années, Ajikan apprécie toujours autant de faire de la musique, et ils ont promis qu’ils seraient encore là quand ils seraient devenus des papys ! Tant mieux ! Moi, même si j’ai accès à toute leur musique sur Spotify il faut que je termine ma collection de CD car il m’en manque encore quelques uns. Et puis en fait, depuis que je suis allée à l’expo de Nakamura Yûsuke au printemps, j’ai envie même de collectionner les singles tellement les pochettes sont belles ! ^^
Setlist
Easter / 復活祭
Little Lennon / 小さなレノン
Winner and Loser / 勝者と敗者
Caterpillar / 芋虫
N2
センスレス
リライト
Planet of the Apes / 猿の惑星
ナイトダイビング
Eternal Sunshine / 永遠の陽光
或る街の群青
青空と黒い猫
Prisoner in a Frame / 額の中の囚人
深呼吸
今を生きて
嘘とワンダーランド
シーサイドスリーピング
Signal on the Street / 街頭のシグナル
新世紀のラブソング
ネオテニー
トラベログ
Standard / スタンダード
Wonder Future / ワンダーフューチャー
ソラニン
未来の破片
迷子犬と雨のビート
君という花
Opera Glasses / オペラグラス
Soyez le premier à commenter