Festival au sanctuaire Irugi dans le quartier d’Osaki

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Vendrdedi  24 août en fin d’après-midi, j’attends une copine à la sortie de la station Gotanda mais elle n’arrive pas. Je  devine qu’elle a eu des soucis de transport, ce qu’elle me confirmera plus tard, mais pas moyen de me prévenir sur le coup car pas de téléphone portable opérationnel au Japon (du moins on le croyait ^^). Bref, puisque nous avions prévu d’aller à un matsuri et que je suis sur place, je vais y aller, même si ça risque d’être moins fun toute seule ^^.

Je trouve sans problème le chemin vers le sanctuaire grâce à mes petites captures d’écran et en passant sur une passerelle je peux jouer un peu les densha-pont-rivière otak :p. Je traverse une grande artère, et me voilà dans des petites rues qui montent. Ah, quand ça monte souvent, ça veut dire qu’il y a un sanctuaire en haut ! ^^. Gagné, me voilà arrivée au sanctuaire Irugi !tokyo gotandatokyo osaki

Et je m’étais pas trompée, au vu des installations et des quelques personnes qui se trouvaient dans l’einceinte, il y avait bien quelque chose qui se préparait ici. Mais ça n’avait pas encore commencé ! Après avoir fait un petit tour de repérage des lieux, je me suis dit que j’allais me balader dans le quartier en attendant que ça commence. Plutôt que de revenir sur mes pas, je me suis dirigée vers une autre gare proche (plus proche que celle de Gotanda, même), celle d’Osaki.

Je me rends bientôt compte que j’entends des sons de percussions, et je me dirige donc dans la direction d’où ils viennent c’est à dire une grande passerelle couverte. Et le mikoshi est là, avec ses porteurs et son tambour qui bat la mesure ! Quel bon timing ! Il ne me restait plus qu’à le suivre jusqu’à son retour au sanctuaire ! Comme c’était un petit festival de quartier, il n’y avait pas beaucoup de monde  dans le cortège, et sans surprise j’étais la seule occidentale.tokyo osaki festivaltokyo osaki festivaltokyo osaki festival

Les porteurs ont dû emprunter un escalier pour descendre de la passerelle, et le mikoshi s’est ensuite retrouvé dans la rue. C’est assez impressionnant car on est passé dans une grande rue très fréquentée et la circulation n’était pas vraiment coupée ! Après une petite pause devant le premier torii du sanctuaire, dernière ligne droite pour les porteurs avec la rue en pente et les escaliers qui mènent jusqu’à l’enceinte même ! Ouf, c’est fini pour aujourd’hui, ou presque ! Car comme ce n’était que le premier jour, les porteurs sont ensuite repartis.

Alors que les stands commençaient à ouvrir et que je guettais surtout celui des takoyaki, une dame est venue vers moi et m’a demandé si j’avais un ticket. Euh, moi, euh… non ? Elle m’a fait signe de la suivre, et m’a donné le ticket en question, qui était en fait un ticket… de bingo ! C’est apparemment courant dans les festivals de quartier que les commerçants organisent un bingo, et là tout d’un coup j’ai compris pourquoi au festival de danse de l’obon de Hibiya on avait entendu des listes de nombres dans les hauts-parleurs ! ^^.tokyo festival osaki

Me voilà donc au milieu de l’assemblée en train d’attendre frénétiquement chaque nouveau numéro et à faire un trou dans la grille quand il apparaît dessus. La dame vient me voir de temps en temps pour me demander comment ça avance. Il vous manque le 6 pour faire une ligne ? Ah, moi aussi ! Et quand le 6 tombe  enfin, la dame me prend par le bras pour me mener là où on fait la queue pour avoir son lot ! Le premier lot c’était une grosse bouteille de nihonshu, et le deuxième une pastèque. Mais il y avait des cadeaux pour tous les participants ou presque. Et le numéro que j’ai tiré correspondait à… un lot de 2 épis de maïs frais ! Ah je vous jure, j’étais contente avec mes épis, ça m’a fait super plaisir qu’on m’invite à participer ! Pour la petite histoire, je les ai mangés cuits au micro-ondes et trempés dans une sauce tonkatsu, je me suis régalée ! ^^.

Une fois le bingo terminé, il était temps que je comble ma petite faim, mais apparemment le stand de takoyaki n’allait pas ouvrir ce soir-là. Mais près d’une des sorties du sanctuaire, j’ai vu un truc génial : une boutique de crêpes ambulante, dans un petit camion en chat-bus !!! Il fallait trop que j’achète une crêpe là ! Chantilly et custard  cream, c’est bien sucré, et comme je le savais déjà les crèpes à la japonaise n’ont pas du tout le même goût et le même aspect que  les nôtres, mais une fois de temps en temps, c’est cool ^^.tokyo osaki chatbus crepestokyo osaki crepes

Il faudrait que je retourne faire une petite visite d’Irugi car j’y ai vu des choses assez insolites mais avec la nuit et le monde, je n’ai pas pu les prendre en photo ^^. A 21h la première soirée du festival se terminait et je suis donc retournée tranquillement vers la station de métro de Gotanda, en passant par des passerelles et en admirant les trains et la rivière. Une belle petite soirée de festival mémorable !

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