Lundi 16 août au matin, je suis allée à la gare de Tôkyô pour prendre le Shinkansen, direction Ôsaka. J’étais vraiment impatiente de tester le train à grande vitesse, et ce premier voyage m’a moins impressionnée que ce que je pensais car la rame n’était pas si récente que ça, je n’ai donc pas vraiment vu beaucoup de différence avec notre cher TGV. Enfin, sans parler du service évidemment ^^. Les trois heures de trajet ont passé bien vite, entre lecture, jeu sur DS et contemplation du paysage.
Je suis donc arrivée à Ôsaka, pour squatter une petite dizaine de jour chez un copain de fac qui était là-bas en working holiday. Je dépose mes affaires, mange un morceau, et nous repartons, direction Kyôto, l’ancienne capitale toute proche. J’ai été assez impressionnée par la gare très moderne, qui ne fait apparemment pas l’unanimité. Le contraste avec tous les vieux édifices de la ville, je trouve ça chouette.
Première promenade dans la ville aux centaines de temples et de sanctuaires, avec d’abord un passage au Heian Jingu, très calme. Ensuite, nous sommes passés devant un certain nombre de temples, mais comme il était déjà un peu plus de 17 heures, ils étaient déjà fermés. Moi je dis, les moines bouddhistes doivent avoir la vie plus belle que les desservants des sanctuaires shintô : les temples sont toujours fermés plus tôt, et leur entrée et beaucoup plus souvent payante ^^^.
Après avoir traversé un joli parc, nous voilà arrivés dans un autre grand sanctuaire, le Yasaka Jinja. Comme le jour baissait, les lumières s’allumaient progessivement. Nous continuons notre chemin et nous voilà arrivés dans les petites rues de Gion. Mais pas de geisha en vue ! D’un sens c’est dommage, mais en fait ce n’est pas vraiment ce qui me fascine le plus.
Un petit tour de bus, direction les abords du Ginkakuji. A cette heure, ce n’était pas pour visiter le pavillon évidemment. C’est juste qu’on pensait pouvoir voir des environs l’un des grands feux allumés ce soir-là pour marquer la fin de l’Obon. C’est dur d’être toujours au bon endroit au bon moment, mais pour une fois ça tombait bien, ou presque. Les feux devaient être allumés à 20h, et comme il faisait faim, nous avons décidé d’aller manger pour patienter. Nous avons trouvé un petit resto d’udon et soba où nous étions les seuls clients. Les deux femmes qui tenaient les lieu nous ont même invité à sortir un peu quand elles ont su que le feu le plus proche était allumé.
Il était à la fois loin et proche : éloigné et en hauteur, mais on entendait les crépitements et on sentait sa chaleur descendre. Mais en fait, ça s’est terminé assez vite, et du coup, je n’ai pas pris de photo. Ce que j’ai encore plus regretté, c’est quand j’ai vu dans le bus des affiches disant qu’il y avait le même jour la cérémonie consistant à mettre des lanternes sur la rivière. C’était à 18 heures, donc on l’a loupé.
Nous sommes retournés vers la gare en bus, car il fallait encore faire le trajet jusqu’à Ôsaka et être sûr d’avoir encore des métro là-bas. Et le bus était bien évidemment bondé. Et je hais les bus, ça s’arrête tout le temps, que ce soit aux arrêts ou aux feux rouges, c’est super dur de se repérer quand on est dans une ville qu’on connaît pas, et c’est lent… On a dû mettre trois quarts d’heure à arriver à la gare, j’en pouvais plus !
Cette première visite de Kyôto était donc en demi-teinte. Je me doutais bien que la ville n’était pas non plus un petit bourg, mais comme j’ai souvent entendu que c’était à échelle beaucoup plus humaine qu’à Tôkyô et que l’agencement du centre permettait de se repérer facilement, je ne pensais pas être si désorientée. Enfin, ça s’ajoute surtout au fait qu’on ne sait pas où donner de la tête tellement il y a de choses à voir, on sait forcément qu’on n’en verra pas le quart du dixième !
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