Mademoiselle, madame, c’est pas grave !

J’avais sûrement déjà dit que ça m’était arrivé plusieurs fois à la fac de me faire vouvoyer ou appeler madame par mes jeunes camarades de cours. Ben faut croire que depuis que j’ai dépassé le quart de siècle c’est écrit sur mon front que je ne fais plus partie des jeunes car de plus en plus de monde m’appelle madame. C’est mon manteau ? Mes lunettes ? Ma coupe de cheveux ? La bague que je porte à l’annulaire gauche ? (c’est pas interdit d’y mettre autre chose qu’une alliance que je sache ?!). Je vais me faire des couettes et m’habiller en rose, comme ça on m’appellera à nouveau mademoiselle :p

Et je pourrai peut-être aussi convaincre la SNCF que je ne vais pas avoir 26 ans en septembre prochain. Je m’en doutais fortement et j’avais peur de demander confirmation, mais le tarif étudiant dont je bénéficie n’est valable que jusqu’à mes 26 ans. Après, ce sera le forfait normal, trois fois plus cher -_-. Avoir 26 ans et être étudiant c’est incompatible, évidement. On ne compte plus les tarifs préférentiels qui s’arrêtent à 25 ou 26 ans. Après, on est vieux et on travaille forcément…

Je vais plutôt essayer de me concentrer sur mon deuxième semestre qui commence tout juste, mais il va bien falloir que je trouve une solution pour l’automne prochain. C’est là que je vois que même si je me galère bien, j’ai envie d’aller jusqu’au bout de la licence et pas de m’arrêter comme ça au bout de deux ans. J’ai encore le temps d’y penser, mais c’est clair que déménager sur Paris restera la dernière solution.

En attendant, je vais essayer de trouver l’inspiration pour écrire une petite lettre au service commercial de la SNCF : suite à la grève surprise du 13 janvier dernier, les abonnés forfait et les voyageurs avec un billet normal ont eu le droit à une indemnisation, mais pas moi avec mon abonnement libre circulation étudiant. C’est pas comme si j’avais loupé un examen, c’est vrai -_-.