Comme on pouvait s’y attendre, le mois de novembre a été dans l’ensemble pas mal ensoleillé. Le thermomètre par contre a fait pas mal de yoyo : il y a eu des matins qui m’ont semblé plus frais que d’habitude pour la saison, et à l’opposé deux ou trois jours où le mercure est monté à plus de 24 degrés. J’avais tellement chaud avec ma couette d’hiver sortie fin octobre que je me suis relevée en pleine nuit pour remettre la couette de demi-saison qui heureusement n’était pas encore rangée au fond du placard (ça sert parfois de procrastiner le rangement XD). On a bien senti que la nuit tombait plus tôt, surtout les jours où il a fait gris. A part quelques jours vers la fin du mois, je n’ai pas beaucoup eu l’occasion de voir les couleurs d’automne ailleurs que dans mon quartier mais le onzième mois de l’année reste quand même une des périodes les plus agréables.
Le premier jour du mois, nous sommes retournés déjeuner chez mes beaux-parents, en faisant le trajet en vélo comme toujours depuis le printemps. Messire s’est goinfré du gratin de pâtes de sa grand-mère et a bien profité du grand parc dans le voisinage. Il a voulu que son grand-père sorte ses cerf-volants mais au bout du compte il s’est vite lassé même s’il y en a un qui volait bien. En rentrant, je suis passée acheter des oignons de tulipes, jacinthes et narcisses. Je pensais cette fois ne pas les planter trop tard dans la saison mais en fait c’est toujours pas fait :D.
Le premier mardi du mois était férié, on est retourné jusqu’à Ikebukuro pour se faire un petit resto coréen dès l’ouverture. On avait des chèques cadeau à utiliser au Parco et en fait on trouvait rien d’intéressant dans les magasins donc il restait la bouffe :D. Après on a laissé tombé le parc au sud de la gare car comme presque toujours il était blindé…
Le samedi suivant, un nouveau tour de vélo pour profiter du si chouette resto familial de cuisine japonaise près de Hibarigaoka. Le lendemain, on était de nouveau à Ikebukuro. On devait avoir une course à faire à la base, je sais même plus quoi. On s’est fait pété la panse avec un burger vegan chez Ain Soph, Messire a été bien fan de leur assiette enfant (c’est TRES rare qu’on lui prenne le menu enfant dans un resto !).
La semaine suivante, c’était l’anniversaire de Messire et ses grands-parents paternels sont venus prendre le goûter à la maison. Il est allé chercher le gâteau qu’il avait commandé à la pâtisserie avec son père (trop la flemme de faire un gâteau moi-même cette année, je manque d’entraînement de ce côté en plus). Il avait choisi une tarte aux pommes, je me suis dit que ça faisais ordinaire pour un anniversaire mais en fait elle était façon amandine, super bonne.
Le samedi suivant, l’homme a loué une voiture pour aller chercher le cadeau d’anniversaire de Messire. On a trouvé la cuisine d’Ikea à bon prix sur Mercari mais évidemment vu que c’est gros ça vaut pas le coup de payer les frais de port. On pensait faire une sortie un peu plus loin à la base mais avec la circulation on a tout de suite laissé tomber, on est juste allé à Chôfu en s’arrêtant à un resto en route. C’est pas loin mais en même temps pour y aller en transports en commun il faut enchaîner deux bus donc c’est pas super agréable. Ca faisait longtemps que je n’avais pas vu le jardin botanique, il y avait une expo de superbes chrysanthèmes et les roses étaient magnifiques. J’aime toujours aussi faire un tour au temple et dans les petites rues autour, on a pris un zenzai dans un des petits restos pour le goûter.
Le lendemain, journée maison et l’homme s’est occupé de reconvertir l’étagère qui était dans le placard de la cuisine pour qu’elle serve à ranger les jouets de Messire dans la pièce à tatami. Même si c’est le genre de pièce où on aimerait garder la déco épurée, y’a pas à dire vu qu’elle est attenante au living c’est là depuis le départ qu’on met les jouets donc autant que ça soit rangé le mieux possible. La chambre de Messire non seulement elle est pas très grande mais en plus elle est à l’étage donc c’est pas pratique d’y ranger les jouets. Comme l’étagère est en pin brut c’est assez neutre et c’est pareil que le meuble Ikea où on glisse les boites de rangement donc c’est pas mal.
Le troisième weekend de novembre, on est parti pour 4 jours dans le département de Kyôto pour le voyage anniversaire de Messire. Vu que les cas de corona avaient bien augmenté à Tôkyô depuis une semaine il y avait de quoi hésiter, et vu le monde qu’il y avait dans le train/métro, à la gare de Tokyo et dans le Shinkansen j’étais vraiment pas à l’aise et je ne le referai pas. Et en même temps, ceux qui ne peuvent pas faire de télétravail doivent se taper ça tous les jours et on continue de nous dire que le gros des contaminations se fait dans les lieux festifs…
On a passé un peu de temps dans la ville de Kyôto et c’est la première fois que je l’ai autant appréciée. On a fait une balade au bord de la Kamogawa juste avant la nuit et j’ai trouvé une super boutique de tenugui. Le lendemain, on a pris une voiture de location et on est allé visiter le Nanzenji avant de quitter la ville. A 9h30 les parkings du temple étaient déjà blindés et il y avait énormément de visiteurs. Je préfère même pas savoir ce que ça donne une année « normale » avec tous les touristes venus de l’étranger ! Comme je disais à l’autochtone, tous les sites touristiques devraient être sur loterie comme les concerts comme ça ça serait moins blindé et on traverserait pas la moitié du pays pour voir trois fois rien. Je voulais voir ce temple en particulier à cause de l’aqueduc de briques et de toutes les installations autour de l’eau qui sont à proximité, je trouve que c’est le genre trucs qui rend Kyôto bien plus intéressante qu’aligner les sanctuaires et les temples sans connaître leur histoire ou chasser la geiko à Gion.
Pour la suite du voyage c’était direction le nord et la mer : on a passé une nuit à Amanohashidate, le temps a tourné à la pluie mais on a quand même pu profiter du paysage des deux côtés. Après, on est monté jusqu’à Ine pour passer la nuit dans une des maisons de pêcheurs restaurées. Je n’ai pas été déçue par cette endroit que je voulais visiter depuis pas mal de temps ! Le retour a été vraiment fatigant car (comme à l’aller) Messire a vomi dans le Shinkansen après avoir mangé deux bouchées de nourriture. Il ne se plaint pas de se sentir malade mais visiblement oui, il a le mal des transports et en fait c’est pour ça aussi que son repas été pas passé dans l’avion en rentrant de France au début de l’année. Donc pour un trajet en Shinkansen il faudra oublier les bentô, ça peut se faire mais pour un vol long courrier c’est une autre affaire. M’enfin, comme de toute façon c’est pas demain la veille pour en refaire un, j’espère que d’ici là ça sera passé.
Après toutes ces émotions, on est resté à la maison pour le dernier weekend de novembre qui a été très très calme. Seul mon estomac m’a motivée à pédaler jusqu’à Hibarigaoka les deux jours de suite pour aller manger des bonnes choses sans avoir à les préparer moi-même comme le reste de la semaine :D.
Quelle magnifique transition pour parler de mon mois en cuisine ! Je n’ai pas été d’humeur à tester beaucoup de nouvelles choses en novembre mais il y a eu quand même de quoi se mettre sous la dent à tous les repas. Parce que ça m’arrive de pas être du tout motivée pour passer du temps à préparer à manger, mais l’idée de pas avoir un repas correct (généralement ça veut dire avec pas assez de légumes) me déprime tellement qu’en fait ça augmente un peu ma motivation :D.
Il y a deux recettes super simples d’un super livre que j’ai eu à mon anniversaire qui sont déjà devenues des classiques à la maison : une soupe de lentilles corail aux épinards et des betteraves marinées. J’ai remis en bocal une choucroute de chou rouge et pomme, et j’ai aussi testé le chou-fleur lacto-fermenté, très convaincant. C’est la saison des feuilles de wasabi, et il y en a même chez le producteur à côté de chez nous donc la source de verdure crue était toute trouvée pour ce mois-ci. J’ai également refait un bon gros curry qui nous a fait au moins trois repas. Encore meilleur réchauffé, même si certains légumes comme la kabocha ou le brocoli finissent généralement pas fondre complètement dans la sauce :).
J’avais fait peu de cuisine japonaise pendant les 3 premières semaines du mois, et comme à Kyôto on s’est fait péter la panse uniquement avec de la cuisine japonaise (plein de poisson et de tofu), pour les derniers jours du mois j’avais envie de manger tout sauf ça même si j’adore à la base :). Il y a eu l’habituelle tournée de nattô, que j’ai terminé dans un tamagoyaki, pas mal du tout et très pratique pour le bentô de Messire. A part ça, deux ou trois nabe, une soupe miso aux shijimi (petits coquillages) pour changer et les habituels accompagnements.
Messire aurait bien aimé se faire un jus de fruits frais tous les jours pour le goûter, mais ça serait quand même un peu trop pour le budget fruits mensuel :). On a testé pomme-poire et pomme-kaki, bien sûr c’est délicieux. Pour le petit déj, j’ai refait plusieurs fois du porridge, dont un à la poire et au beurre de pistache. Ca coûte super cher mais je regrette pas d’en avoir acheté un petit pot, c’est une tuerie ! On a eu de nouveau un colis de ma mère donc on a pu carburer au fromage, avec des scones ou le super pain d’une des deux petites boulangeries où on va toujours. Messire a ramené trois kakis du yochien pour les faire sécher, il s’est occupé de les installer avec son père et ça a bien marché !
Messire a donc eu cinq ans en ce mois de novembre 2020, c’est pas comme si on l’avait pas vu venir mais oui, quand même, ça passe vite ! Comme les deux années précédentes il a eu sa carte d’anniversaire du yochien mais sans surprise il n’y a pas eu de repas spécial. Il s’est énormément allongé ces derniers mois, il garde ses cuissots bien musclés mais il a vraiment des longues pattes maintenant (remarque on me disait déjà pour les échographies qu’il avait des longues pattes XD). Malgré les événements pas agréables dans le Shinkansen il était comme d’habitude bien content de voyager, il a kiffé le bord de rivière à Kyôto et bien sûr le funiculaire à Amanohashidate. Et puis à Ine, on a fait un tour de bateau dans la baie et il a eu des biscuits à jeter officiellement aux mouettes, mais dans les fait les milans étaient tout aussi actifs. Il a aussi apprécié autant que nous la bonne bouffe, il n’hésite toujours pas à goûter ce qu’il ne connait pas donc ça fait vraiment plaisir. Il a pas mal discuté avec les serveuses dans les restaurants, ou avec la mamie qu’on a croisée aux bains à l’hôtel le deuxième jour. Je suis contente de voir qu’il n’est pas timide avec les adultes, en même temps moi j’étais pareil à son âge, c’est plutôt à l’adolescence que je suis devenue beaucoup plus réservée.
Au mois de novembre, on a quasiment fini Fullmetal Alchemist. En fait, au moment où j’écris ce billet on a vu les 3 épisodes qui restaient donc je n’attends pas le mois prochain pour dire que c’était super chouette et que je ne regrette absolument pas d’avoir voulu le re-revoir. Maintenant il faut que je mette la main sur le film, je regrette de n’avoir jamais pensé à acheter le DVD en édition française lors d’une de mes commandes anime.
Novembre a également marqué la fin de la diffusion de Yell, et si l’asadora a souffert des déconvenues causées par le covid il garde quand même de très bons points. Après une longue pause surtout due au manque d’occasion de me regarder un petit épisode toute seule, j’ai repris Ohisama et je suis de nouveau tombée complètement sous le charme tant les personnages sont adorables. On a commencé la saison 8 de Kodoku no gurume et, chose que je n’aurais pas pensée en reprenant la série il y a deux mois, je regrette que la 9 n’ait pas déjà été faite ! Enfin, on poursuit tranquillement notre double exploration du bakumatsu avec Atsuhime et Ryômaden. Je viens de me rendre compte que je vais avoir envie de suivre le nouveau taiga qui commencera en janvier, donc le début de 2021 va être très très taiga !
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