Titre japonais : ラブレボリューション
Nombre d’épisodes : 12
Diffusé au : Printemps 2001
Chaîne de diffusion : Fuji TV
Fiche : DramaWiki
On retourne du côté des dramas un peu plus anciens et de la romance ! Avec la bonne critique de Lynda et l’argument Fujiki Naohito, je n’ai pas hésité longtemps à mettre ce drama dans ma liste. Et même si le nom n’est pas forcément vendeur (et pourtant il y en a des dramas love quelque chose ou quelque chose love ! ^^), il s’avère que la série apporte tout ce qu’on peut attendre du genre. Puisque dans les comédies romantiques il s’agit plus du « ils se mettent ensemble ou pas » ou « il/elle le/la quitte ou pas » plutôt que d’une »vraie » trame, je vais passer directement aux personnages pour vous faire découvrir un peu la série.
Le personnage principal est Asaoka Kyôko, trentenaire qui accorde plus d’importante à sa carrière de médecin qu’au fait de trouver chaussure à son pied et n’est donc « toujours » pas mariée. Hé oui, encore le coup de la trentenaire qui bosse trop pour avoir le temps de se caser, on a envie de dire. Mais bon, si ce thème est souvent choisi, c’est bien parce qu’il doit parler à beaucoup de gens, et pas que des Japonais même. Et puis c’est tellement la situation idéale pour qu’il se passe des choses, une rencontre et un coup de foudre avec un journaliste télé par exemple !
Kyôko est jouée par Esumi Makiko, que je ne connaissais pas mais que j’ai globalement bien appréciée. Même si évidemment on n’adhère pas forcément à son comportement et à ses décisions, le personnage n’est pas prévisible et attire facilement la sympathie. Et celui dont elle va bien malgré elle tomber amoureuse, Suga, est donc interprété par Fujiki Naohito. Le genre du personnage lui va très bien : il a un côté ambigü et mystérieux qui va en faire voir de toutes les couleurs à Kyôko. Peut-être pas celui de ses rôles que je préfère (et puis s’il était déjà très craquant à l’époque je le trouve encore mieux avec quelques années de plus ^^), mais ça fonctionne très bien.
Bien sûr, s’il n’y avait que eux deux ça ne serait pas intéressant, parce qu’il faut évidemment de quoi faire des petits triangles ou carrés amoureux, et aussi une personne à qui Kyôko puisse se confier. Le deuxième personnage féminin est donc Mariko, sa meilleure amie, qui est hôtesse de l’air. Elle plaît beaucoup aux hommes et est très sociable, mais a souvent peur d’avouer qu’elle a déjà été mariée et a divorcé. Ce personnage est interprété par Yonekura Ryôko, que je ne connaissais pas non plus (enfin en fait, je connaissais personne à part Fujiki ^^), et là aussi j’ai bien accroché, aussi bien au niveau de l’interprétation que du caractère.
Parmi tous ces gens autour de la trentaine, il y a deux personnages plus jeunes. Le premier est Yabuki, comédien qui travaille aussi dans un bar. Il va tomber amoureux de Kyôko et évidemment notre héroïne ne va rien capter. J’ai bien aimé le personnage, et l’interprétation d’Oshio Manabu marque bien l’évolution de son caractère : d’abord très timide, différents événements vont le faire changer et il va plus que s’affirmer.
Le deuxième personnage plus jeune est la cousine de Kyôko, Yoshie (Sakai Miki). Le personnage est un peu en retrait, c’est peut-être pour ça que je ne l’ai pas apprécié complètement, mais ce n’est pas non plus gênant. Enfin, on a deux autres personnages masculins un peu plus en retrait : Yoshida (Yamazaki Ginnojô), secrétaire d’un homme politique et Fukuda (Yamamoto Keiichi), cuisinier dans un restaurant italien. Là encore, tout fonctionne bien, et si l’histoire n’est pas centrée sur eux ils ne sont pas oubliés à la fin. Ah, il reste un dernier personnage, Akiko, (Tôda Maiko) la fille du « patron » de Yoshida. Elle en pince pour Saga, et Yoshida en pince pour elle, et hop un petit triangle de plus. Le personnage est un peu trop peste pour être sympathique, mais évidemment il ne faut pas que des gentils ^^.
Les personnages sont réussis, c’est ce qui compte vraiment dans ce genre de séries pour qu’on se prenne au jeu et qu’on se demande à chaque épisode qui va se mettre avec qui, et au bout du compte qui finira avec qui. Est-ce que Kyôko va rester avec Suga ou est-ce qu’elle va craquer pour Yabuki ? Mais non, Yabuki il est avec Mariko, mais est-ce que ça peut marcher entre eux ? Hé oui on est en plein dedans et on marche d’autant plus que les situations sont dans l’ensemble crédibles. Et ça se fait même des bisous, pas sur la joue et de plus de deux secondes ! :p Et ça, niveau crédibilité, c’est sûr que ça aide.
Le rythme est constant, il n’y a pas de gros temps mort, ce qui fait que la série se suit très bien du début à la fin (j’ai même parfois enchaîné deux voire trois épisodes ^^). J’ai bien aimé la façon dont le travail des femmes était abordé, y compris par rapport au mariage. La fin est peut-être un peu rapide, mais elle a le mérite d’être une vraie fin.
L’ambiance musicale, composée en majorité de chansons, convient tout à fait au genre et est vraiment sympa. La chanson thème est de Hirai Ken, que j’avais déjà entendu dans Blackjack ni yoroshiku et Hachimitsu to Clover, cette fois la chanson est beaucoup plus rythmée, et je dois dire que là encore c’est bien sympa dans le genre. Et petit détail, c’était sympa de voir des extraits de In the mood for love quand les deux tourteraux vont au ciné ^^.
Au final, même si je n’ai peut-être pas eu le même coup de coeur que pour des séries comme Love Shuffle, Love Revolution remplit tout à fait sa mission et ne décevra pas les amateurs du genre. Les personnages sont réussis, les acteurs sont convaincants (j’aimerais revoir certains d’entre eux mais ils n’ont pas forcément fait beaucoup d’autres drama), l’ambiance sympa, ce qui fait que l’histoire prend bien. J’aime toujours varier les genres, mais des romances dans ce style, quand c’est réussi je m’en lasse pas ! (je vais vraiment finir par devenir romantique :p).
Soyez le premier à commenter