Titre japonais : 薔薇のない花屋
Nombre d’épisodes : 11
Diffusé en : Hiver 2008
Chaîne de diffusion : Fuji TV
Fiche : DramaWiki
Quand je suis tombée sur la fiche de ce drama sur le Dramawiki, je me suis dit tiens, une série pas gaie avec un beau nom, ça doit être bien ! Enfin, plutôt que le côté triste c’est le côté quotidien, réaliste si on peut dire qui me plaisait, et aussi le fait que les principaux acteurs aient plutôt la trentaine, toujours pour alterner avec les séries plus légères et/ou scolaires. Il s’agit d’un jeune fleuriste qui élève seule sa fille parce que la maman est morte en lui donnant naissance. Et un beau jour, il rencontre une jeune femme aveugle devant sa boutique. C’est vrai que j’avais pas vraiment réfléchi à ce qu’il pourrait se passer dans le contexte présenté, mais j’aurais sûrement pas deviné.
Dès le premier épisode, l’histoire prend une tournure mystère/complot à laquelle je ne m’attendais pas du tout, parce que je pensais qu’on allait rester dans un drama du quotidien plus classique. Mais en fait, on se prend très vite au truc ! Bien sûr, c’est très difficile d’expliquer ce qui se passe sans spoiler. En résumé, il y a un gros mystère autour de la relation qu’avait Eiji, le fleuriste, avec la mère de la petite Shizuku. Mais bien sûr, il y a d’autres personnages qui ont leurs secrets ! Et puis il faut quand même bien le dire, il s’agit également de vengeance. Mais le thème est traité d’un point de vue et d’une manière très différents par rapport à Taiyou no Kisetsu ou Kurosagi.
En tout cas, je trouve que l’intrigue est vraiment bien ficelée. Elle repose entièrement sur les décisions des différents personnages, et c’est bien intéressant de voir leur hésitation, leur trouble à faire ou ne pas faire, à dire ou ne pas dire quelque chose. Dans les derniers épisodes, où les événements se précipitent un peu, le dénouement repose sur des révélations faites car tel personnage croit qu’un autre est au courant de la situation, alors que non, ce qui change le cours des choses. Mmmm, pas très clair tout ça, hein.
Je ne connaissais quasiment aucun des acteurs qui jouent dans la série, mais je les ai globalement tous appréciés. Le rôle d’Eiji est joué par Katori Shingo. Certains trouveront peut-être qu’il est mou et que son personnage n’a aucune réaction, moi en tout cas j’ai apprécié sa façon de jouer, la façon dont il parle par exemple. Après, on aime ou pas le caractère du personnage, mais au fil des épisodes on arrive un peu à le cerner et à comprendre ses réactions, même si bien sûr le mystère est maintenu. Takeuchi Yûko est celle qui joue Mio, la jeune femme qu’Eiji rencontre et qui s’avère très vite mystérieuse. Rien à redire, je l’ai trouvée bien convaincante.
Mon grand coup de coeur, c’est pour la toute jeune Yagi Yûki qui joue Shizuku. Elle est vraiment excellente dans le rôle d’une petite fille très mature pour son âge, ses réactions et ses propos paraissent vraiment naturels. Le seul acteur que je connaissais vraiment, c’est Matsuda Shôta. Au début, j’ai été déçue parce que je le trouvais vraiment moins bien, mais en fait c’est pas lui, c’est le personnage. En fait, il joue très bien les petits branleurs, c’est juste que je n’ai pas apprécié Naoya. Bien sûr, il a son rôle dans l’histoire, mais quand même, la plupart du temps je trouve qu’il pète un peu trop l’incruste. Enfin, ça ne gâche quand même pas l’histoire.
Pour ce qui est du « méchant » de l’histoire (le docteur Anzai, joué par Miura Tomokazu), je n’ai pas trop su quoi penser de lui., en fait. Disons que si on a quand même du mal à se dire que sa démarche est justifiée, son personnage et les événements font que ce n’est pas trop une caricature de méchant. Après, on a quelques personnages un peu plus secondaires mais quand même actifs dans l’intrigue. Ils ancrent l’histoire dans le quotidien et lui donnent aussi un peu de légèreté : le « Master » (Terajima Susumu) qui a son café en face de la boutique de fleurs et s’entiche de l’institutrice de Shizuku (Shaku Yumiko), la grand-mère (quoique pas si vieille que ça) qui vient vivre chez Eiji. Un mot sur la musique bien sûr : pas vraiment fan de la chanson du générique, mais les autres musiques sont bien jolies et soulignent efficacement le côté posé et mélancolique sans être trop présentes.
Au final, le drama mêle habilement le côté vengeance/mystère avec le côté quotidien/relations sociales. Il a donc un rythme assez lent (mais je dirais reposant pour pas qu’on y voit une nuance négative) et l’intrigue, diffusée au compte-goutte, est d’autant plus poignante car tous les personnages y sont impliqués émotionnellement. Ce n’est pas larmoyant, le côté noir n’est pas non plus surexploité, ça se suit vraiment bien.
Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog
Je partage ton intérêt pour cette série. En fait, j’ai commencé ce drama un peu à reculons en m’inquiétant de voir une énième romance et j’ai été très agréablement surpris par la beauté et la finesse de l’ensemble. Malgré un rythme assez lent, je ne me suis pas ennuyé une minute. Et que dire de Yagi Yuki?!…
Écrit par : Asa | 23.08.2011
Près de deux ans et demi que j’ai vu ce drama déjà, et j’en garde toujours un bon souvenir. Et puis il m’a permis de découvrir Takeuchi Yûko, qui est décidément une de mes actrices préférées !
C’est clair que la petite Yuki est toute choupi, justement dans ma note sur Natsu no koi wa nijiiro ni kagayaku que je vais publier bientôt, je me fais la réflexion que les enfants qui ont des rôles importants dans les drama sont souvent impressionnants de choupitude et de justesse;
Écrit par : Katzina | 23.08.2011