Eh oui, centième note de mon blog déjà, en un peu plus de quatre mois ! Et ce sera pour décrire une journée mouvementée. Hier, je me lève un peu plus tôt que d’habitude, je prends le bus et le métro qui sont déserts en ce jour férié, ce qui n’est pas pour déplaire, le tout avec un parfait timing. J’arrive à Victoria Station à 8h25 à peine, et je commence à regarder les horaires des départs pour Douvres. Hé oui, je voulais vraiment rentrer en France pour ce week end de Päques de quatre jours, mais ni l’Eurostar ni l’avion n’étaient dans mes prix. Donc, trains pour Douvres…. Contrairement à ce qui est dit dans mon petit livret d’horaires que je m’étais procuré quelques jours auparavant, y’a pas…
Je l’avais senti venir ce coup, car j’avais déjà vu que les horaires donnés sur le site de la National Rail étaient différents de ceux donnés par la Southeastern, la compagnie qui assure les liaisons vers le sud est de l’Angleterre comme le nom l’indique. Pas de train… que faire ? J’ai quand même un ferry qui m’attend et que je ferai mieux de ne pas louper… Bon , ben on essaie une autre gare, Charing Cross, seulement à deux stations de métro heureusement. A peine arrivée au panneau des départs, je vois qu’il y a un train pour Douvres dans dix minutes. Vite vite, allons acheter des billets ! Heureusement, j’ai pu accèder tout de suite à une machine, et hop cinq minutes après j’étais dans ce fichu train, et heureusement car même si je n’ai pas regardé le panneau en détails, il me semblait qu’il n’y en avait pas d’autre qui aurait pu m’amener à temps à Douvres après celui-là.
Après 1h45 de trajet tranquille à travers la verte campagne ensoleillée, me voilà à Douvres. La mer avez les reflets du soleil est très belle. Mais ma mission pour l’instant est de trouver le terminal ferry. Pas sorcier, il y a une navette pour s’y rendre juste devant la gare ! Arrivée au guichet de la compagnie de ferry, je suis extrêment heureuse quand on me dit que mon départ est annulé et que je dois prendre le bateau suivant qui est 1h30 plus tard… Ah ben, en fait, j’étais pas si pressée que ça… Mon livre, mon lecteur MP3 m’ont bien aidée à faire passer cette attente de 2 heures en tout.
Ensuite, nouvelle navette pour aller jusqu’au ferry. Ca faisait longtemps que je n’avais pas pris le ferry, enfin j’ai fait la traversée de la Manche trois fois dans ma tendre jeunesse, à Dieppe, et la dernière fois c’était il y a dix ans. C’est vraiment sympa le bateau, car contrairement au train et à l’avion, il y en a de la place ! C’est vrai que dans ce cas, la traversée est très rapide, mais entre 6 heures passées dans un avion et six heures passées sur un ferry, aucune comparaison je pense. Mais bon, on ne fait pas les mêmes distances… Le ferry était bien plein et bien bruyant, je me suis trouvé un siège près de la grande baie vitrée, et les 75 minutes et quelques de traversée sont vite passées.
Ayé, je suis en France ! C’est vrai que ça ne faisait que trois semaines que j’étais partie, mais ça m’a fait quand même la même impression que quand je revenais du Québec pour des congés après quatre mois passés là-bas. On a une autre conscience de son pays quand on va vivre un peu ailleurs.
Moman et Popa m’attentaient au terminal de Calais, et hop sur l’autoroute pour rentrée à la maison. On a fait une pause sur l’aire de la Baie de Somme, qui est un endroit bien sympa. Si toutes les aires d’autoroute étaient comme ça ! Un beau petit plan d’eau avec canards et poissons, le tout toujours sous le soleil. Et puis moi, j’ai super bien dormi cette nuit !
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