Depuis que j’ai découvert Spitz, j’attendais chacun de leurs nouveaux singles avec impatience, et j’étais vraiment super contente quand la sortie de leur nouvel album a été annoncée. C’est toujours particulier pour moi d’attendre la sortie d’un disque d’un groupe que j’adore, surtout que là c’était la première fois que je pouvais le faire, étant donné que j’ai commencé à écouter le groupe après la sortie de l’album précédent, Sazanami CD.
Etant donné la qualité des quatre singles sorties avant ce Togemaru (Wakaba, Kimi wa taiyou, Tsugumi et Shirokuma/Beginner), je savais déjà que la qualité serait au rendez-vous, et c’est effectivement bien le cas. Après plus de 20 ans de carrière, le groupe est toujours aussi bon et parvient toujours à se renouveler et à varier juste ce qu’il faut tout en restant fidèle à ses mélodies caractéristiques.
Le disque s’ouvre sur Beginner, que j’ai appréciée dès que je l’ai entendue et qui contient tous les éléments que j’apprécie tant chez le groupe : un air enjoué qui a aussi un côté nostalgique, un bon rythme et une ligne de basse bien complexe, une petite ligne mélodique à la guitare super efficace, tout ça nous reste dans la tête dès la première écoute et nous donne envie de fredonner !
Le deuxième titre et premier inédit de l’album, Tankentai, est tout aussi efficace : le riff de guitare super bien appuyé par la basse et la batterie, les « wouhou », je suis vraiment fan. Ensuite on a Shirokuma, sorti en même temps que Beginner. Plus ça va, plus j’apprécie le sorte contraste qu’il y a entre le côté assez dynamique des instruments et la voix plus « planante » de Kusano.
Nous voilà arrivés à la quatrième piste et là, OMG, c’est du lourd ! J’ai absolument adoré Koi suru bonjin dès la première fois que j’ai écouté la version live qui figure en face B de Tsugumi, et j’avais vraiment hâte de découvrir la version studio. Elle est peut-être un tout petit chouia moins pêchue, mais c’est que du bonheur, cette mélodie est juste démente !
La cinquième piste est Tsugumi, que j’ai aussi énormément apprécié dès la première écoute. La recette est encore classique pour le groupe, maisi chaque fois il y a quelque chose qui fait accrocher, une petite subtilité dans le rythme, les lignes de guitare ou de basse, du clavier ou des cordes judicieusement placés, un petit solo efficace, et évidemment la voix de Kusano dont je suis plus que jamais fan.
En sixième position sur le disque, le deuxième titre totalement inédit : Shingetsu. J’ai été conquise directe par les notes de clavier qui tournent en boucle et par l’ambiance si particulière qui se dégage des différentes parties de la chanson. Enorme, quoi !
On retourne en terrain connu avec le septième titre, qui n’est autre que Hana no shashin, également présente sur le single Tsugumi, exactement dans la même version. On peut dire qu’ils abusent un peu de mettre des chansons qui figuraient déjà en face B dans l’album, et c’est vrai qu’ils auraient très bien pu les garder pour une compil de face B (qui est maintenant la chose que j’attends le plus, avec les prochains singles bien sûr ! ^^). Mais vu la qualité des titres, je ne peux pas non plus me plaindre de les retrouver tout de suite ! Parce que j’adore aussi Hana no shashin, l’ambiance un peu country est juste géniale, et l’air tellement entêtant ! Après plus de vingt ans ils sont encore capables de trouver des mélodies comme ça, je pense qu’on peut dire qu’ils peuvent en faire à l’infini ^^.
On arrive dans la deuxième moitié de l’album, où se concentre la majorité des titres inédits : Maboroshi no dragon, dynamique à souhait, Trabant dont j’aime beaucoup le rythme rapide mêlé à une mélodie assez mélancolique. Il y a ensuite Kikasete yo, plus posée et à l’ambiance romantique, et si je devais citer le titre que j’aime le moins sur l’album, ça serait peut-être celui-ci. Mais c’est quand même une très jolie chanson qui a bien sa place parmi les autres, il n’y en a pas une que je n’apprécie pas de toute façon !
Vient ensuite Enishi, dans la même veine dynamique que Maboroshi no dragon, où la basse fait vraiment des merveilles. On arrive déjà à la douzième piste, qui est Wakaba, le premier sorti dans la série de singles qui figurent sur l’album. Plus ça, plus j’adore cette chanson ! Ambiance hyper nostalgique dans la musique comme dans les paroles, elle est vraiment très belle.
Nous voilà ensuite au dernier titre inédit : Dondodon, qui porte très bien son nom. J’adore le rythme bien appuyé dans les couplets, le chant assez rapide, bref, encore un excellent titre qu’on ne tarde pas à fredonner après les premiers écoutes. Togemaru se clôt sur un dernier single, Kimi wa Taiyou, qui ne faisait pas partie de mes titres préférés mais que j’apprécie aussi de plus en plus au fur et à mesure que je découvre ses petites subtilités.
Pour ce qui est du disque en lui-même, le first press n’offre qu’un autocollant reprenant l’image du disque, pas de pochette carton autour du boîtier plastique ou quoi que ce soit. Un peu décevant quand on voit le soin qui peut être apporter au packaging des disques japonais, mais évidemment c’est le contenu qui compte le plus. Et la photo de la pochette est vraiment jolie, tout le livret est chouette, y compris sa matière, un papier épais, un peu brillant et granuleux.
Spitz n’avait déjà plus rien à me prouver c’est sûr, mais cet album est un vrai bonheur et montre que je pourrai encore compter sur leur musique pour les années à venir. J’ai lu que Kusano Masamune avait dit que sa musique était faite pour que les gens puissent s’évader de la vie ordinaire. j’ai toujours vu la musique de cette façon et celle de Spitz remplit ce rôle à merveille. Ils sont juste excellents ! (en toute objectivité, comme tout le reste de cette note d’ailleurs ! :p).
Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog
La principale raison pour laquelle je viens régulièrement sur ton blog ? Je suis sûr de découvrir de faire une découverte musicale qui m’accompagnera quelques temps ^__^. Je ne connaissais pas Spitz et j’avais moyennement apprécié Koi suru bonjin que tu mentionnais dans un de tes précédents articles. Là je crois que je viens d’avoir un coup de coeur pour Wakaba !
Bref, merci beaucoup ! L’article est plutôt bien écrit, on se fait une vraie idée du groupe et surtout on voit bien que tu es une fan :p.
Écrit par : Yensid | 30.01.2011
Ahhh ben j’espère bien que tu vas trouver d’autres chansons du groupe que tu aimes ! Bah je suis sûre que oui, ils sont trop fort ^^.
Je me demandais pourquoi j’avais pas mis Wakaba en chanson de la semaine, c’est tout bêtement parce que quand elle est sortie je n’avais pas encore cette rubrique sur mon blog !
Ca me fait plaisir si mon article est potable, les articles sur les disques ce sont les plus durs à écrire, avec ceux sur les livres et les films. C’est pour ça que j’en fais moins souvent ^^.
Écrit par : Katzina | 31.01.2011
Après t’avoir découvert sur lastfm (lol) je découvre ton blog, j’aime beaucoup !
Et je suis bien d’accord, Togemaru est un album superbe pour s’évader de la vie ordinaire 🙂
Écrit par : warmlikesnow | 05.02.2011
Hé ben, je pensais pas que ça pourrait m’amener des visiteurs, mais j’avais bien fait de mettre l’adresse de ce blog sur ma page Lastfm ! ^^
T’as pas fini d’entendre parler de Spitz ici, et j’espère qu’il y a d’autres choses qui te plairont ! ^^
Écrit par : Katzina | 06.02.2011
J’aime Spitz depuis longtemps mais je ne les suis pas très régulièrement. Je les ai découverts avec « tsumetai hoho » qu’un copain japonais jouait à la guitare, qu’il m’a apprise par la suite.
Je ne crois pas que Spitz jouera en Europe un jour. Ils ne sont pas du genre à plaire à un public ici en France. La plupart des groupes japonais qui viennent doivent avant tout plaire aux filles qui sont pressées de mouiller leur culotte, ou alors ça doit être des groupes avec des filles très mignonnes et tout. Je caricature, mais peut-être même que je n’exagère pas assez.
Je viens de finir une lecture rapide de togemaru. Je n’ai pas été scotché.
Trabant me fait penser à des morceaux japonais des années 80, début des années 90, pour les débuts de couplets.
Koisuru bonjin est une de mes préférées. Ça change de ce que je connais d’eux, et j’aime surtout entre le 29e seconde et la 35e, avec une transition à la guitare entre la 32e et la 35e. C’est peut-être rien, mais je trouve ça génial. Et plus globalement, j’aime comment est construit la mélodie. Le refrain entrainerait un stade entier. C’est peut-être déjà fait !
Continue à écrire. Je te lirai. Je suis content qu’il y ait un article écrit en français sur Spitz 🙂
Écrit par : Thierry | 14.02.2011
Ca me fait super plaisir d’avoir un commentaire d’un fan de longue date !
C’est sûr qu’il y a peu d’espoir que Spitz devienne célèbre en France et y vienne, ils sont trop « normaux » pour ça.
Et c’est chouette de voir que tu partages mon enthousiasme pour Koi suru bonjin. j’espère que tu finiras par bien apprécier aussi le reste de l’album :
Ca fait longtemps que je dois parler du dernier DVD live du groupe, j’espère que j’aurai l’occasion de le faire bientôt. Et puis le mois prochain ils vont sortir un DVD de clips, ça fera un autre prétexte pour reparler d’eux ^^.
Écrit par : Katzina | 18.02.2011