Le week end est passé très vite, pas étonnant, et hier je suis rentrée à Londres pour commencer une nouvelle semaine de boulot. Je suis bien contente d’avoir eu l’occasion de passer ce week end en famille. C’est vrai que je ne suis pas si loin de la maison, que j’étais partie il y a trois semaines seulement et que je ne vais pas rester longtemps, mais vu que quand j’étais au Québec ça coûtait 600 euros de rentrer en France et qu’il fallait que je prenne des congés non payés pour pouvoir rentrer deux semaines (c’est le minimum pour profiter, surtout avec le décalage), ben là quand j’ai deux jours fériés (non payés aussi, je vais vous apprendre les Français à vous plaindre :p), ben j’en profite. La méthode train/ferry/voiture est assez longue (8 heures de voyage en tout) mais elle valait le coup surtout pour le prix.
Ca m’a fait bizarre de retrouver ma chambre chez mes parents, j’y avais passé presque six mois, et là, après trois semaines d’absence, j’ai eu l’impression que ça faisait plusieurs mois que je n’étais pas entrée dans la pièce ! Mes débuts « mouvementés » ici m’ont vite fait oublié toutes les petites occupations et les journées tranquilles passées chez mes parents. Ce genre des situation est vraiment bizarre, je ne sais pas trop pour quel lieu je dois dire « rentrer chez moi ». Ici, je n’ai qu’une chambre, mais c’est là où je vis en ce moment, c’est dans cette ville que je travaille. Mais chez moi, c’est aussi en France. On ne sait plus trop dans quel sens est l’aller et dans quel sens est le retour.
Bien sûr ça me faisait la même chose au Québec, bien plus même. Quand j’étais en France, j’étais super contente bien sûre, je profitais de la famille et des amis, mais je savais que ça n’étais que temporaire, et à la fin j’étais en quelque sorte impatiente de retourner à Sainte Adèle comme j’avais été impatiente de revenir en France. Faut croire que cet apart à moitié vide était quand même chez moi. Ouais, c’est vraiment bizarre d’être expatrié mais pas vraiment fixé…
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