Titre japonais : SCANDAL
Nombre d’épisodes : 10
Diffusé en : Automne 2008
Chaîne de diffusion : TBS
Fiche : DramaWiki
J’ai repéré ce drama au moment où il a été diffusé au Japon l’année dernière et je l’ai mis dans ma petite liste « A voir » (je suis très organisée quand je veux, avec les drama ça rigole pas ! :p). Un petit groupe de quatre femmes, une intrigue derrière tout ça, ça me bottait bien. Et puis du coup, comme ça m’arrive de plus en plus souvent après avoir vu près de cinquante drama, j’ai retrouvé pas mal de gens que je connaissais.
L’histoire est donc comme je le disais autour de quatre femmes, d’âge et d’horizon différents, qui se rencontrent au mariage de Risako, une amie qu’elles ont en commun sans le savoir. Le soir du mariage, l’amie en question va se volatiliser, et les quatre autres vont, « à l’insu de leur plein gré », devenir amies en enquêtant sur cette mystérieuse disparition. Ce concept du petit groupe de quatre femmes qui n’ont rien en commun mais s’unissent pour une cause précise n’a pas été sans me rappeler le roman de Natsuo Kirino, Out, même si bien sûr l’ambiance reste beaucoup plus légère (dur de faire plus noir que Kirino de toute façon ! ^^).
On a donc à la fois un côté suspense, autour de la disparition de Risako, et un côté « société », avec la vie personnelle des quatre femmes. Si dès le départ on voit que certaines ne sont pas complètement épanouies dans leur mariage, les événements vont amener de nombreuses questions sur la signification de leur vie conjugale. Il est question bien sûr d’adultère et autres secrets de couple, du mari avec qui on est seulement pour l’argent et le statut social, de s’occuper des enfants et des tâches ménagères, mais il y a aussi des choses plus sérieuses comme le secret autour du fils de Tamaki.
Parlons des personnages, justement. Tamaki est la « doyenne » de la petite bande et est jouée par Momoi Kaori, la seule des quatre que je ne connaissais pas du tout. J’ai vraiment apprécié le personnage et la façon de jouer de l’actrice. Il y a ensuite Suzuki Kyôka, que j’ai vue tout récemment dans Karei naru Ichizoku. Elle passe du rôle de la maîtresse garce à celle de Takako, la parfaite femme au foyer un peu bourgeoise, avec le serre-tête et le collier de perles (elle m’a fait penser à Charlotte dans Sex and the city). Encore une fois, je l’ai trouvée vraiment convaincante.
La troisième de la bande est Hitomi, rôle interprêté par Hasegawa Kyôko. L’ayant vue dans des rôles très différents (le dernier dans Karei naru Ichizoku), j’ai trouvé qu’elle s’en sortait vraiment bien dans ce rôle de femme qui a un côté très nunuche et est une grande rêveuse même si elle peut sembler très terre à terre. Enfin, la benjamine du groupe est Mayuko, jouée par Fukiishi Kazue, que j’avais déjà vue dans plusieurs petits rôles sans vraiment la remarquer, y compris dans… Karei naru ichizoku (oui, encore, j’ai réussi à placer le nom trois fois, c’est même plus subliminal comme message ! :p). Son jeu n’est pas de ceux que je préfère mais je l’ai tout de même trouvée juste, elle complétait bien la bande.
Du côté des personnages secondaires, Risako, la fameuse disparue (mais qu’on voit quand même plusieurs fois bien sûr ^^) est jouée par Toda Naho, que j’avais bien aimée dans Anego. Son mari, Kukita (Kato Toranosuke), est un personnage vraiment étrange (au bénéfice de l’intrigue), on a vraiment l’impression qu’il a un balai dans le cul mais un moment il se décoince tout seul, ce qui évite d’avoir trop envie de le taper. Le flic de service, c’est Kohinata Fumiyo, que j’ai vu dans pas mal de séries (citons Hero et Attention Please) mais qui n’est jamais dans les rôles principaux. Du côté des maris, j’ai retrouvé Endo Kenichi, et Sawamura Ikki, croisé dans des petits rôles (mais je me souvenais bien de sa tête, vu comment il est chou !). Mode groupie off.
J’ai trouvé que globalement l’enquête était bien fichue car par moments on nous mène l’air de rien sur des fausses pistes et on marche bien. S’il ne s’agissait que de l’enquête, ça aurait peut-être été insuffisant, mais avec les aspects que je viens de citer précédemment et la petite touche de comédie qui fait que le tout ne se prend pas trop au sérieux, ça fonctionne vraiment bien. Bien sûr, on reste dans le politiquement correct, c’est du drama, mais j’apprécie toujours que des questions de société soient abordées, surtout quand il s’agit des femmes. La série est donc un peu à rapprocher de drama comme Anego, parce qu’elle se concentre sur des questions de société liées aux femmes, sauf que là ce n’est plus trouver un mari qui compte, mais quoi faire quand on en a un ! ^^
Pour finir, la série possède une bande sonore plutôt sympa, qui a le mérite d’être variée : il y a bien sûr des compositions originales, mais aussi le Bulls on Parade de RATM qui revient à chaque fin d’épisode (ça met de l’ambiance), un lied de Schubert, un extrait de l’opéra Norma… La chanson thème, je l’écouterais pas en boucle, mais elle colle bien à la série. Au final, j’ai vraiment passé un bon moment avec cette série, que je ne peux que conseiller de regarder à moins d’être complètement rebuté par les thèmes traités.
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