Titre japonais : 深夜食堂 2
Nombre d’épisodes : 10
Diffusé en : Automne 2011
Chaîne de diffusion : TBS
Fiche : DramaWiki
Voir aussi : Shinya shokudou
Complètement sous le charme de la première saison de Shinya shokudou, j’avais bien évidemment prévu de regarder la deuxième saison, déjà diffusée au moment de ma découverte de ce drama hors du commun adapté d’un manga. Comme il ne faut pas abuser des bonnes choses, j’ai préférer attendre un peu pour retrouver l’ambiance du petit restaurant nocturne, et c’est au cours de l’été 2014 que j’ai succombé à la tentation.
Nous revoilà donc, pour dix nouveaux épisodes, à suivre le quotidien du minuscule restaurant nocturne de Tokyo tenu par un discret et énigmatique patron qui prépare à ses clients tout ce qu’ils veulent tant qu’il a de quoi le préparer. A chaque épisode, autour d’un plat différent, se dévoile l’histoire du client qui aime le manger.
Comme pour la saison précédente, je ne peux m’empêcher d’évoquer d’abord le générique d’ouverture de Shinya Shokudou. C’est toujours Omohide de Suzuki Tsunekichi, avec sa voix et sa guitare mélancoliques, qui est utilisée, et c’est parfait ainsi ! La chanson créé une ambiance d’une force formidable associée aux images nocturnes du quartier de Shinjuku (qui elles sont un peu différentes dans la deuxième partie).
Alors qu’en visionnant la première saison je ne savais pas exactement où dans Shinjuku était supposée se trouver la petite cantine du Master balafré, j’ai depuis eu l’occasion de découvrir le quartier en détail. (vous pourrez trouver quelques photos de mes premières balades nocturnes ici et là), et je sais maintenant où se trouvent les minuscules rues jonchées d’enseignes lumineuses du Golden Gai. Cette S2 nous offre davantage de plans extérieurs, et l’on peut donc encore mieux situer le restaurant dans son environnement.
Dès le premier épisode, on retrouve de vieilles connaissances de la saison précédentes, à commencer par Kosuzu le travesti (Ayata Toshiki) Ryû le yakuza (Matsushige Yutaka). On a par la suite l’occasion de revoir aussi Marilyn la strip-teaseuse (Andô Tamae), et l’extravagant Katagi (Odagiri Joe), aperçu maintes fois au comptoir, se voit enfin consacrer un épisode.
La galerie d’habitués du restaurant s’agrandit avec de nouveaux personnages qui ont toujours ce petit côté marginal attachant. On ne se retrouve pas par hasard à manger en pleine nuit dans le quartier des plaisirs nocturnes :). La plupart des acteurs m’étaient inconnus, mais j’ai pu reconnaitre Ichikawa Miwako, Ukaji Takashi, Shiomi Sansei ou encore Mitsuihi Ken, tous croisés plusieurs fois dans des petits rôles.
Les histoires de chacun prennent toujours des airs de petits contes nostalgiques. Si elles tournent toujours autour de la famille ou de l’être aimé, elles sont toujours variées et parviennent à réchauffer le coeur même si elles ont souvent un côté triste. Il y a une des histoires qui m’a un peu moins plu car en partant d’une bonne intention, il enjolive quand même un peu les choses et dédramatise trop le comportement d’un personnage.
Celui qui prépare à manger à ses clients et est le témoin de toutes leurs histoires (toujours incarné bien sûr par Kobayashi Kaoru) reste quant à lui toujours aussi mystérieux ! J’espère que le manga original prévoit de nous en dévoiler plus sur lui, sinon ça serait un peu trop cruel ! Nous verrons si cela avance dans la saison 3 :).
Les plats mis à l’honneur sont toujours d’une délicieuse simplicité. Il ne s’agit parfois même pas d’un véritable plat, parfois d’un simple petit accompagnement comme des légumes marinés. Mais le lien entre goût ou odeur et souvenirs fait toujours mouche.
A l’instar de la chanson d’introduction, la bande sonore instrumentale du drama reste la même. Mais il y a une nouveauté, et pas des moindres : de nombreux épisodes contiennent dans leur dernière partie une petite chanson chaque fois différente chantée par Fukuhara Kimie, que l’on peut même apercevoir un moment assise devant le restaurant avec sa guitare. Ses jolies mélodies rendent l’atmosphère de Shinya Shokudou encore plus délicieuse.
La chanson du générique de fin est signée par le groupe LOVE LOVE LOVE et je l’ai beaucoup aimé. Comme pour celle utilisée dans la première saison, son rythme et sa sonorité tranchent avec le reste de la série, mais sans être non plus en décalage.
Avec son ambiance qui semble hors du temps et ses personnages ordinaires pas tout à fait comme les autres, à la fois au coeur de Tokyo mais dans une petite bulle à part, Shinya Shokudô possède un univers réconfortant dans lequel on aime se plonger et se replonger comme on aime manger de temps en temps un plat ou un petit goûter qui nous rappelle notre enfance. Je regarderai bien sûr la saison 3, mais pas trop vite :).
Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog
Eh bien ça change un peu des dramas habituels et ça me donne envie d’y jeter un oeil quand j’aurai du temps.
Et je suis curieuse de voir les plats !!
Merci
Écrit par : Velveteen | 02.12.2014
C’est bien de laisser de côté tous nos chouchous de temps en temps :). J’espère qu’il te plaira !
Écrit par : Katzina | 06.12.2014