Littérature japonaise 3

shorinzan darumaji

Comme d’habitude j’attends trop longtemps pour faire mes articles littérature, et comme je prends pas de notes, j’oublie tout ce que je veux dire !

Je commence en mentionnant une nouvelle que j’ai lue il y a un bout de temps et que j’avais oubliée lors de ma précédente note. Pourtant, je l’avais bien aimée ! Il s’agit du Chaudron, de Murata Kiyoko. J’ai beaucoup aimé l’ambiance qui s’en dégageait : l’été, la famille, les souvenirs…

On passe ensuite à du lourd, avec Bruine de Neige de Tanizaki Junichirô, connu sous son édition poche Folio sous le titre de Quatre soeurs. j’ai acheté cette édition poche, n’ayant pas les moyens de m’offrir un volume Pléiade, et j’ai pu tout de suite constater que comme je l’avais entendu la traduction avait en effet vieilli, et pas bien. Ce qui m’a le plus agacée c’est en fait la transcription de tous les noms propres, vraiment bizarre. Grande joie donc de pouvoir emprunter la version Pléiade à la bibliothèque des Langues’O pour lire une traduction mieux et plus récente !

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Dans l’histoire de  ces quatre soeurs, qui se déroule dans le Kansai des années 1930, il se passe à la fois plein de choses et pas grand chose. J’ai vraiment adoré l’aspect du quotidien, avec les années qui passent, les saisons qui reviennent, ainsi les différences entre les soeurs, du point de vue de leur caractère et de leur situation. Vu la longueur du récit, la forme est évidemment bien différente des autres oeuvres plus courtes que j’ai pu lire de l’auteur, mais d’un sens on reconnaît bien sa façon de surprendre le lecteur quand on se rend compte comment le roman finit. D’un sens c’est frustrant, d’un sens on se dit qu’il ne pouvait pas en être autrement !

On continue avec un auteur pas moins célébre : Mishima Yukio et son fameux Pavillon d’or. J’ai eu un peu de mal à entrer dans  le récit, et même après, si l’on ne peut qu’admirer la façon dont l’auteur décrit son personnage principal et ses actions et nous amène à une fin que l’on connaît certes dès le départ mais qui n’en est pas moins impressionnante, je n’ai pas particulièrement été touchée par le roman. Peut-être qu’il se prend trop au sérieux, je ne sais pas, mais même si je tenterai le coup avec une autre oeuvre, Mishima ne fait a priori pas partie de mes auteurs fétiches.

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Par contre, j’ai beaucoup apprécié Kitchen de Yoshimoto Banana, ce qui n’est dans le fond pas vraiment étonnant, vu que je suis assez adepte de ce genre d’histoire à la fois tristes et pleines d’optimisme où l’on voit les personnages se remettre de dures épreuvres. Le récit est court, mais écrit de façon telle qu’on parvient vraiment à connaître le personnage principal et à s’y attacher. Une autre auteure dont je lirai très certainement d’autres écrits.

Pour finir, voici les liens vers mes précédentes notes littérature japonaise, si par hasard vous vouliez jeter un oeil à mes lectures antérieures :

Littérature japonaise 1

Littérature japonaise 2

1 Commentaire

  1. Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog :

    « Kitchen » m’attend depuis un moment, d’après tes dires, c’est pas mal du tout, à remettre dans ma PAL donc.

    Écrit par : Lynda | 02.01.2012

    Ca me fait plaisir de voir que tu as été dénicher un vieux billet ! Je n’ai toujours pas eu l’occasion de lire d’autres bouquins de Yoshimoto Banana depuis, mais ce n’est qu’une question de temps ^^.

    Écrit par : Katzina | 02.01.2012

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