Cette semaine, c’était les partiels. Et évidemment, en tant que feignasse d’étudiante, j’avais pas vraiment envie d’y aller ! Mais grâce à la SNCF qui anticipe les désirs cachés de ses usagers, je n’ai pas eu à aller à ma première épreuve qui avait lieu mardi, car c’est ce jour que la gare Saint-Lazare a été fermée de 10h à 19h00 environ et qu’aucun train ne partait de Rouen quand je suis arrivée à la gare à midi. Déjà que ma motivation n’était pas grande, mais dès le début des examens savoir qu’on va aller de toute façon au rattrapage, c’est encore pire. Le seul bon point c’est que comme je n’ai pas pu du tout partir de Rouen, je n’ai pas eu à supporter la foire qu’a dû être le retour en soirée de tous les gens qui avaient pu partir le matin avant que la grève ne commence.
Fort heureusement, le trafic a repris normalement le lendemain et le jeudi j’ai pu donc assister à la suite de mes partiels. Levée à 5h30 pour être sûre d’arriver bien à l’heure pour la première épreuve à 9h… Pour enfin terminer la journée à près de 20 heures. Je quitte la fac en speed pour tenter d’avoir le 20h20. Pas de problème, je l’ai eu, vu qu’il est parti avec près de 40 minutes de retard ! Et on a eu le droit à une bonne vieille rame de RER bleu-blanc-rouge. Pas plus confortable que les gris et orange, mais peut-être qu’elles puent un peu moins… Comme depuis le cadencement, le 20h20 n’est plus direct pour Rouen, ça a encore un peu allongé la sauce…
Vendredi, la première épreuve de la journée était à 10h30, je monte donc dans l’omnibus de 8h09, prête à y finir tranquillement ma nuit. Et là, on nous annonce un départ avec un retard de 10 minutes. Comme il faut généralement ajouter la moitié du temps annoncé, on est parti avec 15 minutes de retard, parce que la loco a été attelée en retard. C’est vrai que c’est tellement pas nécessaire de mettre une loco au bout d’un train qu’on doit facilement oublier de le faire… Le retard n’a pas été rattrapé en cours de trajet, donc j’ai eu un petit coup de speed en arrivant à Saint-Lazare. Non, je ne suis pas arrivée en retard à la fac, mais vu ce qui s’était passé l’avant-veille, je n’avais pas vraiment besoin de ce genre de stress en plus de celui des examens.
J’ai terminé la journée un peu plus tard que prévu (question organisation la SNCF et l’Inalco sont à mettre dans le même sac…), et j’ai de nouveau un peu couru dans le métro pour attraper le 18h50, impatiente de rentrer chez moi pour le week end après ces deux journées très éprouvantes. On est parti à l’heure de Paris. Mais on est arrivé avec 30 minutes et quelques de retard à Rouen, parce qu’une loco cramait dans la gare et qu’on devait attendre la fin de l’intervention des pompiers avant de pouvoir y accéder. Il me semble que les locos s’embrasent aussi facilement que des mottes de foin ces temps-ci. Encore une de moins, bientôt va falloir ressortir celles à charbon pour en avoir assez !…
Trois bons de retard pour ce mois de janvier pour l’instant, et le mois n’est pas encore terminé !
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