[Yakipedia] Bienvenue dans le monde des taiyaki !

taiyaki

Le début d’une grande histoire d’amour

Je connaissais l’existence des taiyaki avant de mettre les pieds au Japon pour la première fois pour les avoir vus plusieurs fois dans des anime ou même des drama. Je me souviens surtout de Kanon, mais il est loin d’être le seul comme vous pourrez le voir dans cet excellent article. À la fin de mon premier séjour en août 2010, j’étais tombée par hasard sur une petite boutique à Asakusa et j’avais pu goûté pour la première fois et pour mon plus grand bonheur la fameuse gauffre en forme de poisson fourrée à la pâte de haricot rouge.

En revenant au Japon l’année dernière pour ce qui s’annonçait être une année en working holiday, j’ai eu la grande satisfaction de découvrir une petite boutique de taiyaki tenue par une petite dame dans mon quartier d’Ekoda. Deux ans après, c’était toujours aussi bon ! De semaine en semaine, j’ai découvert d’autres boutiques dans d’autres quartiers de Tokyo, et ma passion pour les petits poissons est presque devenue une obsession. Les boutiques de taiyaki sont pour moi des véritables repères dans la ville. Je saute de joie quand j’en découvre une au hasard, je suis capable d’aller dans un endroit que je ne connais pas et qui n’est pas tout près si je trouve une adresse intéressante.

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Mais pourquoi les petits poissons ?!

Pour moi, le taiyaki en dit énormément sur la manière qu’ont les Japonais d’aborder la nourriture et les contrastes qu’elle présente : c’est un gâteau qui a des dizaines d’années et qui est basé sur une recette bien plus vieille encore. Alors que Tokyo fourmille d’endroits où l’on peut trouver toutes sortes de nourritures, que les Japonais semblent plus que quiconque être friants des effets de mode et sont capables de faire la queue pendant des heures pour goûter telle spécialité de telle nouvelle boutique parce qu’un magazine ou une émission de télé en a parlé (dernièrement, le popcorn ou les pancakes new-yorkais dans les quartiers fashion comme Harajuku), il existe plein de boutiques qui vendent ces petits poissons connus de tous, de la petite boutique de quartier à la chaîne possédant une vingtaine de boutiques en passant par le petit stand dans un festival.

Et si les taiyaki sont encore là, c’est parce qu’une grande partie de l’offre se plie aux règles en vigueur pour survivre sur le marché de la bouffe ici : se renouveler. Les saveurs de base, c’est bien, mais il faut en proposer d’autres, de façon permanente ou même pour une durée limitée, en s’inspirant d’autres spécialités japonaises ou d’ailleurs ou en tenant compte des saisons. Cette manière de décliner un produit super simple qui contient au départ un ingrédient traditionnel de la pâtisserie japonaise, je trouve ça génial. C’est toujours pareil, mais c’est toujours différent. Même en ne considérant que la saveur de base, le goût et la consistance de la pâte ou du haricot rouge seront forcément un peu différents d’un endroit à l’autre.

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Les principes de base

Comme je viens de le dire, un taiyaki (le tai, c’est poisson, et le yaki, c’est cuit sur plaque chauffante, comme yakitori ou yakiniku), c’est donc une sorte de gauffre en forme de poisson. La pâte peut avoir une consistance et une épaisseur différentes : il y a l’école des usukawa, à la pâte très fine et craquante. Et il y a ceux qui sont plus épais et moelleux, vraiment comme des gauffres ou des pancakes, et qui n’ont apparemment pas vraiment de nom !

À l’intérieur donc, de la pâte de haricot rouge (anko). Les puristes vous diront certainement qu’il ne peut rien y avoir d’autre. Si l’on trouve autre chose que l’anko, ça sera à coup sûr la crème pâtissière (custard). Et moi, j’adore la crème pâtissière, parce que ça me rappelle les desserts de ma maman. Après, les variations sont nombreuses : on peut décliner autre chose que le haricot rouge sous forme de pâte, et on peut ajouter plein d’autres choses pour aromatiser une crème. Et qui a dit qu’on devait se limiter au sucré ? Et qui a dit qu’on ne pouvait pas joiuer sur la forme ? Déjà qu’il n’y a pas qu’un modèle de plaque en poisson, évidemment, mais il y en a qui ont trouvé des trucs encore plus subtils ^^.

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Yakipedia : le programme

En plus d’un an maintenant, je ne compte plus le nombre de boutiques que j’ai visitées, le nombre de goûts que j’ai essayés ou tout simplement le nombre de poissons que j’ai mangés ! Ma chasse aux taiyaki a pris des allures de recherche scientifique, et il est temps maintenant de partager un peu les données récoltées ! Je vais donc vous présenter toutes les adresses que j’ai découvertes sur Tokyo, qu’il s’agisse de lieux que je fréquente régulièrement car ils se trouvent pas loin de là où j’habite, ou de ceux que j’ai croisés au hasard de mes promenades et où je ne suis pas (encore) retournée. Et je vous le dit moi, y’a de quoi faire ! Et dire qu’au début je pensais faire un seul article, ça n’aurait ni queue ni tête :p

1 Comment

  1. Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog :

    Ces petites choses m’ont toujours intriguées mais je n’ai pas encore eu l’occasion d’en goûter!J’attends ta suite d’article avec impatience, histoire d’en apprendre plus sur ces drôles de poissons!

    Écrit par : Nac | 17.12.2013

    Comme tu te doutes si tu viens de temps en temps ici, il va pas falloir être pressé, mais elle viendra la suite, c’est certain ! Faut juste que je finisse à mettre un peu d’ordre dans la manière de présenter le contenu, et dans les photos ^^

    Écrit par : Katzina | 21.01.2014

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