Titre japonais : ファントム -ファントム オブ インフェルノ-
Nombre d’épisodes : 26 épisodes
Année de production : 2009
Licence en France : Aucune
Fiche : Animeka ; ANN
Bien qu’ayant été déçue par mon revisionnage de Madlax et perplexe devant la médiocrité d‘El Cazador (qui a pourtant eu le droit à des DVD contrairement à d’autres séries licenciées par Kaze – noooon j’insiste pas du tout lourdement ! :p), je garde un très bon souvenir de Noir, un de mes premiers anime (et je crois qu’il faudra quand même un jour que je me décide à en faire un troisième visionnage pour écrire un petit billet). Donc il fallait bien que je donne sa chance à une autre production BeeTrain, surtout si elle était chaudement recommandée par plusieurs membres de la blogosphère francophone. J’ai encore eu plus envie de tenter l’aventure quand j’ai lu que l’OST était signée Nanase Hikaru, qui est à l’origine des chefs d’oeuvre de Noein et des jolies mélodies de Scrapped Princess.
Me voilà donc partie pour suivre l’histoire de ce jeune homme et de cette jeune fille privés de leur identité et de leurs souvenirs par une organisation mafieuse qui se sert d’eux comme assassins. Je n’ai pas été emballée plus que ça par les trois premiers épisodes où les deux protagonistes principaux se rencontrent : Ein est évidemment peu avenante au premier abord, et Zwei est juste un mec qui ne comprend pas ce qui lui arrive, ce qui est compréhensible, mais sans surprise.
L’histoire a commencé à éveiller mon intérêt à partir du quatrième ou cinquième épisode, lorsque les choses commencent vraiment à bouger pour nos deux numéros à cause des actions des différents membres d’Inferno, leur « employeur ». S’ensuit une histoire riche en retournements et dotée d’une superbe fin, dont le point fort est de se diviser en parties distinctes qui correspondent à différentes périodes et à différents lieux. On a chaque fois l’impression de repartir au début, et ça donne vraiment une dynamique à la série. Le dernier « arc » est sans doute le plus surprenant, et s’il n’échappe pas aux clichés du genre qu’il « imite », il donne vraiment une touche finale à cette diversité d’ambiances. A noter la présence de deux épisodes récapitulatifs, pour moi totalement inutiles vu la durée de la série. On peut donc presque dire qu’elle fait 24 épisodes.
Au fil des épisodes, on s’attache aux deux jeunes tueurs, et s’ils sont supposés être des pantins ne faisant qu’exécuter des ordres sans avoir la moindre volonté ou le moindre sentiment, on s’aperçoit qu’ils sont bien plus humains que la majorité des membres de l’organisation qui les exploitent. Le scénario y va franchement : quand il doit y avoir des morts, il y en a, quand il doit y avoir des séparations, il y en a aussi.
J’ai apprécié le personnage de Claudia, et il aurait été aussi bien sans être affublé d’une paire d’obus défiant les lois de la gravité. J’ai sûrement encore plus apprécié le personnage de Lizzy, qui semble d’abord rester dans l’ombre et être un peu antipathique mais qui se révèle avoir un rôle primordial.
J’aurais aimé qu’on en sache un peu plus sur Scythe et ses motivations, et surtou sur le big boss d’Inferno, qui est franchement pas charismatique avec sa lavallière et ses cheveux longs à la con. J’ai aussi eu une petite sensation de gâchis face à l’évolution du personnage de Cal, aussi bien au niveau de l’apparence que de la personnalité. Certes, on comprend ses raisons, mais elle est un peu too much bornée quand même, et on se demande pourquoi la personne qui fait l’objet de sa haine ne lui donne pas d’explications plus tôt.
Aucun rapport direct avec le paragraphe précédent, mais je me suis aussi demandé si les pouvoirs des Phantoms étaient supposés être vraiment surnaturels, ou si c’était juste un don exceptionnel. Je ne dis pas forcément que ce point-là aurait pu être plus exploité, mais voilà, je me suis demandé si la série voulait un peu verser dans le fantastique ou pas du tout (peut-être parce que ça m’a traumatisée avec Madlax :p).
Comme prévu, et même au-delà de mes attentes, l’OST est superbe. Nanase Hikaru explore des genres différents qui collent à toutes les différentes ambiances, et les belles mélodies ainsi que les choeurs accompagnent à merveille les moments les plus dramatiques.
Les génériques sont signés Kokia et Ali Project. J’ai beaucoup aimé l’opening 1 et l’ending 2 de Kokia, mais j’ai quasiment systématiquement passé l’ending 1 et l’opening 2 d’Ali Project tellement ça me faisait mal aux oreilles. Ca passait bien dans l’opening de Noir, déjà beaucoup moins dans Shigofumi ou Code Geass, mais là c’est juste n’importe quoi de persister à nous coller leurs horreurs. Appréciation très personnelle certes, mais c’est vraiment dommage de ternir une ambiance sonore parfaite autrement. Au niveau de la réalisation, rien à redire. Je n’ai pas eu d’affection particulière pour le chara design, assez neutre.
Phantom : Requiem for the phantom est donc un très bon anime aux qualités multiples qui font oublier ses petits défauts. Ce n’est pas forcément un coup de coeur personnel, mais c’est clair qu’il m’a suffisamment touchée et intéressée pour que je le conseille. Ne serait-ce que pour l’OST :).
Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog
J’ai bien aimé cette série, il est vrai qu’elle est plutôt bien mise en scène et qu’il y a peu de temps mort.
Je ne pense pas que les phantoms possèdent des véritables « pouvoirs », je crois plutôt qu’ils sont des sortes de « génies du crime » qui ont des capacités physiques et mentales hors normes.
Et je confirme : Noein, c’est le bien.
Écrit par : Buoron | 26.08.2011
Ah, merci pour ton avis sur la question, vu la mise en scène des mouvements dans les combats, je me demandais vraiment.
Je crois que je vais craquer pour la version UK de Noein d’ici la fin de l’année, trop pas cher en plus ^^.
Écrit par : Katzina | 29.08.2011