Titre japonais : グッドラック!!
Nombre d’épisodes : 10
Diffusé en : Hiver 2003
Chaîne de diffusion : TBS
Fiche : DramaWiki
Pour s’entretenir la santé, tout bon fan de drama japonais se doit de regarder régulièrement une série où joue KimuTaku. Le tout, c’est de choisir lequel, parce qu’évidemment il y en a un paquet. Même moi qui ai vu au moins 7 drama avec lui, j’ai encore le choix, surtout parmi les plus vieux. Pourquoi j’ai choisi Good Luck plutôt qu’un autre ? Je l’avais dit dans ma petite liste de drama à voir au printemps dernier, c’est à cause des acteurs qui accompagnent Kimu. Et puis je me demandais s’il portait bien l’uniforme, aussi ^^.
Parce que dans ce drama, Kimu incarne un copilote d’avion, Shinkai. Voilà encore donc un drama dans le domaine des compagnies aériennes, ce qui a priori n’avait pas tout pour me plaire vu que j’avais très moyennement aimé Attention Please. Mais bon évidemment, je me doutais bien que la performance de Kimu aurait moins de mal à me convaincre que celle d’Ueto Aya. Oui, c’est complètement subjectif, mais c’est comme ça ^^. Cette fois, ce n’est pas chez JAL que se déroule l’histoire, mais chez ANA.
S’il a la cote auprès des hôtesses et autre personnel féminin de sa compagnie, Shinkai l’a un peu moins auprès de ses supérieurs, et il a apparemment encore du chemin à faire pour devenir pilote, et un de ses supérieurs plus que stricts, Kôda, ne va pas aller par quatre chemins pour lui dire. Mais la relation entre les deux hommes va au fil des épisodes aller au-delà du simple conflit, à cause de certains événements qui vont survenir mais aussi à cause du passé de Kôda.
A côté de ça, on a bien sûr des personnages féminins : Ogawa, une mécano qui elle aussi semble avoir un douloureux passé, et Togashi, qui est en quelque sorte la doyenne des hôtesses de l’air et qui semble connaître Kôda depuis longtemps.
Dur d’en dire plus sur l’histoire : on ne peut pas dire qu’il ne se passe rien, mais disons que ce qui se passe est sans grandes surprises. Mais en même temps ce n’est pas le genre de drama duquel on attend de grandes surprises. Les acteurs font tous bien leur boulot, ça suffit pour que le drama se suive très agréablement.
Que dire du personnage de Shinkai ? Il n’y a rien qui le différencie des autres personnages de Kimura Takuya, je pense particulièrement à ceux qu’il incarne dans Pride ou Engine, qui sont les deux drama qu’on aurait le plus tendance à rapprocher de Good Luck. Mais bon voilà, c’est Kimu, et forcément quand on l’aime bien ses mimiques, ses regards, sa façon de parler, ça passe tout seul. Après, c’est sûr que s’il avait que des personnages comme ça, ça serait vraiment trop facile, mais je sais déjà qu’il est capable d’autre chose et j’espère que j’aurai l’occasion de le vérifier à nouveau.
C’est Tsutsumi Shinichi qui incarne Kôda, et j’ai vraiment bien aimé le personnage, même si d’un sens il n’est pas du tout original. Le gars super strict, qui ne pardonne rien à personne parce qu’il y a quelque chose qu’il a fait par le passé et qu’il n’arrive pas à se pardonner lui-même, c’est du déjà vu. Mais l’acteur a une certaine classe, on n’en fait pas trop non plus autour de son personnage, et du coup ça fonctionne bien.
Le rôle d’Ogawa est tenu par Shibasaki Kou, et là encore le personnage est vraiment sympathique. Elle évolue dans un milieu très masculin et elle a donc évidemment beaucoup de caractère, mais ce côté garçon manqué n’est pas du tout poussé à l’extrême et donc c’est chouette, ça change. L’actrice n’a pas besoin de talons et de paillettes pour être féminine. Là encore, le passé mystérieux d’Ogawa ne l’est pas tant que ça car on devine très vite de quoi il s’agit, mais le personnage est bien intégré à l’histoire, et le duo formé avec Shinkai est attachant. Et-il besoin de préciser que le duo va se transformer à un moment ou un autre en couple ? ^^
Togashi est jouée par Kuroki Hitomi. Je n’avais vu l’actrice qu’une seule fois auparavant : dans Majo no jôken elle incarne la mère de Hikaru, personnage qui me sort tellement par les yeux qu’il est difficile de dissocier l’actrice du rôle. Mais là, le personnage de Togashi n’a évidemment rien à voir, et j’ai totalement oublié la mère psychopathe, et j’ai trouvé l’actrice vraiment belle et classe. Du coup, j’ai envie de la voir dans d’autres rôles.
Du côté des personnages plus secondaires, on peut d’abord trouver Uchiyama Rina dans le rôle de Fukaura, une jeune hôtesse qui ne prend pas vraiment son travail au sérieux. Elle colle Shinkai (du genre, je m’obstine à ne pas voir qu’il s’en fiche de moi et je suis ridicule) et n’a rien de sympathique, je pense même qu’elle m’aurait franchement agacée si je n’avais pas connu l’actrice avant. Comme je l’aime bien, je trouve dommage qu’on ne lui ai pas donné un rôle qui ait une réelle utilité dans l’histoire, mais j’espère avoir d’autres occasions de la revoir.
Enfin, on peut citer la présence de deux personnages sympathiques dans leur genre qui complètent bien la petite équipe de la compagnie aérienne : Ota, joué par Danta Yasunori, qui a là un rôle beaucoup plus gentil que dans Fumo chitai, et Naito (Takenaka Naoto, l’excentrique Stresemann de Nodame Cantabile), un pilote extravagant que j’ai trouvé bien marrant. Ah, mais il y a aussi Kaname Jun ! On le voit si peu que je l’avais oublié, il joue un des collègues d’Ogawa. Enfin, dans le genre personnage qui dans le fond ne sert à rien mais apporte de la fraîcheur et même un peu de WTF à l’histoire, il y a l’étrange voisine coréenne de Shinkai.
Comme je le disais plus haut, l’histoire ne comporte aucune surprise, mais n’en n’est pas moins plaisante. Evidemment, on retrouve le côté mission et vocation propre à la majorité des drama qui se centrent sur un univers professionnel particulier, mais rien de trop appuyé. Vers la fin, le scénario comporte un détour dont on se serait peut-être passé, mais il retombe bien sur ses pieds, et aucun des aspects de l’histoire n’est laissé en plan quand le dernier épisode se termine.
Du côté de la musique, j’ai globalement bien apprécié l’OST de Satô Naoki : les mélodies n’ont rien de vraiment nouveau mais elles sont bien accrocheuses. L’opening est très réussi, bien dynamique que ça soit dans la musique ou dans les images, et je suis vraiment fan de la chanson de fin, signée Yamashita Tatsurô, que j’avais déjà apprécié dans Long Love Letter. C’est super entraînant, vraiment un excellent thème de fin.
Au final, la seule chose qu’on puisse reprocher à Good Luck c’est son manque d’originalité. Mais s’il utilise des recettes connues, il les utilise bien, et pour peu qu’on apprécie les acteurs qui tiennent les rôles principaux, ça passe tout seul. C’est pas prise de tête, jamais trop dramatique même s’il y a des côtés sérieux, vraiment un bon divertissement que je ne peux pas ne pas conseiller. Même s’il est moins riche en personnages, je l’ai autant voire plus apprécié que Engine ou Pride.
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