Titre japonais : 鹿男あをによし
Nombre d’épisodes : 10
Diffusé en : Hiver 2008
Chaîne de diffusion : Fuji TV
Fiche : DramaWiki
Ca faisait un moment que je voulais revoir Tamaki Hiroshi dans un drama parce que quand même, il est très fort dans Nodame Cantabile. J’ai eu vite fait de choisir ce drama car le thème me paraissait bien intéressant et qu’en plus il y a aussi Ayase Haruka, que je voulais aussi revoir.
Shikaotoko Aoniyoshi raconte l’histoire d’Ogawa, un jeune homme malchanceux qui arrive à Nara pour être prof dans un lycée. En passant un matin dans le parc où se trouvent les fameux cerfs, l’un d’entre eux lui parle et lui annonce qu’il a été choisi pour sauver le Japon, menacé de destruction par le réveil du poisson-chat géant qui cause les séismes et les éruptions. Excellent mélange reprenant des éléments de légendes mais aussi d’histoire réelle du Japon, dans des lieux on ne peut mieux choisis : c’est un vrai bonheur de voir Nara mais aussi Kyôto, les vieux temples et sanctuaires ça change des buildings de Tôkyô, qui constituent plus souvent les paysages qu’on voit dans les drama.
Le côté « je dois sauver le monde » est bien équilibré par le côté comique de la série. Le cerf qui parle à Ogawa est vraiment trop marrant avec sa grosse voix et ses mimiques et le ton reste toujours léger, que ce soit au lycée ou dans l’auberge où habite Ogawa. Si le suspense n’a rien d’insoutenable et que les retournements de situation sont en quelque sorte prévisibles, l’histoire est très bien menée jusqu’au bout et les personnages sont tous sympathiques.
Le rôle d’Ogawa est vraiment différent de celui de Chiaki et Tamaki Hiroshi s’en sort plutôt pas mal. Ayase Haruka qui joue Fujiwara, collègue et colocataire d’Ogawa, a aussi un rôle très différent de celui de Yukiko dans Byakuyakou, mais elle est tout aussi convaincante. Ensuite, j’ai eu la surprise de retrouver Tabe Mikako, la Tamako de Yamada Tarô Monogatari. Toujours en lycéenne, mais beaucoup plus mystérieuse et beaucoup moins exubérante. J’ai aussi pu revoir Sasaki Kuranosuke, que je retrouve toujours par surprise car il a toujours des rôles secondaires mais toujours sympathiques, à l’image de Fukuhara, personnage drôle et décalé qui n’apparaît certes pas si souvent mais contribue beaucoup au charme de la série.
Pour ce qui est de la musique, elle est d’un style « épique » assez particulier, qu’on s’attendrait plutôt à entendre dans un gros film d’aventure. Si je n’apprécierais pas ça dans tous les dramas, ici ça passe bien justement parce que la série ne se prend pas trop au sérieux. Mon année 2009 drama continue donc très fort, j’ai vraiment aimé cette série et ça m’a donné encore plus envie d’aller à Nara et à Kyôto !
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