Titre japonais : ブザー・ビート
Nombre d’épisodes : 11
Diffusé en : Eté 2009
Chaîne de diffusion : Fuji TV
Fiche : DramaWiki
Hé oui, ça y’est, je l’ai fait ! (il y a même plus de trois mois que je l’ai fait, vu le temps que j’ai mis à écrire cette note ! ^^) Moi non plus je n’était pas sûre que ça arrive, même si je l’avais « promis » dans mon troisième top drama de 2010. Si j’ai été bien motivée à un moment par la bonne critique faite par Lynda, j’ai quand même eu de nouveau un moment de doute : un drama où Yamapi a le premier rôle quoi ! Mais non, seulement je l’ai fait et j’ai survécu, mais en plus, j’ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé !
Notre cher Johnny’s incarne donc Naoki, joueur de basket professionnel qui connaît quelques difficultés dans sa jeune carrière. Naoki forme, en apparence du moins, un couple idéal avec Natsuki, chef des pom pom girls de l’équipe et office lady dans l’entreprise dont dépend l’équipe (si j’ai bien compris, car on ne nous dit pas les détails à ce sujet, et je ne maîtrise pas le sujet ^^). La rencontre de Naoki avec Riko ainsi qu’un certain nombre d’événements vont venir chambouler la vie du beau petit couple.
Si j’ai réussi à supporter Yamashita Tomohisa, c’est d’abord parce qu’il fait un peu moins gamin boudeur que dans ses drama précédents. Ca veut pas dire pour autant que c’est devenu un super acteur, il est toujours loin d’être très expressif, mais ça se supporte bien, parce que dans le fond Naoki est un ptit gars sympa, parce qu’on ne le voit pas tout le temps même si c’est le personnage principal, et parce que tout le reste du drama est à la hauteur.
J’attendais beaucoup du personnage de Natsuki, joué par Aibu Saki. j’appréciais déjà beaucoup l’actrice qui a généralement des rôles de « gentille fille », et j’étais donc vraiment contente de la voir dans un rôle de « vilaine fille ». Et je n’ai pas été déçue ! L’actrice sait très bien rendre le contraste entre la façade de fille parfaite que Natsuki se fait auprès de tout le monde et sa véritable nature. Mais le personnage va au-delà de la simple méchante qui fait obstacle à la romance entre les deux héros, et ça le rend encore plus appréciable.
Je n’étais pas du tout sûre de l’impression qu’allait me faire Kitagawa Keiko étant donné que je ne l’ai vue que dans Tsuki no koibito. Mais je l’ai tout de suite appréciée, et ça m’étonne encore car elle a le genre de physique qui m’agace beaucoup généralement. Mais là, elle fait juste ce qu’il faut, et Riko est un personnage très sympa. Elle a son petit caractère, mais aussi ses doutes, et on s’attache forcément à elle.
Il y a bien évidemment d’autres personnages qui vont venir pimenter ce triangle, et on les trouve avant tout dans l’équipe de basket de Naoki. D’abord, l’entraîneur, Kawasaki, qui en pince pour Riko. Et c’est bien la seule chose que je reproche à Riko : elle va finalement préférer Yamapi à Itô Hideaki ! J’ai bien apprécié de revoir cet acteur, même si son rôle n’est que secondaire.
Ensuite, il y a le gentil bleu gaffeur de l’équipe, Shuji. Même s’il a un maillot de basketteur et pas un flingue et un badge, ça revient un peu au même pour Mizobata Junpei. Un rôle un peu stéréotypé donc, mais rien de bien méchant, il devient même assez sympa du fait qu’il fait lui aussi partie des nombreux triangles amoureux et est donc bien intégré à l’histoire.
La colocataire, amie et collègue de Riko, Mai, est interprétée par Kanjiya Shihori. Si comme beaucoup de personnes j’avais pu avoir quelques réserves quant à son personnage de Love Shuffle, je l’ai trouvée tout à fait convaincante avec son look baba cool sur les bords. Mai et Riko forme un duo d’amies vraiment crédible et attachant.
Enfin, j’ai été heureuse de revoir Maya Miki dans le rôle de la mère de Naoki. J’ai toujours vu cette actrice dans des rôles secondaires, mais à chaque fois je l’ai adorée.
En fait, Buzzer Beat ressemble beaucoup à Pride, sans pour autant en être une copie : du sport, de la romance et de l’amitié. Il n’y a rien de totalement imprévisible ni d’inédit, mais la sauce prend vraiment, vraiment très bien. Parce que les personnages sont réussis, comme je viens de le montrer, mais aussi parce que le rythme est assez constant et l’intérêt suffisamment renouvelé.
Le basket n’est dans le fond qu’un prétexte, la plus grande partie de l’histoire se déroule d’ailleurs à l’inter-saison. On n’a donc pas de matches interminables, juste ce qu’il faut. Le sport est avant tout un prétexte pour que les personnages se questionnent sur leur avenir et sur leurs motivations.
Ce qui fait passer une série du rang de sympa à très bonne, c’est la qualité de sa bande sonore. Et c’est le cas pour Buzzer Beat : l’OST est franchement réussie, et la chanson thème des fameux B’z (que j’avais déjà appréciés dans Beautiful Life) est juste super méga entraînante.
Pour finir, un petit mot sur la scénariste : il s’agit d’Ômori Mika, à qui l’on doit Lunch no Joou, Fukigenna Gene, Long Love Letter, Kimi wa petto et j’en passe. Hé oui, rien que ça ! Donc en ait ce n’est pas très étonnant que cette série soit réussie !
Sans être révolutionnaire, ce drama est donc un excellent divertissement. j’avais vraiment hâte de voir la suite, et je n’ai pas mis longtemps à venir à bout des 11 épisodes. C’est vraiment le drama d’été par excellence, et j’ai d’ailleurs beaucoup aimé retrouver un peu les bruits et la lumière de l’été japonais que j’ai pu découvrir moi-même l’année dernière.
Vu que la pilule passe aussi bien même pour les allergiques à Yamapi comme moi, je ne vois vraiment aucun cas dans lequel on pourrait contre-indiquer ce drama ! Après, je me vois pas encore regarder les deux saisons de Code Blue ou Proposal Daisakusen (mais je pourrais peut-être un jour tenter Sore wa totsuzen… vu qu’il y a Esumi Makiko), mais je suis contente d’être allée un peu au-delà de mes a priori, c’était vraiment une bonne surprise, une petite bouffée de fraîcheur bienvenue pour ce début d’année, période toujours un peu déprimante ^^.
Be the first to comment