Titre japonais : エルゴプラクシー
Nombre d’épisodes : 23 épisodes
Année de production : 2006
Licence en France : Dybex
Fiche : Animeka ; ANN
J’avais entendu parlé de cette série il y a bien longtemps, et je m’apprêtais à la regarder en fansub quand Dybex l’avait licenciée. Bonne idée, ça me fera un bon truc à acheter, que je m’étais dit. Le temps passe, j’achète d’autres choses, les cinq DVD sortent. Je fais un concours sur le site de Dybex, je gagne le premier DVD (qui devait être signé par le réalisateur mais qui ne l’était pas, bref), je regarde le premier épisode et je me dis qu’en effet, ça en jette, mais ça sert à rien que je regarde le reste du DVD tant que je me décide pas acheter toute la série. Le temps passe, je regarde de temps en temps le prix des DVD en occas, mais j’ai toujours d’autres dépenses.
Jusqu’à juin dernier, où je commande le deuxième coffret de Fullmetal Alchemist. Et là, je vois qu’il y a plein de choses en soldes, dont l’intégrale slim pack d’Ergo Proxy à 35 euros. Là, j’ai craqué, tant pis si le DVD que j’avais avant me sers plus à rien ^^. Le coffret slim n’est pas si beau que ça, pour ceux qui ont pas le budget pour le coffret collector je conseille donc plutôt le coffret gold (qui est encore moins cher en plus). Y’a pas idée de faire trente-six éditions différentes ! o_O. Bref, j’ai donc pu enfie me mettre à regarder la série.
Dès le premier épisode, j’ai été (de nouveau) assez scotchée par l’univers et tout l’aspect visuel de la série. C’est très beau, les teintes sombres généralement utilisées donnent vraiment du caractère aux personnages et aux environnements. La qualité de la réalisiation se vérifie par la suite, quand le déroulement de l’histoire nous permet de voir des environnements plus variés. Que ce soit l’héroïne Re-L Mayer, les Autoreivs (robots antropomorphes) ou les Proxy, ils ont tous vraiment de la gueule.
Mais ça n’est pas que beau, le scénario suit aussi. Des ingrédients pas forcéments inédits, mais très bien exploités. Le côté monde post-apocalyptique par exemple, et la relation entre humains et robots, la question de l’âme chez ces machines. Je ne citerai que ça sinon je spoilerais méchamment, mais c’est vraiment bien fichu, ça demande un peu de réflexion pour suivre mais ce n’est pas super tordu, on n’a pas l’impression qu’on nous a pondu un truc super compliqué où on dit ah ouah c’est trop bien, alors qu’en fait ça veut dire qu’on n’a pas trop compris ^^.
L’alternance entre des phases d’exploration, des phases de combat et des phases de réflexion si on peut dire, est vraiment intéressante et on ne s’ennuie pas une seconde. J’ai beaucoup aimé l’interlude du 15ème épisode, qui s’écarte de l’histoire et est donc d’un sens inutile, mais c’est vraiment sympa. De la même façon, j’ai bien apprécié l’épisode précédent et le suivant si je me souviens bien. Celui où Re-L et Vincent sont dans une ville déserte, et celui où le Lapin n’avance pas car il n’y a pas de vent. Ils sont vraiment excellents au niveau de la réalisation, ils ne font pas non plus avancer beaucoup l’histoire mais les réalisateurs se font plaisir et maîtrisent parfaitement leur truc, ce n’est pas juste pour boucher les trous, si ça avait été ça ils auraient pu tout aussi bien ne pas se limiter à 23 épisodes.
Les personalités des différents protagonistes, humains ou robots, sont vraiment intéressantes. Vincent Law est au début le genre de personnage agaçant par excellence, très maladroit, tout le temps à bafouiller et à s’excuser. Mais il est au coeur de l’intrigue et son côté mystérieux compense bien. Re-L échappe au rôle d’héroïne modèle, car on ne nous cache pas ses défauts. Pino est tout simplement adorable, aussi bien au niveau de son apparence que de sa voix. J’ai moins adhéré aux personnages de Raul et surtout de Daedalus, mais ils ont bien sûr un rôle essentiel.
Et la touche finale à cet univers, c’est la musique. D’abord, les deux génériques, assez énormes. Excellent de retrouver une des chansons de Radiohead que je connais depuis plus de dix ans (Paranoid Android) comme ending. Et la chanson du générique de début (Kiri, de Monoral) est superbe, tout comme les images qui l’accompagnent. Dans les épisodes en eux-même, la musique n’est pas toujours très présente, mais les différents bruitages créent vraiment une ambiance. Et quand musique il y a, c’est très réussi. J’adore vraiment les deux morceaux qu’on entend le plus souvent (qu’on retrouve dans le menu principal et dans le menu épisodes des DVD).
Une réalisation excellente et maîtrisée mais qui ne cherche jamais trop à en mettre plein les yeux, un scénario intelligent mais jamais trop prise de tête, un univers très beau visuellement et musicalement, que des bons points pour Ergo Proxy, série à voir absolument.
Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog
Ah, je vais moins gentil pour une fois. Je n’ai pas aimé cet anime. Je lui reproche les mêmes choses que toi mais encore plus poussé.
Il y avait de bons trucs mais on ne les retient finalement pas trop vu les défauts 🙁
Écrit par : Méta | 27.08.2009
Hum tu lui reproches quoi au juste ? Parce que là je lui ai pas reproché grand chose, du moins juste des trucs qui sont compensés, alors je vois pas exactement où tu veux en venir ^^.
Écrit par : Katzina | 27.08.2009
En fait, j’ai très mal lu ton article :s Gomen ^^
L’histoire ne m’a pas emballé et j’ai eu beaucoup de mal à terminer l’anime. Je ne suis pas fan des mondes cybernétiques. Le scénario ne va pas au fond des choses.
Je referai peut-être un essai car ca fait déjà un moment que je l’ai vu. Le 2ème visionnage peut changer le point de vue 🙂
Écrit par : Méta | 28.08.2009
T’as tout dis. ^^ Un très bon anime qu’il faut voir.
En plus Pino est trop mignonne! ^^
Écrit par : Toinou | 28.08.2009