Titre japonais : しろくまカフェ
Nombre d’épisodes : 50
Année de production : 2012
Licence en France : Crunchyroll
Fiche : Animeka ; ANN
Même s’il y a sept ans je suivais déjà l’actualité anime d’assez loin (l’ai-je déjà suivi de près ? Pas assez pour suivre plusieurs séries d’une saison en cours en tout cas !), j’avais eu vent de la diffusion de Shirokuma Cafe. J’avais à peu près deviné que sous ses airs mignons ça devait être de la tranche de vie plutôt drôle, et si je n’ai pas vu explicitement que cela était tiré d’un manga cela pouvait aisément se deviner. Sans surprise, il m’a fallu plusieurs années et des circonstances particulières pour que je me mette enfin à regarder la série. J’avais repéré qu’elle faisait partie du catalogue Amazon Prime au Japon et j’ai eu le déclic l’été dernier quand j’ai voulu chercher une nouvelle série que je pouvais regarder sans problème avec Messire, pas encore trois ans à ce moment. Ce fut tout de suite une révélation, et vous imaginez donc ma stupéfaction quand la série a soudainement disparu de l’offre Prime au bout de même pas 10 épisodes vus. Ca sentait quand même vachement fort la conspiration !
Il n’était pas question que je me rabatte sur du fansub pour continuer à regarder la série. Je me tâtais depuis quelque temps pour essayer Netflix, j’ai saisi l’occasion pour rapidement me rendre compte que non, la série ne faisait pas partie de leur catalogue. Sûrement parce que c’est Crunchyroll qui l’a ? Entre les différentes plateformes et les différents pays, c’est assez compliqué. Au final, je n’ai pas trouvé de plateforme facilement accessible (en gros, sans VPN) où je puisse voir la série autrement qu’en achetant les épisodes à l’unité. Enfin si, y’avait peut-être la plateforme de Docomo avec abonnement mensuel ? Je ne sais plus, parce qu’en fait le truc, c’est qu’une autre idée beaucoup plus satisfaisante bien que beaucoup plus coûteuse me trottait dans la tête : il me fallait du support physique ! Le truc, c’est que seule l’édition japonaise existe. Donc ça coûte à peu près trois bras et demi. Jusqu’ici, je n’avais pas de coffrets d’anime en version japonaise (même si je me suis beaucoup tâtée pour ARIA et Natsume Yûjinchô) principalement en raison du prix, et aussi parce que je me disais que justement à ce prix ne pas avoir d’autre langue que le japonais c’était quand même très bête. Mais là en fait, j’expliquerai pourquoi plus tard, ça ne me dérangeait pas du tout de n’avoir que le japonais donc j’étais encore plus motivée à sauter le pas. Et autant le dire clairement, c’est pas non plus quand on a du mal à boucler les fins de mois qu’on le fait !
Deux coffrets Blu-ray pour constituer l’intégrale de la série, prix de vente officiel près de 30000 yens chaque. Heureusement, possibilité de les avoir un peu moins cher sur Amazon (dans les 23000). Pour ce qui est de l’occasion, on ne gagnera que deux ou trois mille yens de plus. Mais j’ai quand même choisi cette solution pour le premier coffret, et j’ai bien fait ! J’ai commandé le deuxième en neuf quelques semaines plus tard alors que notre visionnage avançait déjà bien trop vite à mon goût même si c’était généralement seulement un épisode au goûter les jours de semaine. Et là, c’est le drame, il n’y avait pas le carton rigide avec la moitié de la tête de l’ours sur la tranche autour des 2 boitiers plastiques qui fait qu’on a un vrai coffret et que c’est super joli de faire trôner l’intégrale de la série sur son étagère. Parce que oui, j’ai vu la petite ligne après, c’était que pour l’édition first press. Que j’avais eu la chance d’avoir avec le 1er coffret. Qu’il y ait un truc first press je veux bien, mais qu’on se retrouve avec un coffret qui n’en a plus l’air d’un une fois qu’elle est épuisée, et au même prix exorbitant, c’est très moyen. Je connaissais Avex en tant qu’éditeur musical, notamment pour moumoon, et j’ignorais jusqu’à cet achat qu’ils éditaient aussi de l’animation. Dans les deux cas ils ont parfois des bonnes idées, parfois des choix très discutables. Mon côté maniaque m’a décidée à renvoyer le coffret sans box carton à Amazon, qui m’a remboursé les frais d’envoi car la photo était trompeuse (et aussi car ils prennent soin de leurs clients Prime je pense). Pour être sûre d’avoir cette fois la précieuse boîte, je suis retournée voir du côté de l’occasion, cette fois sur Yahoo Auctions. Après des derniers petits déboires avec le système de paiement japonais, j’ai enfin reçu le deuxième précieux. J’étais tellement émerveillée que je n’aurais presque pas été étonnée que ça se mette à faire de la lumière et que l’ours polaire se mette à parler quand j’ai posé mes deux coffrets l’un à côté de l’autre :D. Depuis ces aventures, Shirokuma Cafe est réapparu dans le catalogue d’Amazon Prime. Ironie ? Oui et non ! Même si j’avais pu terminer mon visionnage sur la plateforme, j’aurais quand même voulu les acheter après ces foutus coffrets Blu-ray, en fait ! Oui, Shirokuma Cafe a été à ce point un coup de coeur pour moi, et si jamais il y en a encore quelques uns qui suivent, je vais vous dire pourquoi ! 🙂
Un jeune panda fainéant ayant assez de se faire râler dessus par sa mère se décide enfin un jour à se bouger le derrière et à se trouver un petit boulot. Il va découvrir juste à côté de chez lui un charmant café tenu par un ours polaire et dont l’un des plus fidèles clients est un manchot empereur. Parmi les autres réguliers, on trouve de nombreux animaux qui travaillent au zoo où notre ours-chat va décrocher un boulot deux jours par semaine pour prêter patte forte au panda à plein temps. Au fil des saisons, nous suivons donc le quotidien à la fois burlesque et attendrissant de la petite bande qui est entourée de quelques humains.
Des animaux anthropomorphes qui parlent, à mon grand âge on connait ça depuis les vieux anime de son enfance et Shirokuma Cafe n’invente donc rien. Mais la série met en avant au maximum les caractéristiques propres à chaque espèce animale pour construire la personnalité des différents protagonistes et pour créer des ressorts humoristiques récurrents. Ce qui est particulier aussi, c’est que les animaux cohabitent dans la ville avec des humains qui deviennent presque au bout du compte eux aussi des animaux comme les autres. A l’instar des pandas et du lama, tous les animaux qui travaillent au zoo le font de leur plein gré comme on ferait n’importe quel boulot. Leur capacité à amuser les visiteurs devient du coup une compétence professionnelle. Vu comme ça, c’est beaucoup plus sympa un zoo :D.
Panda-kun est donc un jeune panda naïf et paresseux qui ne connait rien du monde et ne s’intéresse à rien d’autre que ses feuilles de bambou. Il a aussi un côté imbu de lui-même car il sait que les gens le trouvent mignon.
Penguin-san, grand amateur de café moka passe une bonne partie du temps à se plaindre et à raconter ses déboires amoureux. Deux grands mystères l’entourent : que fait-il dans la vie, et surtout comment fait-il pour se percher sur son tabouret au comptoir du Shirokuma Cafe ???
Shirokuma-san est un patron discret malgré son imposante silhouette, très attentionné avec ses clients. Mais derrière cette façade très sage, c’est un grand blagueur friand de jeux de mots et qui adore taquiner un de ses amis en particulier.
Sasako-san est la serveuse du café. Elle fait de son mieux pour sympathiser avec la clientèle animale qui la décontenance parfois, mais pas autant que son patron :D.
Grizzly-san n’est pas la patience incarnée, et avec sa grosse voix on l’entend venir de loin. Malgré son côté bourrin, il a un grand coeur. Il connait Shirokuma depuis tout petit et le duo qu’ils forment tous les deux est exquis. Quand il n’hiberne pas, il tient un bar et fait de la moto. Il dégage énormément de charisme aux yeux de notre jeune Panda-kun.
Jôkin Panda-san (littéralement, le panda en CDI, en opposition à Panda-kun qui est en baito à temps partiel) met du coeur à l’ouvrage pour distraire les visiteurs du zoo. Il va devoir lutter contre sa nature de fainéant et prendre un deuxième petit boulot pour pouvoir subvenir aux besoins de sa grande famille.
Handa-san est employé au zoo, c’est lui qui est en charge des pandas et ceux-ci lui en font voir de toutes les couleurs. C’est l’incarnation du gars super timide qui n’a pas du tout de succès auprès des filles et il a des loisirs assez particuliers, le plus important étant nettoyer sa salle de bains.
Lama-san n’est malgré son air fier, ses grands yeux et sa voix de beau gosse pas très populaire au zoo. Zôgame-san, la tortue terrestre, et Namakemono-kun, le paresseux, sont très lents chacun à leur manière. J’ai vraiment eu un petit coup de coeur pour ce paresseux si gentil et plein de bonne volonté malgré toutes ses limites physiques !
On apprend à connaître aussi la famille de Panda-kun, en particulier sa mère, Panda-Mama, ménagère hors pair qui fait des ravages avec son aspirateur, et sa petite soeur Mei Mei. mignonne ado piailleuse qui va avoir un crush assez inattendu.
On peut aussi croiser un panda roux, plusieurs espèces de manchots cousins de Penguin-san qui vont se trouver des occupations assez hilarantes, un fourmilier toujours très excité, un lion, un loup apprenti boulanger, un tigre qui tient une pâtisserie japonaise (parce que Toraya oui !), un kangourou arboricole torréfacteur assisté d’une redoutable équipe d’écureuils d’Ezo, et j’en passe. Mention spéciale pour la bande de porcs-épics apparaissant dans un contexte très particulier qui m’a tellement fait rire !
Enfin, du côté des humains, il ne faut pas que j’oublie Rin Rin. Contrairement à Handa-san, il est super populaire, sauf aux yeux de celui qui compte le plus pour lui. Cette obsession m’a pas mal rappelé celle de Maa-kun dans Ebichu, en version très soft bien sûr :D.
Dans le pur style tranche de vie, il n’y a pas de grande intrigue dans Shirokuma Cafe. Chaque épisode est divisé en deux parties distinctes qui se penchent sur tel ou tel événement de la vie d’un des personnages ou du calendrier. Le hanami, Tanabata, une excursion à la mer ou un festival de quartier en été, la fête du sport, Halloween, Noël, la Saint-Valentin ou encore Setsubun, le Hina Matsuri, même quand on a vu ça maintes fois dans des fictions japonaises, notamment en contexte scolaire, on ne peut que rire devant les aventures loufoques des nombreux protagonistes. Et en même temps, sous ses airs innocents, Shirokuma Cafe est aussi un vrai petit éloge de la différence : malgré un caractère et des aptitudes différentes, chacun accepte l’autre même s’il y a parfois des accrocs. La forme animale de la majorité des personnages n’est qu’un prétexte pour mieux véhiculer des sentiments tout à fait humains et universels. C’est si touchant de voir Shirokuma-san, Penguin-san et Panda-kun devenir amis, de se rendre compte que le si égocentrique Panda-kun finit par s’émouvoir pour autre chose que des feuilles de bambous ! 😀
Si une partie passe quand même par le visuel, l’essentiel de l’humour de Shirokuma Cafe se situe dans ses dialogues croustillants. Au moment de commencer la série, je pensais qu’elle n’était pas disponible en-dehors du Japon, et je me disais que ça s’expliquait certainement par la difficulté à l’adapter dans d’autres langues. Mais en fait si, Crunchyroll l’a traduite en anglais, en français et certainement dans d’autres langues. A cause des restrictions géographiques je n’ai pas pu vérifier du tout, mais j’ai pu avoir un petit aperçu de la VOSTF grâce à un fan. C’est très paradoxal de dire ça vu ma formation à la traduction, et ça peut paraître vachement élitiste, mais je trouve que Shirokuma Cafe est un excellent exemple pour montrer les limites de l’adaptation pour un public étranger. Aussi bonne soit la traduction, il y a forcément quelque chose qui se perd, ne serait-ce que la spontanéité, tellement il y a de jeux de mots et de références. L’exemple le plus parlant est certainement les jeux de mots récurrents illustrés de Shirokuma-san. Du coup oui, même si mon niveau de production orale en japonais est toujours très pourri malgré les années, je suis vraiment contente que ma capacité de compréhension soit assez bonne et m’ait permis de saisir l’essentiel des subtilités des dialogues.
Même si ça fait plus de 15 ans que je regarde des anime et que j’ai vu une bonnes centaine de séries, je suis toujours à peu près aussi nulle pour juger des qualités techniques d’un anime. Et puis en plus vu comment je suis convaincue par le contenu j’ai du mal à être objective sur le contenant :D. Vu qu’on est dans de la tranche de vie qui se déroule dans un nombre de lieux assez limité, c’est clair que les décors ou l’animation ne sont pas l’argument principal de Shirokuma Cafe. Mais globalement j’ai bien aimé les tons de couleurs et, comme dans beaucoup d’autres productions, j’ai été sensible aux effets de lumière dans certaines scènes en extérieur. Et puis surtout, l’apparence des animaux est tellement géniale ! Ils sont vraiment anthropomorphisés au minimum, les animaux supposés marcher sur quatre pattes comme le lama le font toujours, même s’ils s’assoient à un comptoir de café. Chaque espèce garde sa propre manière de se mouvoir, les traits des visages sont fidèles à ceux d’un animal réel et sont d’un sens très simples, mais en même temps tellement expressifs, et cela contribue à rendre chaque animal très attachant.
Juste pour une petite pause mignonitude, voici deux bébés manchots qu’on croise régulièrement et qui m’ont vraiment fait marrer, et Shirokuma et Grizzly petits 🙂
Tous les éléments sonores de l’anime Shirokuma Cafe contribuent à créer un univers bien particulier et m’ont énormément plu, à commencer par les voix. Elles sont toujours une composante incontournable d’une série, et jouent un rôle encore plus important quand l’histoire est beaucoup plus basée sur les dialogues que sur l’action. Là, les voix des personnages sont vraiment excellentes et reflètent extrêmement bien le caractère de ceux-ci. En entendant Penguin-san, j’ai rapidement réalisé que je connaissais la voix de son seiyu. J’ai eu tout de suite en tête Natsume Yûjinchô, mais non même avec le côté gouailleur, ce n’était pas pareil que Nyanko-sensei. J’avais pourtant raison de penser à cette série, car Kamiya Hiroshi est celui qui fait la voix de Natsume Takashi. Et aussi de Takemoto dans Honey and Clover. Le même seiyu dans 3 de mes références ultimes (parce que oui, on en est à ce niveau ^^), c’est vraiment super. La voix posée de Shirokuma-san, la voix brailleuse de Grizzly-san, celle lente et presque chantante de Namakemono-kun, elles se reconnaissent toutes à coup sûr !
L’OST est somme toute classique dans son genre mais n’en est pas moins d’une efficacité remarquable. Les mélodies mettent souvent en avant les instruments à vent, on a un petit peu d’erhu pour les musiques des pandas, le tout soulignant discrètement le côté comique ou la tranquillité du quotidien. La courte mélodie que l’on entend deux fois par épisode avec le titre de l’histoire qui va suivre est un des nombreux petits éléments qui donnent une identité unique à la série. Et puis, le titre en question est annoncé en choeur par les personnages. On retrouve le même genre de petites mélodies pour les eyecatches.
Shirokuma Cafe dispose de trois openings différents, et j’ai beaucoup du mal à dire lequel est mon préféré. Le premier a clairement les images les plus fun (j’aurais tellement aimé trouver une vidéo, tellement énorme la voiture qui se transforme !), la chanson Boku ni invitation n’est pas spécialement mon style mais elle est très entraînante. Pour le deuxième opening j’ai pu reconnaître le groupe Clammbon, que je connais un peu, et la chanson Rough & Laugh est vraiment très chouette. Pour le troisième opening, je me suis dit hmmm je connais cette voix ! Et puis mon cerveau a essayé de m’envoyer le message comme quoi je disposais d’une info à propos de la chanson enterrée quelque part… Je loupais toujours l’écran des crédits concernant la musique et du coup c’est au bout de la troisième fois que j’ai enfin tilté que c’était Rie fu et qu’effectivement, j’avais lu à l’époque de la diffusion de Shirokuma Cafe qu’elle allait faire une chanson pour la série. Pour ma défense, elle est en duo avec une autre chanteuse donc c’est plus dur de se concentrer sur sa voix. Non, en fait, j’ai aucune excuse. Je connais cette artiste depuis plus de dix ans, j’ai tous ses albums, je l’ai vue un paquet de fois en concert, j’ai honte XD En tout cas, You & Me est une chanson toute enfantine qui illustre très bien le côté mignon de la série.
Trois endings pour 50 épisodes, c’est déjà pas mal, mais du côté des endings, la série fait bien plus fort puisqu’il y en a 12 différents ! Chacun met en vedette un des personnages, et chaque chanson est chantée par le seiyu du personnage en question et dispose de paroles très « personnelles » :D. D’habitude, je ne suis pas particulièrement sensible aux chansons chantées par les seiyu, mais là j’ai trop adhéré au concept. Les chansons sont toutes d’un style différent, et visuellement c’est très varié d’un ending à l’autre, du coup pour moi ça fait vraiment partie du concept de la série. Il y a par exemple du rock pour Grizzly, de l’enka qui convient parfaitement pour la complainte de Handa l’éternel célibataire, un Lama-mambo qui est certainement l’un de mes préférés dans le genre fun, une très jolie balade pour Sasako, quelque chose de très planant pour le paresseux, un truc très idol survoltée pour Mei Mei… Tous les 4 épisodes en moyenne, c’était la surprise de la découverte !
Il reste un élément des épisodes de Shirokuma Cafe qui contribue à créer une petite ambiance unique : la séquence de preview du prochain épisode. La plupart du temps, on voit très logiquement à ce moment de brefs passages de l’épisode à venir, soit avec les dialogues tels qu’ils seront, soit avec une narration. Mais là, en fait, on a l’ours polaire, le manchot et le panda qui racontent un peu n’importe quoi en voix off, tout sauf ce qui se passera dans le prochain épisode ! En guise d’image, quelques plans en prises de vue réelles avec des petites silhouettes en carton des personnages en question. Les lieux que l’on peut deviner derrière les personnages sont certainement tous plus ou moins dans les environs du studio d’animation qui a produit la série, du moins quelque part dans Tokyo. Dans un des épisodes, on voit des trains d’une des lignes Seibu, et dans un autre carrément la tour radio de Tanashi, située dans ma ville de banlieue ! Je n’ai pas été étonnée que le siège du studio Pierrot soit à Musashino, tout près de la gare de Kichijoji, donc à 7km de chez moi (même si j’ai peu de connaissances en la matière il me semble qu’il y a énormément de studios dans l’ouest de Tokyo, que ce soit Koganei, Nerima ou Suginami).
Comme l’anime Shirokuma Cafe est adapté d’un manga, j’ai bien évidemment voulu en savoir plus sur le manga en question, dans l’optique de le lire bien sûr, mais aussi pour savoir s’il était encore en cours et s’il y avait une quelconque possibilité que l’anime ait un jour une suite. Oui, effectivement, le manga est toujours en cours (le dernier tome est sorti en mai), mais d’après ce que j’ai pu lire, ça s’annonce compliqué pour avoir une suite. En effet, lors de la production de l’anime, les choses ne se sont pas bien passées pour la mangaka Higa Aloha, ce qui l’a carrément poussée à mettre fin à son contrat avec son éditeur et à continuer la publication du manga chez un autre. Il faudrait voir les détails, mais pas certain du coup que l’auteure veuille de nouveau confier son oeuvre à la même équipe pour une suite animée. J’aime tellement cet anime que l’idée que l’auteure originale ait un problème avec me chagrine, mais c’est une raison de plus pour lire le manga et me faire mon idée ! J’ai acheté tous les tomes d’occasion, ils sont superbes, et ils sont en grand format ! Puisque parfois des miracles ont lieu, je continue d’espérer qu’on ait un jour un Shirokuma Cafe 2. Parce qu’après tout, on va avoir une S3 à Chihayafuru. Parce que Mushishi a eu une suite pas mal d’années après la S1. Parce qu’on a un remake de Fruits Basket. Parce que des vieux manga comme Banana Fish sont adaptés aujourd’hui.
Même si cela paraîtra peut-être exagéré pour une simple tranche de vie avec des animaux mignons et un peu débiles, je n’hésite donc pas à ajouter Shirokuma Cafe à mon petit panthéon anime personnel, aux côtés de séries comme Aria, Mushishi et Honey and Clover, pour ne citer que les adaptations de manga qui me tiennent le plus à coeur. Je pense que c’est l’anime qui m’a fait le plus rire, et cette insouciance, ce cocktail improbable mais parfait de mignonnerie et d’absurde, ça fait tellement du bien ! C’était tellement dur après avoir terminé la série ! Est-ce que je regrette de ne pas l’avoir regardée avant ? Pas vraiment, parce que je pense que j’avais plus besoin d’avoir un coup de coeur anime de cette envergure en 2018 qu’en 2012. Je suis tellement heureuse d’avoir découvert cet univers avec ces personnages si attachants, de savoir qu’il reste là à portée de main, prêt à me faire rire et à me réconforter !
A voir, à revoir pour tous ceux qui aiment de près ou de loin la tranche de vie et l’humour décalé. J’aurais pu citer des dizaines d’exemples de scènes qui m’ont fait rire, mais je préfère laisser le plaisir de la découverte entier 🙂 Et malgré ce que j’ai pu dire par rapport à la traduction, même si on a besoin de sous-titres ce n’est pas du tout une raison pour se priver ! Pour ma part, j’ai décidé de prolonger le plaisir avec les drama CD (première fois que je m’intéresse à ça, il y en a pas moins de 7 !), j’ai ajouté à ma collection les deux disques de l’OST et je suis allée deux fois au Shirokuma Cafe de Takadanobaba :).
Toute une aventure pour acquérir ces coffrets ! En tout cas, ils sont superbes ! Les mangas rendent très bien aussi. 😀
Je ne connaissais pas du tout cet anime, je l’ajoute de suite à ma wish. Et on peut toujours espérer une suite (je n’y croyais plus pour Chihayafuru !).
Merci d’avoir eu le courage de lire tout ça 😀
J’espère que l’ours polaire et sa bande te feront autant fondre que moi !
J’ai hâte pour la S3 de Chihayafuru, j’espère qu’elle ne sera pas plus retardée ! 🙂
Oh … C’est vraiment trop mignon !! Faudrait que je trouve cela pour mes neveux!! Merci pour la présentation.