[Expo] Festival Normandie impressionniste 2013 à Rouen : Éblouissants reflets

shorinzan darumaji

Après un premier billet consacré à l’expo Hiramatsu à Giverny, que j’ai eu le grand plaisir de voir repris dans la newsletter du site du festival, je continue ma petite série de billets sur Normandie impressionniste même s’il est presque trop tard. La première expo que j’ai faite vu que j’étais sur place à même pas 300m (ça paraît bizarre maintenant d’écrire ça en étant si loin ! ^^), c’était celle de Rouen.

L’expo de la première édition du festival Normandie impressionniste proposée par le Musée des Beaux-Arts de la ville s’intitulait Une ville pour l’impressionnisme – Monet, Pissarro et Gauguin à Rouen. Cette fois-ci, l’exposition se penchait sur un thème récurrent des tableaux impressionnistes : les reflets sur l’eau.

Preuve des multiples facettes du sujet, l’exposition est divisée en une bonne douzaine de parties correspondant à un lieu, un thème, un peintre, une figure en particulier. Même qu’il n’y a pas de la peinture ! On a aussi le droit à un peu de photographie, et pour le peu que j’y connais, c’est toujours intéressant de voir les deux arts mis en parallèle, surtout pour cette période.

J’ai pu avec grand plaisir revoir des tableaux déjà admirés dans d’autres musées ou d’autres expositions, c’est vraiment quelque chose que j’adore quand je vais voir de la peinture. Il y avait par exemple le Camaret, Clair de lune et flottille de pêche de Maximilien Luce qui faisait partie de l’expo Cross de Marmottan.  Autre catégorie, les tableaux faisant partie de séries dont j’avais déjà vu d’autres toiles, mais pas celles exposées en question. C’était le cas des vues de la Seine en crue de Sisley.

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Et puis évidemment, il y a les œuvres que je ne connaissais pas du tout, comme le Canotier ramenant sa périssoire de Caillebotte avec son étonnant cadrage qui ne laisse pas du tout voir le ciel mais seulement son reflet dans l’eau. Mais la révélation de cette exposition a sans doute été pour moi un tableau de Jean-Louis Forain. J’avais déjà croisé plusieurs fois ses œuvres dans des musées et je m’étais dit que si ça n’était pas un des plus connus, ça n’était pas par hasard si on le voyait si souvent. Et j’ai trouvé que les couleurs et la lumière de son Madame Forain pêchant à la ligne étaient tout simplement superbes.

Vu la quantité d’œuvres de Monet présentes, on a parfois presque l’impression que l’exposition lui est dédiée,  ce qui est un peu inévitable vu le thème et qui n’était bien sûr pas pour me déplaire. L’Etretat, soleil couchant venu de Caroline du nord pour l’occasion est particulièrement magnifiques avec ses teintes vertes et roses.

Un beau moment à passer dans le musée rouennais ! Ce n’est pas encore cette fois que j’aurais pris le temps de refaire un tour dans les collections permanentes. J’ai aussi regretté qu’il n’y ait pas de cartes postales du tableau de Forain ou d’autres. Comme question budget et place, je n’achète pas les catalogues, j’aime bien en prendre comme petit souvenir !

Même si le festival sera fini d’ici là, je ne manquerai pas de dire deux mots sur les expositions de Caen et du Havre :).

1 Comment

  1. Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog :

    Même coup de foudre que toi pour « Madame Forain pêchant à la ligne » que je me suis empressée d’aller acheter en carte postale.

    Écrit par : Anne | 24.09.2013

    Han, vraiment, ils avaient des cartes ?! J’ai cherché pourtant, et je la connais la boutique ! Conspiration ! :p

    Écrit par : Katzina | 25.09.2013

    Vraiment oui il y avait cette carte. Une conspiration contre les gens qui désertent la Normandie !

    Écrit par : Anne | 26.09.2013

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