Cette série dont le dernier tome est sorti le mois dernier est une oeuvre d’Ai Yazawa, bien sûre très célèbre pour Nana, mais que j’ai aussi énormément appréciée pour Gokinjo et Paradise Kiss.
Je ne suis pas un ange est une oeuvre encore antérieure à ces deux séries, mais le style de l’auteur est déjà bien là, tant au niveau du caractère des personnages que du dessin. L’histoire est plus classique que dans les autres séries de l’auteur : une lycéenne, ses camarades, ses amours bien sûr, mais sans le côté « artistique » (mode ou musique) que l’on trouvera par la suite. Mais l’histoire est tout de même très bien menée et très agréable à lire. On réalise aussi qu’elle a très bien vieilli, et c’est assez amusant de lire une histoire où les personnages n’ont pas de téléphones portables. C’est tout con, mais cela change vraiment les contacts entre les personnages, surtout dans les shôjo !
On s’identifie en effet très facilement aux différents personnages, très simples et donc très réels. Vouloir être heureux, vouloir rendre son etourage heureux, ce sont peut-être des trucs tout bêtes, mais que tout le monde peut souhaiter, même sans être une lycéenne de 17 ans ! Le seul reproche que j’aurais à faire, c’est que dans l’ensemble tout est peut-être un peu fleur bleue et que, malgré tous ses doutes, l’héroïne (Midori) reste la fille la plus populaire de son lycée et tout le monde l’aime, ce qui peut quand même freiner l’attachement et l’identification au personnage. Mais ce défaut est bien rattrapé par les personnages secondaires, que l’on prend autant de plaisir à suivre et qui enrichissent beaucoup l’histoire.
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