Mon arrivée au Japon

Mardi 31 juillet, 5 heures du mat, après une courte nuit, le grand jour du départ est arrivé. J’y avais tellement pensé que j’avais l’impression que ce jour était déjà passé dix fois, mais en fait non. Les aurevoirs des jours précédents n’ont pas été nombreux, mais pas plus faciles pour longtemps, et il me restait les derniers à faire à l’aéroport…

Le voyage

Mon vol s’est fait sur Austrian Airlines via Vienne, et à part l’hôtesse qui a commencé à me dire d’enlever mon ordi de ma valise cabine car elle était trop lourde (seulement 8 kg autorisés sur cette compagnie) et le vol Paris-Vienne qui est parti avec près d’une demie-heure de retard au final (j’avais l’impression que l’embarquement n’en finissait pas !), une fois que j’étais à bord du gros Boeing pour Tôkyô tout s’est bien passé. Tellement qu’on est arrivé en avance ! J’avais bien imaginé arriver en retard, mais pas en avance ! Les formalités d’immigration ont été réglées en 10 minutes, j’ai eu ma carte de résident. Pas attendu non plus trois plombes pour mes valises, et elles étaient toutes les deux là.

Résultat, je pensais que ça serait compliqué de quitter Narita avant 9 heures du matin, mais à 8 heures à peine tout était réglé ! Pour rejoindre Tôkyô, j’ai opté pour le limousine bus plutôt que pour une des différentes solutions rail et je ne l’ai pas regretté ! L’équipe nous met les bagages en soute et pas besoin de s’en préoccuper pendant le trajet. Le car était loin d’être plein alors j’avais 2 places pour moi, j’ai gardé mon bagage à main à côté. Le paysage que l’on peut voir en cours de route n’est pas beau en soit, car il est majoritairement industriel et commercial, mais on peut dire que c’est intéressant. Et puis on passe devant Disneyland ! :p.

Enfin, surtout, on passe près de la grande roue où montent les personnages de Honey and Clover quand ils vont faire une croisière dans la baie de Tôkyô (si les photos sont toutes bleues, c’est à cause des vitres du car ^^). J’ai pensé à 1Q84 de Murakami Haruki quand j’ai vu un panneau indiquant la ville d’Ichikawa. J’y ai repensé ensuite quand on s’est retrouvé sur une voie rapide surélevée et que j’ai vu un escalier de secours. Et le soir à nouveau, quand j’ai vu que la lune était pleine mais que je n’arrivais pas à la voir bien à cause des bâtiments (mais il n’y en avait qu’une ^^).

Premier repas et  signature du contrat de location à Shinjuku

Après une petite heure et demie de trajet, je suis arrivée à la gare de Shinjuku, où m’a rejoint une de mes correspondantes japonaises. J’étais super contente d’avoir quelqu’un pour m’accueillir ! D’abord, nous avons déposé deux de mes trois valises à la consigne automatique (comment ça, ça rappelle un autre roman japonais ? ^^) pour être plus libres de nos mouvements (et celle qui me restait, c’était assez dur de la traîner par cette chaleur !), et nous sommes allées déjeuner.

En chemin, nous sommes passées par des petites allées bordées de restaurants, il y avait peut-être le Shinya Shokudou ^^. Il faudra que j’y retourne pour prendre des photos, là bizarrement avec l’ombrelle et la valise j’avais pas assez de mains ! ^^. Nous avons mangé dans un resto qui s’appelle Mimiu (avec un ptit lapin sur l’enseigne, trop mignon !). J’ai pris des soba froids et c’était très bon, exactement ce qu’il faut quand il fait chaud ^^. 

Après ça, direction le  bureau de l’agence de guesthouses pour signer le contrat de location de ma chambre. J’ai pu reconnaître un croisement sur Meiji-doori où j’étais passée il y a deux ans. Shinjuku n’est pas le quartier où je suis le plus venue, mais j’ai déjà pu faire le lien entre différents endroits du quartier, ce que je n’avais pas eu le temps de faire lors de mon premier séjour. 

Aucune mauvaise surprise pour la signature du contrat (je reparlerai sûrement en détail de l’entreprise si tout continue à bien se passer ^^). J’ai compris tout ce qu’on me disait, aucun soucis. C’est si j’avais eu des questions à poser que ç’aurait été plus compliqué ^^. Donc j’étais bien contente d’avoir une japonophone avec moi même si ça n’était pas forcément prévu. On avait convenu de manger ensemble, mais je ne savais pas si elle serait dispo après. Mais si, et elle est tellement sympa qu’elle m’a proposé de m’accompagner jusqu’à ma chambre avec toutes mes valises, alors que je pensais y aller d’abord puis revenir à la consigne plus tard. 

Même à deux on en a chié car les escaliers c’est vite pénible, et il faut souvent faire des détours pour trouver les ascenseurs ! Mais nous avons fini par arriver à la gare de destination, et ensuite ça n’a pas été dur de trouver la maison. Ouf ! Je suis arrivée, et la chambre est bien comme sur les photos, comme neuve et équipée de la clim, d’un frigo et d’une télé ^^. Vu mon état de zombification avancée (j’ai fait des siestes dans l’avion mais bon j’étais debout depuis 26 heures), mon amie japonaise m’a laissée pour ce jour, mais j’espère bien la revoir bientôt ! (et lui parler en japonais plutôt que de faire la fainéante et de parler en anglais ^^).

Découverte de mon quartier

Après avoir pris une bonne douche qui m’a sauvée de mon état de décomposition, j’avais bien sûr sacrément envie d’aller me coucher, mais il était même pas 18 heures. Je suis allé faire un grand tour pour découvrir le quartier d’Asahigaoka, autour de la gare d’Ekoda, dans l’arrondissement de Nerima. Avec le bruit des trains qui passent et le signal sonore des passages à niveau, me voilà en plein dans l’ambiance ! J’ai repéré évidemment plusieurs konbini, mais aussi un petit supermarché où je vais sûrement devenir une habituée.

Hop, deux boulettes de riz en promo pour le dîner, parfait ! Et à 21 heures, je tenais plus, je suis allée me coucher. Rien ne presse, si je me débrouille bien j’ai un an à passer dans ce pays. Mais bon, là, sans boulot et avec un yen à un niveau astronomique, c’est pas gagné !