J’étais déjà allée à Kamakura lors de mon premier voyage au Japon en août 2010, et si la chaleur écrasante m’avait empêchée de bien profiter de la ville (heureusement que nous avions pu aller nous réfugier dans la fraîcheur relative d’Enoshima), j’avais apprécié l’endroit et je comptais bien y retourner, consciente qu’il me restait énormément à y voir. Juste un peu plus loin que Yokohama, c’est vraiment une escapade à prix modeste à faire encore et encore depuis Tôkyô. Pour cette fois, j’ai fait le trajet aller avec la ligne Odawara d’Odakyu en passant par Fujisawa et en rejoignant la gare principale avec l’Enoden.
Pour cette redécouverte d’une des anciennes capitales japonaises, j’ai pas mal arpenté la rue commerciale qui part de la place de la gare et qui se dirige vers un grand sanctuaire, comme en témoigne le torii que l’on trouve à son commencement. Plein de découvertes gustatives que je détaillerai dans un article dédié ^^.
Je suis bien sûre allée au sanctuaire en question, le Tsurugaoka Hachimangû. La journée devait être très faste pour les mariages (et on était samedi en plus), car il y en avait plusieurs qui se sont enchaînés. Il y avait beaucoup de personnel du sanctuaire en habit.
Hé oui, évidemment, il y a des escaliers pour aller jusqu’au bâtiment principal, sinon ça serait pas un sanctuaire ^^. L’animal emblématique des lieux est le pigeon, est c’est vrai qu’il y en a plein sur place. C’est pour ça qu’un des souvenirs emblématiques de Kamakura est le hato sabure, le sablé en forme de pigeon.
Petit détour par l’un des petits sanctuaires situés dans l’enceinte du Tsurugaoka Hahcimangu, dédié vous le devinez à Inari avec son messager renard.
On peut voir (mais non ce n’est pas trop petit :p) que le caractère 八, hachi, est formé par deux ailes de pigeon ^^. Tous ces gens en beaux habits étaient je pense des invités des différents mariages qui avaient lieu. Je pense que ça doit pas être n’importe qui qui se marie ici !
On redescend par un escalier sur le côté et on se retrouve un peu dans la verdure.
J’aurai l’occasion de montrer prochainement des photos prises aussi aux alentours de ce pont rouge, et vous verrez qu’à quelques semaines d »intervalle, les couleurs des feuilles ont bien changé :).
Hop, un pigeon sur le bord du toit !
Passage par un autre des petits sanctuaires, au bord d’un plan d’eau. Les pigeons y sont particulièrement nombreux, et pas farouches pour un sou. Pas besoin de zoom pour les prendre d’assez près ^^.
Nous quittons le sanctuaire, et après le repas, direction le Jufukuji, qu est tout près. Le temple étant fermé, on ne peut pas pénétrer dans le jardin autour des bâtiments principaux, mais je parviens à voler une photo à travers le portail ^^.
À côté du temple, il y a un cimetière qui est à flanc d’une espèce de falaise.
En retournant vers la gare, nous passons à un autre sanctuaire, le Yasaka Daijinja, pas si grand que ça malgré son nom.
Retour au profane le temps d’un nouveau passage dans la rue commerçante. On peut voir ces petits cochons devant une boutique qui vend des saucisses.
Pour la suite, un petit tour d’Enoden jusqu’à la station Gokurakuji pour aller visiter le temple du même nom. Visite qui fut très rapide, car il était presque 17h et les lieux allaient fermer (l’éternel problème avec les temples et plus rarement les sanctuaires…). Vous n’aurez le droit qu’à la photo de la porte et de fleurs qui étaient devant, car les photos dans l’enceinte étaient interdites. Dans les bâtiments, je veux bien, mais tant qu’on est en plein air, c’est un peu poussé.
Peu après, je me suis rendu compte que les héros de Saigo kara nibanme no koi habitaient près de la station Gokurakuji. Une de mes prochaines excursions à Kamakura sera très certainement centrée sur les lieux du drama. J’ai déjà pas mal retrouvé son ambiance lors de cette journée.
Pour la suite, je devais aller voir le feu d’artifice qui était tiré ce jour-là sur la plage de Fujisawa, tout près d’Enoshima. Une ligne de train normale aurait déjà été pleine à craquer, mais vu la taille des rames de l’Enoden, c’était impossible de monter dedans. Ou plutôt, ce qui m’a fait peur, c’est de devoir refaire la même chose pour le trajet du retour, puis sur la ligne Odawara pour le retour à Tôkyô. C’est toujours le problème quand il y a un événement au Japon, il faut faire àvec la foule qui, bien que mieux disciplinée que chez nous, est quand même épuisante à la longue.
J’avais déjà marché et vu pas mal de monde toute la journée, j’en pouvais plus. J’ai hésité le temps que 3 rames bondées passent car je savais que c’était trop bête, mais j’ai laissé tomber le feu d’artifice et je suis rentrée à Tôkyô en prenant la ligne JR à la gare de Kamakura. Si je suis dans les parages une prochaine fois lors du feu d’artifice, je prévoierai d’aller passer la journée à Enoshima pour être à distance de marche ^^. Le principal, c’est que le déplacement a été rentabilisé. J’ai vu plein de choses et je me suis bien goinfrée :p
Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog :
Tes photos sont très belles, j’adore! T’es-tu amusée à compter le nombre de photos prises depuis que tu es arrivée au Japon? (^^) A mon avis, il y en a un sacré paquet!!
Écrit par : Dramafana | 16.02.2013
Ah, très bonne question, et très facile à vérifier ! ^^
Je vais franchir la barre des 3000 avec mon APN, et j’en ai pris aussi plus de 700 avec l’iPhone (dont plus de la moitié doivent être de la bouffe :p. J’aurais pu en prendre bien plus, car même quand c’est juste pour une petite sortie dans Shinjuku ou Nakano, il y a toujours des choses à prendre, mais c’est fatigant d’être toujours en mode touriste :p
Écrit par : Katzina | 27.02.2013