Titre japonais : 彩雲国物語
Nombre d’épisodes : 39 épisodes
Année de production : 2006-2007
Licence en France : Aucune
Fiche : Animeka ; ANN
Pas moyen de me souvenir quand exactement j’ai commencé à regardé cette série ! Il y a plus d’un an, c’est sûr, peut-être même jusqu’à un an et demi. J’ai dû regarder les 15 à 20 épisodes qui étaient déjà disponibles en VOSTF et j’ai ensuite attendu patiemment la sortie des épisodes suivants au compte-goutte, jusqu’au trente-neuvième et dernier épisode de la première saison que j’ai vu au début du mois de novembre dernier.
Tout ça pour dire que j’ai hésité à faire cette note, car ma vue d’ensemble de la série n’est pas très claire comme mon visionnage s’est étalé sur une longue période. Ca ne m’a pas du tout gênée pour suivre sur le coup, mais c’est un peu plus problématique maintenant pour dire pourquoi j’ai aimé.
Car c’est là le point essentiel, j’ai beaucoup aimé cette série, j’en parle donc maintenant car si j’attends d’avoir terminé la saison 2 qui compte elle aussi 39 épisodes et qui n’est pas encore dispo en VOSTF (du moins pas chez la team que je suis) ou bien de revoir la saison 1, ce sera dans une éternité, alors qu’il faut profiter de la série dès maintenant.
L’univers de Saiunkoku Monogatari est un pays imaginaire fortement inspiré de la Chine. Je ne m’y connais pas du tout, je ne peux donc pas dire quelle époque a été prise pour modèle ni si les événements racontés peuvent être un minimum mis en parallèle avec l’histoire chinoise, mais en gros, on a un empereur et sa cour, des provinces et leurs gouverneurs, des fonctionnaires, et bien sûr un style d’architecture et de costumes et des musiques bien identifiables. Ce contexte « historique imaginaire » m’a bien plu dès les premiers épisodes.
La série est un shôjo, parce que le personnage principal est une jeune fille (Shuurei) entourée majoritairement d’hommes (mais c’est autant le contexte qui veut ça) et aussi par son style visuel, notamment avec les personnages masculins aux traits fins caractéristiques du genre. Mais pour ce qui est de l’histoire, pour moi il s’agit avant tout d’intrigues et d’aventures, les histoires sentimentales de Shuurei n’étant pas du tout au premier plan.
Shuurei est très attachante et n’a pas grand chose de l’héroïne type de shôjo : elle sait ce qu’elle veut et elle a un sacré caractère, sans pour autant passer son temps à hurler ou râler, et elle ne passe pas tout son temps à penser aux garçons ^^. C’est sujectif et ça ne suffira sûrement pas à convaincre ceux qui sont complètement réfractaires au genre, mais dans tous les cas c’est un personnage réussi et qui ne cesse d’évoluer tout au long des épisodes. Elle est entourée d’un nombre assez important de personnages secondaires, qui sont plus ou moins présents selon les moments de l’histoire.
Le scénario mêle habilement les intrigues politiques et autres événements de la cour avec des personnages à double identité, le monde des fonctionnaires, le passé et la vie quotidienne de Shuurei, sa relation avec l’empereur… Le tout dans une ambiance tantôt sérieuse, tantôt légère qui fait qu’on ne s’ennuie jamais. Les musiques, très jolies, soulignent bien les ambiances différentes, et les chansons des génériques sont également bien sympathiques, surtout celle de l’ending.
Je n’ai pas regretté ma patience à attendre chaque épisode, car la série vaut vraiment le coup. Je vais tout aussi patiemment attendre que les épisodes de la deuxième saison soient disponibles et je sais déjà que je vais me régaler car de nombreuses révélations et de nombreux événements restent à venir.
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