La persévérance paie toujours

shorinzan darumaji

Bon, aujourd’hui puisque je ne suis pas à nouveau barrée toute la journée à claquer des thunes, je peux écrire une note ! A lire le titre, on pourrait croire qu’il s’agit de quelque chose de méga sérieux et philosophique, mais bon, on est sur mon blog quoi :p. Par où commencer ? Par quel bout prendre cette petite histoire ?

Par le Québec, en novembre 2005. Quand j’avais repris depuis quelques semaines le boulot après un mois de septembre passé en France à déménager et à rendre mon rapport de stage de maîtrise. J’étais en familiarisation avec un jeu PC qu’on allait très prochainement tester (et j’en ai passé des journées dessus par la suite, des week-ends d’heures sup aussi ^^). C’était une version alpha je crois, et les musiques n’étaient pas encore intégrées, à commencer par la musique de l’écran-titre, qui avait été remplacée par une chanson japonaise. Tiens, une chanson japonaise dans un jeu développé par une équipe britannique, c’est marrant ça.

Cette chanson, elle devait même pas être entière, et au bout du compte je ne l’ai pas entendue tant que ça (même si je faisais exprès de m’attarder sur l’écran-titre, mais de toute façon le jeu était tellement instable à ce moment-là qu’on avait souvent l’occasion d’y aller…). Mais pourtant, je l’ai gardée en mémoire. Si j’avais eu un des testeurs japonais dans la salle de test j’aurais pu leur demander de quelle chanteuse ou quel groupe elle était, mais je n’en ai pas eu l’occasion. Je me suis dit que si des Britanniques connaissaient cette chanson, c’est que ça devait être un single d’une chanteuse japonaise super-connue. Comme je m’intéressais déjà à la musique japonaise depuis quelque temps et que je souhaitais découvrir de nouveaux artistes, je me suis dit que je finirais bien par trouver.

Au final, en recherchant plus ou moins directement cette chanson, j’ai découvert pas mal de choses. Certaines que j’ai oubliées parce que je n’aimais pas, et d’autres que j’écoute toujours. Mais début décembre, soit trois ans après l’avoir entendue, même si je me rappelais parfaitement des  mélodies du couplet et du refrain, je ne l’avais toujours pas trouvée. J’avais gardé en tête le timbre de voix de la chanteuse, mais à l’époque je ne comprenais quasiment pas le japonais et j’avais juste pu retenir que le premier mot des paroles était « kokoro ». Ca aide pas trop, quoi. J’avais pensé plusieurs fois à carrément envoyer un email aux développeurs du jeu, mais je me disais alors que je pouvais bien encore chercher un peu.

Il y a même pas deux semaines, un samedi soir en mode larve où je n’étais pas sortie, je niaisais sur mon PC entre Facebook, Viedemerde et BashFR en écoutant de la musique bien sûr. Et là, Winamp qui me passe une chanson et je me dis, le tout en une fraction de seconde parce que j’ai un cerveau de blonde très performant : ah mais tiens je la connais cette chanson, pourtant c’est supposé être la première fois que je l’écoute. Hé oui, c’était ZE chanson, je l’ai tout de suite reconnue, et j’ai bien ri.

Parce que oui, j’avais bien raison, c’est bien quelqu’un de très connu qui la chante. Effectivement, il y a bien le mot « kokoro » dans les paroles, et c’est même le titre de la chanson. Là où j’avais tort, c’est qu’il ne s’agit pas d’un single mais d’une « simple » petite face b. Hé oui, ces dernières semaines, après avoir écouté en boucle les trois albums de Tôkyô Jihen, je m’étais décidée à passer les faces b de leurs singles. Tôkyô Jihen. Ringo Shiina, que j’arrête pas d’écouter depuis six mois et que j’adore de plus en plus.

Comme je l’avais pressenti, la musique de Tôkyô Jihen est aussi bien que celle de Ringo en solo, et je pense que j’en reparlerai très bientôt, particulièrement pour pondre un petit top 10. Au final, c’est rien du tout cette petite histoire, mais c’est quand même marrant, ce genre de petit hasard qui peut arriver n’importe quand, n’importe où, avec n’importe quoi ou n’importe qui.

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