Trois saisons différentes au parc Shôwa Kinen de Tachikawa

Tachikawa est l’une des villes de l’ouest du département de Tokyo les plus importantes. Sa gare est très grande et constitue le point de rencontre de plusieurs branches de la ligne Chuo qui vient du centre de la capitale et continue encore plus loin à l’ouest. Cela explique que la ville soit un lieu de résidence assez prisé dans la banlieue et qu’on y trouve autant de magasins. C’est aussi là qu’Ikea a récemment ouvert son quatrième magasin de la métropole tokyoïte.

Tachikawa est donc agréable pour le shopping, mais aussi pour la détente vu qu’on y trouve un des parcs les plus vastes des environs. La création du parc Shôwa Kinen a été décidée à la fin des années 70, en comémoration des cinquante ans de règne de l’empereur Shôwa, qui avaient été fêtés en 1976. D’une surface de plus de 160 hectares, il a été installé à l’emplacement d’une ancienne base militaire américaine. Si la partie principale du parc est payante (400 yens), il comporte tout de même une zone accessible gratuitement.

Le parc comporte trois grandes entrées, situées à proximité de trois gares différentes : Tachikawa, Nishi-Tachikawa et Musashi-Sunagawa. Je suis toujours arrivée par Tachikawa, mais je me dis qu’il faudrait que j’aille un jour du côté des autres gares même si c’est moins pratique d’accès pour moi (lignes de train différentes), car malgré mes trois visites, il y a toute une partie du parc que je n’ai pas encore vue tellement il est étendu !

Ma première visite a eu lieu à la mi-juin l’année dernière. Officiellement ça n’était pas encore tout à fait l’été, mais ça tapait déjà bien ! A cette saison la verdure domine, mais il y avait des hortensias dans plusieurs coins. J’avais été charmée par les petites roues à vent arc-en-ciel plantées sur une petite colline d’herbe, que j’avais mises en bannière sur le blog.

Ma deuxième visite a eu lieu à la fin novembre et j’ai donc pu admirer les couleurs d’automne. Les ginkgos dans la grande allée sont particulièrement beaux avec leur jaune éclatant, et il y a plein d’autres arbres dans tous les tons de rouge et d’orange. La végétation autour du plan d’eau est aussi superbe. Depuis la vaste pelouse au centre du parc, on pouvait voir le sommet du mont Fuji inondé de la lumière du soleil couchant. C’était la première fois que je le voyais si bien à cette distance et à ce moment de la journée !

Ma dernière visite en date était au début du mois de mai. Il était donc trop tard pour les sacrosaints cerisiers, mais le printemps japonais a plus d’un tour dans son sac et les azalées, glycines et pivoines constituent un spectacle aussi magnifique. En plus, elles sont assistées par d’autres espèces de fleurs plus champêtres comme celle qui orne la bannière du blog au moment où j’écris ces lignes.

En cherchant des infos sur le parc, j’ai vu qu’on pouvait y voir des champs de cosmos au début de l’automne. Je sais quand programmer une prochaine visite ! Et si je ne peux pas à ce moment, ça sera peut-être pour les illuminations de Noël (il me semble qu’elle étaient en installation quand j’y suis passée fin novembre). D’ici là, qui sait, Ikea aura peut-être étoffé les rayons de son épicerie :D.

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