Titre japonais : JIN-仁
Nombre d’épisodes : 11
Diffusé au : Printemps 2011
Chaîne de diffusion : TBS
Fiche : DramaWiki
Voir aussi : JIN
Ah, comme j’ai été heureuse quand cette deuxième saison de JIN a été annnoncée ! Comme ça aurait été dommage qu’un si génial drama reste inachevé ! Moi qui avais déjà un peu mis de côté mes réticences à commencer un drama qui n’était pas encore complètement sous-titré, je n’ai pas hésité une seconde à regarder les épisodes les uns après les autres dès que les sous-titres étaient disponibles et j’ai ainsi pu pour la première fois regarder un drama dans des conditions très proches de celles des Japonais qui les regardent lors de leur diffusion à la télé, donc au rythme d’un épisode par semaine à peu près.
Si j’ai pu le faire, c’est bien parce que les sous-titres étaient disponibles très rapidement, généralement pas plus de 4 jours après la diffusion de la série le dimanche soir et la mise à disposition des raws dans la foulée. Et en plus, ces sous-titres (en anglais évidemment) étaient de très bonne qualité, surtout si on considère que JIN n’est pas le drama le plus facile à comprendre, entre l’accent à couper au couteau de Sakamoto Ryoma et le parler de courtisane de Nokaze. Donc la Heiwa Fansub a bien assuré !
Nous retournons donc à la fin de l’époque d’Edo, à peu près là où la fin de la première saison nous avait laissés. Jin, toujours entouré de son équipe et en premier lieu de Saki, continue de faire tout ce qu’il peut avec les moyens disponibles pour soigner les habitants d’Edo. Cela n’est évidemment pas du goût de tout le monde, et le médecin va encore s’attirer de sacrés ennuis.
Mais passées ces premières aventures, l’histoire se concentre avant tout sur l’intrigue historique qui se profilait déjà dans la première saison : les relations entre partisans du shôgun et partisans de l’empereur sont de plus en plus tendues, et Jin sait que le moment où Sakamoto Ryôma (Uchino Masaaki, vu également dans Fukigenna Gene) doit se faire assassiner approche. Va-t-il réussir à changer le cours de l’Histoire et à empêcher cet événement ? Peut-il faire quelque chose alors que de violents mots de tête l’empêchent de parler dès qu’il veut révéler quelque chose à ce sujet ?
On retrouve avec grand plaisir les mêmes personnages toujours aussi attachants, et parmi les nouveaux venus il faut noter principalement la présence de Satô Ryûta, samurai sauvé par Jin après avoir été blessé lors d’une bataille et qui va devenir garde du corps de Sakamoto. J’ai toujours eu énormément de sympathie pour l’acteur, en dépit du surjeu voulu par la plupart des rôles dans lequel je l’ai vu. Là, le registre est complètement différent, et je l’ai trouvé vraiment génial.
C’est un vrai bonheur de revoir Osawa Takao dans le rôle titre, ainsi qu’Ayase Haruka dans le rôle de Saki, qui est un personnage vraiment marquant. Si elle choisit une voie complètement atypique pour une femme à l’époque, elle ne laisse justement pas du tout de côté sa condition de femme. C’est ce qui rend son personnage si vrai, et sa relation avec Jin si bouleversante.
Le destin du frère de Saki, Kyotarô (Koide Keisuke), s’inscrit parfaitement dans le cadre de la situation des familles de guerriers dans cette époque de révolution, et j’ai une nouvelle fois trouvé le personnage vraiment attachant. Nokaze (Nakatani Miki) est quant à elle un peu moins présente, mais son histoire personnelle n’en reste pas moins essentielle et poignante. Bien qu’étant très différente de Saki, elle est elle aussi à sa façon une femme moderne.
Si le dénouement final laisse un peu de place à l’interprétation, on se rend bien compte qu’il était pensé dès le départ, et je l’ai apprécié car il donne à sa façon la part belle à Saki. Jusqu’au bout, le drama nous apporte des émotions d’une quantité et d’une variété rarement vues. J’ai rarement été si impatiente de voir un dernier épisode, et en même temps j’étais déjà triste à l’idée que tout soit déjà fini !
JIN est véritablement un des plus beaux drama que j’ai pu voir, dans tous les sens du terme. L’histoire est riche et a multiples facettes, elle met en scène des personnages nombreux et travaillés et mêle avec brio le médical, l’historique et l’humain avec son soupçon de science fiction. La réalisation est superbe (on se se lasse pas des vues d’Edo, qu’elles soient intérieurs ou extérieures), et la bande sonore magnifique (comme je le disais il y a quelque mois, j’ai plus que jamais de l’affection pour le thème principal qui me met facilement les larmes aux yeux). A voir absolument, pour les amateurs de drama et aussi pour les autres, car JIN est peut-être à la fois le plus japonais et le moins japonais des drama.
Je vais pour ma part prolonger ce magnifique voyage temporel et émotionnel avec la lecture du manga original, dont je me suis récemment procuré les 14 premiers tomes. Je ne pense pas que ça me fera changer d’avis sur le fait que le drama est une adaptation magnifique et aboutie comme ou voudrait plus souvent en voir, que ce soit en drama ou en anime. Et si vous voulez lire des critiques des deux saisons du drama dignes de ce nom, allez voir celles de Kerydwen sur Luminophore, ces billets sont de vrais petits bijoux.
Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog
Ouaw, je suis flattée. Merci pour les liens vers mes billets #^^#
C’est vrai que les sous-titres sont vraiment bons et font plaisir à voir. Je ne sais pas de quelle manière les Français se chargent de la traduc’ mais j’imagine que ce ne doit pas être une affaire de plaisir pour certains personnages.
Comme tu le notes, bien que JIN soit une série japonaise et qu’elle parle du pays en long, en large et en travers, elle reste facilement accessible à n’importe quelle personne. Elle a su partir de thèmes fédérateurs et utiliser de nombreux genres afin de proposer une histoire touchante et pertinente.
Je te rejoins tout à fait concernant Satô Ryûta. Abonné aux rôles décalés, je ne crois pas que je l’avais déjà vu en tant que personnage plus sérieux. C’est chose dorénavant faite et il prouve qu’il est bon dans n’importe quel registre. C’est un acteur que j’aime beaucoup 🙂
Écrit par : Kerydwen | 11.10.2011
Ah oui tiens, ça fait tellement longtemps que je regarde plus de fansub français que j’ai aucune idée de ce qui se fait, mais s’il y a des bonnes équipes elles doivent prendre en considération ce genres de détails stylistiques.
Du point de vue géographique, Sakamoto devrait avoir un accent du Sud, mais franchement, je le verrais bien avec un accent chti ou picard :p
Faudrait vraiment que je voie Satô Ryûta dans un rôle principal. Rookies me tente pas trop à cause de son côté Gokusen, mais faudrait peut-être que j’essaie Massugu na otoko. Faut que je refasse un ou deux tops 5 d’acteurs, ça se pourrait bien qu’il fasse partie des élus ^^.
Écrit par : Katzina | 17.10.2011