Après avoir fait un peu place nette du côté de mes drama de 2018, je m’attaque à l’année suivante où il reste déjà quand même un peu plus à faire ! Comme pour l’année précédente, ceux qui ont été laissés de côté sont ceux qui ne faisaient pas partie de mes meilleurs drama de cette année-là.
Marks no yama
Un autre drama WOWOW avec Kôra Kengo dans le premier rôle que je voulais voir depuis bien longtemps et que j’ai dû coup vu très peu de temps après Tsumi to batsu. Comme beaucoup des productions de la chaîne, il s’agit d’une adaptation de roman. C’est dans l’ensemble très efficace, pas de grosses longueurs vu qu’il n’y a que cinq épisodes et l’histoire a sans surprise un fond assez sombre qui ne laisse pas indifférent. La prestation de Kôra Kengo est cette fois encore plus qu’à la hauteur, et Kamikawa Takaya, habitué je crois des productions WOWOW (et que j’ai beaucoup apprécié dans Shizumanu Taiyou) est bien sympa dans le rôle du flic. Je suis contente d’avoir enfin vu cette série, mais il manquait quelque chose pour qu’elle soit un véritable coup de cœur.
Churasan 2 & Churasan 3
Ayant adoré Churasan, le premier asadora scénarisé par Okada Yoshikazu, je me devais de voir les suites diffusées les années suivantes sous forme d’épisodes à la longueur plus classique. C’est rare il me semble que les asadora aient des suites, même s’il y a souvent des épisodes spéciaux sous une forme ou une autre. Tout n’est pas à jeter, mais clairement ce n’est pas du niveau de la « première saison », et le changement de format n’est pas vraiment bienvenu. Évidemment ça fait plaisir de revoir tous les personnages, c’est en fait le but principal de tout ça. J’aurais dû regarder la quatrième et dernière « saison » sur ma lancée car là je me vois pas trop remettre le nez dedans, par contre dans quelques années il se peut que je revoie l’asadora. J’y ai pas mal pensé au printemps dernier vu que l’asadora diffusé se passait aussi entre Okinawa et Tokyo et qu’il y avait des similitudes qui ne pouvaient être que volontaires. Mais comme je vous le dirai dans un avenir plus ou moins proche (plutôt moins XD), Chimudondon n’est pas du même niveau !
Hiyokko 2
Vu les suites de Churasan, je n’ai pas été étonnée que l’asadora Hiyokko, du même scénariste et que j’ai autant apprécié, en ait lui aussi une. Là par contre, c’est vraiment court car c’est quatre épisodes de 30 minutes. Du coup, il se passe…. rien ? Donc je suis toujours autant partagée entre le plaisir de revoir les personnages et le fait que c’était peut-être pas nécessaire. Et au cas où c’est pas clair, comme Churasan du coup ça sert à rien du tout de regarder si on n’a pas vu la série de base.
Boku no mahou tsukai
Ce vieux drama (2003) de Kudô Kankurô me faisait de l’oeil depuis des années. Au début je le trouvais pas du tout, puis après je l’avais trouvé mais sans sous-titres. Après avoir vu quelques drama « sans filet » j’ai décidé de me lancer, sans être sûre du tout du résultat car vu le débit des dialogues et l’humour parfois particulier dans les séries du bonhomme, c’est pas ce qu’il y a de plus facile à suivre. Effectivement, j’ai loupé des trucs, et comme je l’expliquais dans mon billet visionnages en bref 2018, il y a beaucoup de trucs qui ne se sont pas restés imprimés dans mon cerveau. Le duo Itô Hideaki et Shinohara Ryôko tout jeunots, en couple fusionnel assez tordu, ça marche bien. L’utilisation du concept du changement de corps utilisée de manière bien WTF c’est pour ça en grande partie que la série m’attirait et j’ai pas été déçue. Pour ça Furuta Arata est fort. Par contre pour le reste des personnages c’est beaucoup plus nuancé. Par exemple clairement c’est pas ce rôle qui m’aurait fait apprécier Abe Sadao quand je vois ce qu’il a fait de dix mille fois mieux avec Kudô après (hello Idaten). J’ai un peu de mal à croire que ce drama ait été fait la même année que Manhattan Love Story, qui reste certainement mon préféré de Kudô et qui a dans l’ensemble beaucoup mieux vieilli. J’y repense quand je vois des gaufrettes, j’y ai repensé quand je suis allée à Karuizawa, j’y repense très souvent en fait :D.
Kisarazu Cat’s Eye
Ce drama est l’un des premiers de Kudô Kankurô que j’ai vus, et comme j’ai en tête depuis pas mal de temps d’écrire quelque chose sur les drama de mes scénaristes préférés je me disais que je me devais de me rafraîchir la mémoire en le revoyant. J’avais déjà revu Ikebukuro West Gate Park sans pouvoir réécrire dessus à temps avant que ma mémoire me fasse défaut. J’ai donc refait exactement la même chose avec KCE. Et en fait, ce qui ne m’a pas non plus encouragée à écrire en priorité sur le drama, c’est que je l’ai beaucoup moins apprécié. Y’a des trucs qui fonctionnent toujours au niveau de la bande de potes, de la structure des épisodes, du décalage de ton entre la maladie du perso principal et de tout ce qui se passe, mais y’a quand même d’autres trucs j’ai plus réussi à rigoler. Oui c’est un drama qui a maintenant plus de vingt ans, et non je vais pas jeter la pierre au scénariste car le problème de représentation des femmes ne se limite pas à lui et en plus il s’est quand même pas mal amélioré de ce côté. Même avec tout ce recul, sur cette série précise ça a pas marché. Et oui, c’est relou de se dire que quand on a commencé à se déconstruire on sait pas où ça va s’arrêter, c’est dur de se rendre compte que du contenu ou des personnes qu’on appréciait sont problématiques à des degrés variables, et que c’est partout. Mais quand même, NYAAAAAA !
Be the first to comment