[USA 2011] Jour 1 : Départ pour Chicago

chicago

Dimanche 10 juillet 2011, alors que j’ai rendu mes mémoires de master 2 48 heures avant et que j’ai à peine terminé mes derniers travaux à rendre, départ pour ce cher aéroport de Roissy. L’année dernière, pour mon départ au Japon début août, ç’avait été le bazar complet. Là, ça ne pouvait pas être vraiment pire, c’est sûr, mais ça n’était pas beaucoup mieux non plus.

Je suis arrivée deux bonnes heures avant l’heure de départ de mon vol, mais ce n’était apparemment pas assez tôt car il y avait déjà foule aux comptoirs d’Air France. Enfin, plus précisément, la queue devant les machines pour s’enregistrer. Il faudra qu’on m’explique où est le gain de temps sachant qu’il y a quasiment tout le temps des problèmes avec et donc qu’un membre du personnel doit intervenir, et que de toute façon on doit passer au comptoir après pour enregistrer ses bagages.

Du coup, j’étais encore dans la file d’attente pour passer la sécurité dix minutes avant le départ de mon vol. J’ai fini par m’imaginer que j’étais la seule gourde à pas être à bord, mais en fait pas du tout. En arrivant à la porte d’embarquement je me suis rendu compte que le vol avait été retardé et que l’embarquement n’avait pas encore commencé…chicago

Aucun problème pendant le vol, 9 heures c’est une durée encore supportable. Et me voilà donc arrivée vers 14h30 heure locale à l’aéroport O’Hare de Chicago. Y’a plus qu’à passer la frontière… Evidemment, j’avais rempli le fameux formulaire ESTA en ligne et payé les frais qui vont avec. Mais il se trouve que même si je n’étais jamais allée aux Etats-Unis, j’étais déjà passé par une de leurs frontières, et je savais bien qu’ils allaient me faire chier avec ça quoi que je leur dise.

L’officier me demande ce que je viens faire, avec qui, pour combien de temps, bla bla bla, style pas de problème, et elle finit par me dire d’attendre sur le côté. Là, un autre officier vient me chercher pour m’emmener dans une pièce au bout du couloir. Il y avait une famille d’origine indienne ou pakistanaise qui allait très probablement se faire refuser l’entrée car ils n’avaient pas de billet retour et aucune preuve de ressources financières, une jeune Asiatique qui m’a dit être chinoise, et moi…

Je dis pas que j’ai pas eu un peu peur de devoir repartir pour Paris, mais bon sur ce coup-là je pense que j’ai eu de la chance d’être blanche et française car sinon je crois qu’ils m’auraient posé plus de questions. En fait, quand je travaillais au Canada il y a six ans, j’ai eu besoin de faire un nouveau permis de travail. Pour ça, il faut aller à une frontière, et le plus simple est évidemment d’aller à la frontière américaine, ce que j’avais fait avec des collègues.

Comme nous n’avions pas besoin d’entrer sur le territoire américain mais simplement de sortir du territoire canadien pour y retourner tout de suite, nous n’avions pas fait toutes les formalités (mais ils avaient quand même pris notre photo et nos empreintes). A l’époque, on pensait pas que ça poserait des problèmes, mais apparemment, dans les fichiers américains c’est soit autorisé, soit refusé, il n’y a pas d’intermédiaire.

J’ai donc expliqué à l’officier américain que non, on ne m’avait pas refusé l’entrée aux Etats-Unis cette fois-là puisque je ne voulais pas y aller, je voulais juste sortir du Canada. Preuve que dans le fond tout ça n’était pas bien grave, il m’a rendu mon passeport où le tampon d’autorisation d’entrée était déjà apposé. Ouf !

Après tout ça, j’ai enfin pu aller récupérer ma valise, qui était la dernière à tourner désespérément sur le tapis depuis une demie-heure, et j’ai enfin pu rejoindre mes hôtes qui m’attendaient dans le hall. On a rejoint le centre ville (l’autoroute qui y mène depuis l’aéroport est apparemment réputée pour ses bouchons en heure de pointe), et au fur et à mesure qu’on s’en approchait, jes immeubles grandissaient. C’était déjà super impressionnant.chicago

On arrive à l’appartement, on pose les valises, on fait une petite pause et on boit car on crève déjà de chaud. Mais non, on ne va pas se coucher sous prétexte qu’on a un long voyage derrière soi et qu’en France il est au moins 11 heures du soir ! Il faut tenir le coup pour se faire au décalage horaire. Mais bon, évidemment, ce n’est pas pour autant que j’ai fait le tour de la ville en long et en large ce jour-là !

Pour commencer, nous avons fait une petite promenade au bord du lac, du côté de l’aquarium et du planétarium. Comme le lac est énorme,’on ne voit pas la rive opposée et il y a des vagues. Ajoutez à ça les mouettes, et il ne manque vraiment que l’odeur de sel pour se croire au bord de la mer !chicago

Premier aperçu de Michigan Avenue, du grand parc, des gratte-ciels du centre au loin, des immeubles en brique très 19ème qui me plaisent tant. Et le soir, j’ai pu admirer les lumières de la ville depuis le 30ème étage. Cette vue est impressionnante à tout moment de la journée et par tout temps !

Voilà donc comment je suis arrivée dans la troisième plus grande ville des Etats-Unis que j’ai eu le bonheur de découvrir pendant une semaine avec la meilleure des guides ! Malgré l’importance de la ville, j’ai l’impression que Chicago n’est pas du tout mise en avant comme destination touristique, et c’est un tort, car il y a énormément de choses à y voir. J’espère que l’aperçu que vous aurez dans mes prochains billets vous donnera envie d’y aller ! ^^

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