Dimanche 1er août 2010, 11 heures et quelque, arrivée à Roissy après 2 bonnes heures de trajet et une courte nuit. Ce n’était que le début d’un voyage qui je le savais déjà serait long, mais s’est révélé l’être encore bien plus.
C’était en effet le gros bordel à l’aéroport en ce jour d’aflluence, et même en ayant commencé à faire la queue deux heures avant le départ de l’avion, qui était prévu à 13h30, ça a été n’importe quoi. En fait, je crois qu’à 13h30 nos bagages étaient tout juste enregistrés. Après, il a encore fallu le temps de passer la sécurité (là ça a été), la frontière (de nouveau de l’attente), de prendre une navette rien que pour arriver à la porte d’embarquement qui était à perpèt. Une fois là, on a encore attendu qu’on nous laisse monter dans la navette qui allait jusqu’à l’avion, et la navette en question a mis trois plombes à démarrer.
Au final, on a dû décoller vers 15h10… L’avion a récupéré une partie de son retard durant le vol, m’enfin évidemment presque 12 heures ça passe pas en un claquement de doigts. Ca ne m’est pas arrivé souvent, pour une fois j’étais à côté du hublot et j’ai donc pu prendre quelques photos. Ce qui est bizarre, c’est qu’en fait vu qu’on allait vers l’est, on n’a pas vraiment vu le soleil se coucher. Le ciel s’est assombri mais il n’a pas fait nuit, et le soleil s’est de nouveau levé. Je pense que le fait qu’on soit en été et qu’on vole au nord jouait aussi. Donc ajouté au fait que je n’ai presque pas dormi, j’ai vraiment eu l’impression que la journée du 1er et du 2 août n’en formaient qu’une.
On est arrivé à Narita un peu avant 9 heures le lundi matin, et mauvaise surprise devant le tapis roulants à bagages : pas de valise ni pour moi, ni pour ma soeur. On était un groupe de 11 personnes, et 5 n’avaient pas leur valise. Il a fallu bien évidemment remplir des papiers et tout, et on n’a pas su très clairement quand on récupérerait nos bagages, en fait Air France n’avait pas l’air de savoir où ils étaient donc on a commencé à se demander s’ils n’étaient pas vraiment perdus dans la nature.
De quoi mettre de bonne humeur en plus de la fatigue accumulée pendant le voyage… Je sais que ça arrive souvent, mais ça n’empêche pas que je ne trouve pas ça normal, surtout vu le prix qu’on paie le billet. Le trajet en Skyliner de Narita à Nippori, puis en ligne JR de Nippori à Nishi-Kawaguchi s’est fait un peu au radar. On a enfin fini par arriver à notre résidence, la DK House de Warabi.
On n’avait qu’une seule envie, se doucher et se changer, encore aurait-il fallu avoir de quoi se laver et se sécher et des vêtements de rechange… Plutôt que de partir tout de suite à la découverte de Tôkyô comme on aurait pu le faire, on a donc exploré le quartier pour acheter les produits nécessaires qui nous manquaient et repérer les magasins utiles : le 99 yen shop et le 7 Eleven le plus proche par exemple ^^.
On n’a pas tardé à maîtriser le trajet de la résidence à la gare, celui qu’on allait faire matin et soirs pendant deux semaines. La résidence est donc dans la ville de Warabi, mais dans le quartier sud, qui se trouve être plus proche de la gare ouest de la ville voisine, Kawaguchi. Bien sûr, autour de la gare il y a plein de commerces, mais on arrive vite dans de petites rues résidentielles très calmes.
Évidemment, avec la fatigue et le décalage horaire, le soir on n’a pas fait long feu ! Il valait mieux essayer de faire une bonne nuit pour partir à l’assaut de Tôkyô le lendemain ^^.
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