Même si j’avais publié cette note juste après ma visite, elle n’aurait servi à rien étant donné que je suis allée à cette expo l’avant-dernier jour. Et puis dans tous les cas, c’est pas comme si les expo du Grand Palais attendaient après moi pour être connues et avoir quelques visiteurs, hein. Donc ça sert doublement triplement à rien. Enfin, pas tout à fait.
Déjà, parce que je me suis rendu compte que le site web de l’expo est toujours en ligne et qu’il est absolument génial. Une vraie exposition virtuelle, vraiment chouette pour la découvrir et la revoir ! Ensuite, parce que Momo, c’est comme Mimile, c’est sacré (1840 était un sacré bon cru !). Et aussi pour le plaisir de raconter comment ça peut faire plaisir de rencontrer des gens sympa, des fois !
J’ai évidemment été au courant de l’événement bien avant l’ouverture de l’expo en octobre 2010, et je savais très bien que j’irais, même si ça serait comme d’habitude en râlant après le Grand Palais qui fait toujours entrer trop de monde à la fois dans ses salles. Mais bon, voilà, en octobre j’étais occupée avec le début de mes cours et de mon boulot, et la fin de l’année est venue paf (le chien) comme ça.
En janvier, de retour dans mes quartiers provisoires parisiens, je me suis dit qu’il faudrait sérieusement que je pense à y aller un week end car elle allait vite se terminer. J’ai évidemment cherché à avoir une pré-réservation, mais il n’y en avait plus, et deppuis bien longtemps je crois. J’ai donc du coup attendu le samedi matin, soit l’avant dernier jour.
J’étais évidemment prête à attendre au moins deux heures, mais bon il ne pleuvait pas et il ne faisait pas trop froid. Mais alors que j’étais tout juste arrivée sur place et que je n’avais même pas commencé à faire la queue, un monsieur avec ses deux enfants m’a proposé le billet de sa femme qui n’avait pas pu venir, et gratuitement. Donc non seulement j’ai quasiment pas attendu, mais en plus j’ai pas eu à payer. J’ai vraiment eu de la chance, et ça fait vraiment plaisir de voir des gens si sympa. C’est clair que j’en ai bien profité, de ce billet !
Evidemment, l’exposition était superbe (et évidemment, il y avait trop de monde à l’intérieur…). Je ne me lasse pas de découvrir l’oeuvre si vaste et variée du peintre, ni de revoir les toiles que j’aime le plus. Après l’avoir vu plusieurs fois « chez lui » au musée d’Orsay et à l’exposition de Giverny, j’ai pu admirer de nouveau Les déchargeurs de charbon. Il y avait aussi plusieurs toiles de la Gare Saint Lazare, dont une que je n’avais encore jamais vue (La gare Saint Lazare à l’extérieur – Le signal).
J’adore décidément les paysages de neige de Monet, quel que soit l’endroit qu’ils représenent (la Norvège, Vétheuil, Lavacourt, la Seine gelée…). J’aime aussi beaucoup les tableaux représentant Etretat, car même 120 ou 130 après on reconnaît toujours les falaises si caractéristiques et c’est un endroit que je connais bien. Et que ce soit les meules, les peupliers, le Parlement de Londres ou bien sûr la cathédrale de Rouen, je suis toujours aussi émerveillée par les séries du peintre, avec toutes leurs variations de couleurs et d’ambiance.
Ah, et il ne faut pas que j’oublie de rapporter la citation de ce jour :
(Lieu : devant un tableau de la plage de Trouville)
Fille A : Mais c’est où ça, Trouville ?
Fille B : Ben, ça devait être le Deauville du 19ème siècle !
On peut dire qu’il y avait de l’idée ^^. Encore une visite dont je garderai un très bon souvenir, c’est super de pouvoir voir des tableaux qui viennent de musées très lointains ou de collections particulières et qu’on n’aurait sûrement jamais l’occasion de voir autrement, tout comme d’en voir d’autres qu’on a vu ailleurs. J’aurai l’occasion de reparler de tout ça quand je raconterai mes visites des musées de Chicago et de New York ! ^^
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