[Bla bla drama #76] Visionnages 2023 en bref

drama 2023

Ca fait presque deux ans et demi que je n’ai pas publié une seule vraie critique drama, mais en publiant en ce début 2024 un billet sur les drama que j’ai vus en 2023 j’aurais presque l’impression d’être à jour dans mes publications :D. En tout cas, j’ai bien eu raison de vouloir rédiger ces petits billets récapitulatifs et je pense qu’on continuera comme ça au moins pour 2024, certainement même plus longtemps !

Je n’ai vu que 8 drama en 2023, ce qui est encore moins que l’année d’avant. Cette fois, pas de déménagement à mettre en cause, juste des journées bien remplies, des soirées qui passent trop vite si je veux avoir un temps de sommeil correct, et quand même il faut l’avouer un peu plus de temps consacré aux anime et aux séries avec des vrais gens non japonaises (ce qui m’a décidée à tenter Netflix à la base c’est quand même The Crown !).
Et puisqu’on parle de Netflix, je me rends compte du coup que tous mes drama hors asadora je les ai vus sur la plateforme, sauf un mais si j’avais attendu il y aurait été dispo aussi. Même s’il y a en haut de mes listes drama et anime pas mal de trucs qui ne sont pas dispos chez Netflix, ces derniers mois ils ont ajouté plusieurs drama de Sakamoto Yûji et Kudô Kankurô et semblent aussi s’intéresser au travail de Bakarythm (Suteki na sen TAXI) donc s’ils continuent dans cette direction je crois que je vais encore pas mal compter sur la plateforme à l’avenir.

Maiko-san chi no makakanai-san / Makanai : Dans la cuisine des maiko

Ayant apprécié Going my home, la première incursion sur petit écran de Kore-Eda autant que ses longs métrages, je m’attendais que du bon de ce nouveau drama et c’est effectivement le cas. Sur le coup je me suis dit que c’était étonnant qu’il travaille sur une adaptation de manga mais en fait pas vraiment car Umimachi diary / Notre petite soeur en était déjà une. Je ne suis absolument pas attirée pour l’univers des geiko / maiko mais la manière dont il est présenté est super intéressante et puis c’est une occasion de mettre en avant des femmes, et de la bouffe aussi ! Le casting est assez dingue, en fait les deux seules actrices que je ne connaissais pas ou presque c’était celles qui incarnent les deux personnages principaux ! Malgré sa notoriété je n’apprécie pas forcément toujours les compositions de Kanno Yôko mais là j’ai vraiment adoré son travail.

Maiagare

J’ai abordé l’asadora de l’automne 2022 / hiver 2023 sans rien en attendre de particulier : une jeune femme qui veut devenir pilote, vu que l’ai jamais particulièrement été fascinée par les avions et que je les ai limite en aversion maintenant, pour moi c’était pas vendeur. Mais au bout du compte il y a pas mal d’éléments assez inattendus dans ce drama et même s’il y a des défauts (le plus gros étant de faire un peu comme si l’héroïne n’était jamais confrontée au sexisme dans sa formation, on y croit vachement) au final ça se regarde bien jusqu’à la fin. C’est vraiment sympa de découvrir un peu l’archipel Goto à Nagasaki, la manière dont la fin de l’histoire se tourne vers l’avenir est intéressante et la chanson du générique est également très chouette. Je n’étais pas super convaincue au départ par l’actrice principale (Fukuhara Haruka) mais elle évolue plutôt bien dans son rôle.

Pension Metsa

Si je n’avais pas su que ce drama WOWOW était écrit et réalisé par Matsumoto Kana, la réalisatrice de Pan to soup to neko biyori, je l’aurais tout de suite deviné. Déjà, parce que c’est aussi Kobayashi Satomi qui a le rôle principal, mais parce qu’on reconnaît tout de suite le style très lent et minimaliste. Sept épisodes, sept visiteurs différents dans la pension tenue par Tenko dans un coin montagneux perdu qui permettent d’avoir un aperçu de son parcours, avec comme moments clé la préparation et le partage d’un repas. Je sais qu’au Japon des montagnes il y a que ça mais je me disais que le cadre de l’histoire ressemblait à Yatsugatake et c’est effectivement ça ! J’ai bien accroché mais il y a comme une impression de trop peu. Au bout d’un moment on se serait lassé du concept mais il aurait peut-être fallu quelques épisodes de plus pour s’attacher davantage au personnage principal ?

First love

Même si j’ai été assez déçue par la fin qui a certainement ravi la majorité des spectateurs (je ne sais pas pourquoi je pensais au début qu’on nous promettait autre chose mais en fait pas du tout !), j’ai dans l’ensemble beaucoup apprécié cette production Netflix. C’est dans le fond super classique mais l’emballage et la structure non linéaire du récit fonctionnent à fond. Le fait que l’histoire se déroule à Hokkaidô, les allers-retours entre différents moments du passé et le présent, l’OST très réussi, Mitsushima Hikari et Satô Takeru sans surprise très bons et le reste du cast dans l’ensemble très chouette aussi. Comme les personnages principaux ont mon âge le côté nostalgique années 90 pour leur jeunesse a trop bien marché, et même si je n’ai pourtant pas du tout connu Utada Hikaru ni aucun autre artiste japonais à l’époque les chansons ont clairement joué aussi.

Jun-chan no ouenka

Cet asadora rediffusé en 2022 par la NHK m’a permis de battre mon record du plus vieux drama japonais vu (précédemment détenu par le tragique Kono yo no hate de 1994). L’histoire se déroule dans l’immédiat après-guerre à Wakayama puis Osaka, avec le baseball comme fil conducteur de la vie de son héroïne interprétée par Yamaguchi Tomoko. Un des personnages secondaires clé est joué par Karasawa Toshiaki tout jeunot (comme lui et Yamaguchi forment un couple je suppose qu’ils se sont rencontrés sur ce tournage !). Évidemment ça a vieilli mais passé les premiers épisodes je suis bien rentrée dans l’histoire et il y a pas mal de personnages vraiment sympa. C’est intéressant de se dire qu’à l’époque où le drama a été fait, l’après-guerre c’était à peine plus de 40 ans avant et que le regard n’était pas forcément le même qu’aujourd’hui. J’ai trouvé que ça s’essoufflait un peu à la fin, et le fait qu’il me manque pas mal d’épisodes a pas aidé (la NHK a dû modifier les heures de diffusion, des fois mon DD enregistreur comprend, des fois non…). Ca n’intéressera pas tous les dramaphiles mais moi je suis bien contente de continuer mon exploration des asadora en remontant dans le temps.


Il faut vraiment être à l’affût pour ne pas louper les débuts de rediffusion de la NHK, j’ai été très bien agacée de ne pas avoir pu m’y prendre assez tôt pour enregistrer Hirari (1992), qui avait pris la suite. Je suis arrivée à temps pour celui encore actuellement en rediffusion, Sakura (2002), mais je vois qu’avec les déprogrammations et autres mon DD enregistreur a encore loupé pas mal d’épisodes… Il faudrait vérifier le programme tous les jours, c’est un peu trop relou. J’espère qu’à terme tous ces vieux feuilletons du matin seront ajoutés au catalogue NHK on demand car pour l’instant ce n’est pas le cas, ça serait quand même plus simple de se prendre un petit abonnement que de se galérer à enregistrer (surtout que le DD est toujours plein avec les programmes de Messire !).

Ranman

La barre était assez haute pour l’asadora du printemps 2023 vu que le thème m’intéressait et que le premier rôle était tenu par un acteur que j’adore, Kamiki Ryûnosuke. Avec une histoire basée sur un personnage réel, le botaniste Makino, Ranman ne révolutionne pas le genre ni sur le fond ni sur la forme mais je l’ai trouvé franchement réussi et ça valait le coup pour cette fois de piquer la place à un personnage principal féminin. De toute façon, la femme de Makino joue aussi un rôle important dans l’histoire. C’est super intéressant de voir comment est née la botanique japonaise à travers la vie d’un de ses principaux fondateurs qui a un parcours très atypique, de l’aube de l’ère Meiji jusqu’à l’avant-guerre, sous fond de luttes de pouvoir dans le milieu universitaire, de constitution d »une identité nationale et de besoins du Japon de se mesurer dans tous les domaines aux pays occidentaux. Et puis Makino a passé la dernière partie de sa vie à 2km de notre ancien quartier !
Depuis les changements entraînés par le début du Covid les asadora ne sont pas revenus au format de 150 à 156 épisodes vu qu’il n’y a plus que 5 jours par semaine et franchement la vingtaine d’épisodes manquante j’aurais bien aimé l’avoir ! En plus la chanson du générique est super !

Shiyakusho

J’avais repéré ce drama lors de sa diffusion fin 2019 et il n’était pas forcément en tête de liste mais comme il était dispo sur Netflix et que j’avais envie de regarder quelque chose avec des épisodes pas trop long j’ai tenté le coup et je n’ai pas été déçue. C’est assez éprouvant vu que c’est autour de la mort et qu’il y a des enfants impliqués dans plusieurs épisodes mais le concept est vraiment efficace et l’OST très réussi. Au-delà des différents « clients » de chaque épisode, la trame autour du perso principal est franchement bien fichue. La question qui reste en suspens à la fin laisse espérer une S2 apparemment peu probable car TV Tokyo a supprimé le créneau horaire où le drama était diffusé mais je veux continuer à espérer un peu vu que la chaîne a fait des suites à d’autres adaptations de manga même si elles sont d’un genre différent (Kodoku no gurume bien sûr, mais aussi Wakako zake et maintenant du coup Kinou nani tabeta ?).
Et pour la première fois depuis longtemps du coup j’ai envie de dire que le drama m’a donné envie de lire le manga original mais comme je l’ai déjà dit plusieurs fois je crois, mon problème avec les manga en plus du manque de temps pour lire, c’est que ma vue est devenue si mauvaise que j’ai du mal à déchiffrer certains kanji, et que même s’il y a des furigana ça aide pas vu que c’est écrit encore plus petit…

Kinou nani tabeta S2

J’ai été super heureuse à l’annonce d’une suite à Kinou nani tabeta? et cette saison était assez parfaite ! S’il y a évidemment toujours des thématiques propres aux couples gays, il y en a encore cette fois qui peuvent concerner n’importe quel type de couple et c’est vraiment intéressant de voir abordée la question du vieillissement. Il y a pas mal de choses qui évoluent dans le quotidien de Shiro et Kenji, et bien sûr c’est toujours aussi chouette pour les papilles pour ce qui est de la bouffe ! Comme le manga original compte un bon petit paquet de tomes j’espère que TV Tokyo va continuer sur sa lancée !

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