[Drama] Watashitachi no kyôkasho

watashitachi no kyokasho

Titre japonais : わたしたちの教科書

Nombre d’épisodes : 12

Diffusé au : Printemps 2007

Chaîne de diffusion : Fuji TV

Fiche : DramaWiki

La Kat se bouge un peu les fesses pour pondre sa note drama parce que si c’est pas aujourd »hui que c’est fait après ce sera pas avant la semaine prochaine ! J’ai décidé de regarder ce drama de 12 épisodes trouvé au hasard des fiches d’acteurs et de séries du DramaWiki parce que le thème, bien que fort connu, me semblait traité de façon intéressante. Pour ce qui est des acteurs, je n’en connaissais pas beaucoup mais j’ai été curieuse de revoir Itô Atsushi, au rôle si spécial dans Densha Otoko.

Thème bien connu car il s’agit de celui de l’ijime. Est-ce qu’il y a une traduction « officielle » en français ? Bonne question ! C’est pas comme si c’était quelque chose d’exclusif au système scolaire japonais, mais le phénomène doit avoir quand même une ampleur bien plus grande pour qu’on en parle tant. Persécution en milieu scolaire, dirons-nous. Ici, l’originalité est que le thème est traité du point de vue des adultes plutôt que des élèves, et sous la forme d’une enquête et d’un procès. On a donc le style de suspense qui correspond, et c’est plutôt bien réussi.

Particulièrement le genre d’histoire dont il est difficile de parler sans spoiler ! Je dirai juste donc : une jeune fille, Asuka, est retrouvée morte à son collège, elle est tombée de la fenêtre de sa salle de classe. Etait-ce un accident ou un suicide ? Une jeune avocate, persuadée qu’Asuka était persécutée par ses camarades, fait tout pour qu’il y ait un procès contre l’école pour prouver sa responsabilité. Il y a beaucoup de retournements de situation avant même le début du procès (qui n’est en fait que la seconde partie de la série), suite à la découverte d’éléments mais surtout suite aux actions (ou non-actions) de certains personnages qui ne savent dans quel camp se ranger, qui hésitent à parler. Il n’en faudrait pas plus parce que ça finirait par être fouilli, mais on arrive au procès d’une façon à laquelle on ne se serait pas forcément attendu. Procès qui suit très efficacement les règles du genre : accusation, défense, témoins surprise, révélations inattendues…

L’avocate, Tsumiki Tamako, est interprétée par Kanno Miho, que je ne connaissais pas du tout mais qui m’a beaucoup plu. Ni trop froide, ni trop éxubérante, franchement convaincante. Si Itô Atsushi n’a pas le rôle d’un otaku, on reconnaît tout de suite son jeu. Bien moins exagéré c’est sûr, mais ce n’est pas mon style de jeu préféré. Mais ça passe bien dans son rôle de jeune prof influençable et idéaliste. Dans ceux qu’on connaissait et qu’on retrouve par hasard, il y a Maki Yoko, l’une des quatre jeunes femmes de Tôkyô Friends, et Toita Atsuhiko, l’entraîneur aperçu dans Taiyou no kisetsu (on n’oublie pas sa tête !). Fubuki Jun (la mère de Sae dans Orange Days) campe une principale-adjointe vraiment difficile à cerner, personnage-clé de l’histoire.

watashitachi no kyokasho

Et il y a aussi celui que j’aurais eu du mal à reconnaître sur le coup si je ne m’étais pas attendu à le voir : Mizushima Hiro, dans le rôle du prof de maths bien barré (pléonasme :p). Vraiment étonnant, même si on ne le voit pas tant que ça. Et pour finir, il y a aussi le Kujo-sensei de Gokusen 2 (celui sur lequel Yankumi fantasme), dans le rôle du bel enfoiré souriant. Enfin, c’est peut-être plus compliqué que ça… bref ! Ah, il ne faudrait pas que j’oublie les ptits jeunes élèves même si on ne les voit pas tant que ça : Tomiura Satoshi (le petit frère de Tsukushi dans Hana Yori Dango) joue un Kaneyoshi pas mal dans son genre. Au final, pas mal de monde, et tous s’en sortent bien à leur façon.

Et pour finir, un autre élément qui a toujours une grande importance pour moi dans les dramas (tout comme dans les anime et les films) : la musique : ça va du thème orchestré mélancolique à des morceaux aux sonorités et au rythme beaucoup plus électroniques, en passant par des compositions connues (un morceau de Vangelis et une chanson de Metallica par exemple). C’est donc très varié et super efficace. La chanson du générique de fin, que je connaissais un peu, est vraiment sympa également.

J’ai vraiment apprécié ce drama car le mélange enquête/problème de société est bien fichu. On n’a pas la prétention de donner une solution miracle à l’ijime, mais le sujet est traité de façon assez intelligente : on ne rejette pas la faute sur ceux qui persécutent, ni sur les professeurs, mais plutôt sur le système. C’est peut-être évident depuis longtemps, je m’y connais pas assez sur le sujet pour le dire, mais c’est bien de pas avoir simplement les schéma victime/bourreau et de dire « c’est pas bien d’embêter ses petits camarades ».  Encore une bonne surprise donc, décidément l’année commence bien (de ce côté-là, du moins…) et si ça continue ma sélection sera difficile en janvier prochain !

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