[Drama] Kiraware Matsuko no issho

Titre japonais : 嫌われ松子の一生

Nombre d’épisodes : 11

Diffusé en : Automne 2006

Chaîne de diffusion : TBS

Fiche : DramaWiki

J’étais tombée sur la fiche de ce drama par hasard, comme c’est souvent le cas, et j’ai eu tout de suite envie de le voir. D’abord parce que l’histoire me bottait bien, et ensuite parce que j’étais curieuse de revoir Uchiyama Rina, la Haruka de Strawberry on the shortcake, que j’avais en fait plus appréciée que Fukada Kyôko. J’ai eu un peu une sorte d’intuition en fait, et elle s’est révélée être très bonne ^^.

En 2006, Asuka apprend que sa tante Matsuko est morte, apparemment assassinée. La jeune fille ignorait jusqu’à maintenant l’existence de cette tante, qui semblait avoir coupé les ponts avec sa famille depuis bien longtemps. L’histoire va nous emmener en 1973, alors que Matsuko est professeur dans un collège. On va voir comment sa vie de jeune fille modèle va soudain basculer, et toutes les »péripéties » qu’elle va vivre les trente années suivantes ou presque.

Le drama n’est donc a priori pas très réjouissant, car il n’arrive pas grand chose de bien à la pauvre Matsuko, mais c’est quand même bien différent des autres drama où l’on voit le sort s’acharner sur un personnage, les drama de maladie par exemple. Parce que si des fois elle a vraiment pas de bol et tombe sur des ordures, d’autres fois on aurait quand même envie de lui dire « TLBM ». Et en fait, ça rend le personnage plus attachant. Et évidemment l’interprétation n’y est pas pour rien : j’ai trouvé Uchiyama Rina vraiment excellente, et j’espère pouvoir la revoir prochainement. On prend vraiment plaisir à voir le personnage évoluer au fil des épreuves, l’actrice est vraiment crédible dans toutes les situations.

A côté d’elle, j’ai été contente de retrouver Koike Eiko dans le rôle de Megumi, meilleure amie de Matsuko. Décidément, j’adore cette actrice, et même vieillie avec un look très particulier, elle a vraiment la classe. J’ai beaucoup aimé le personnage, et l’amitié entre Megumi et Matsuko est vraiment touchante.  On peut aussi retrouver Kaname Jun qui joue Yôichi, ancien élève de Matsuko qu’elle va retrouver des années après et qui va jouer à plusieurs reprises un rôle clé dans sa vie. J’avais déjà dit que j’avais apprécié l’acteur dans Ryûsei no Kizuna mais qu’il m’avait ensuite plutôt déçue dans Atashinchi no danshi et Konya hitori no beddo de (il faut dire que ces drama font partie de ceux que j’ai le moins apprécié l’an dernier). Là, je l’ai trouvé tout à fait convaincant, aussi bien dans le présent, où il rencontre Asuka, que dans le passé, avec Matsuko.

Asuka est jouée par Suzuki Emi, et je dois dire que je ne suis pas vraiment fan, ni de son apparence ni de sa façon de jouer, mais rien non plus d’extrêmement gênant. Son petit ami (Koyanagi Yu) est un peu du genre transparent, mais comme on ne le voit pas très souvent ça ne gâche rien.

Parmi les nombreux hommes que Matsuko croise dans sa vie, on peut retrouver Tanihara Shôsuke que je croise décidément bien souvent, et qui a un rôle encore pas complètement net. Il y a aussi Kitamura Kazuki, qui est pas mal du tout si on passe outre sa voix un peu canardesque. Du côté des filles, on peut noter l’apparition de Harada Natsuki qui sous ses airs de gentille fille fait très bien la peste, et aussi Katagiri Hairi qui porte bien l’uniforme de gardienne de prison (allez, c’est pas du spoil, c’est pour rendre curieux ^^).

J’ai accroché à fond dès le premier épisode, et si l’histoire est peut-être un poil en perte de vitesse dans la deuxième partie, ça ne m’a pas empêchée de dévorer ce drama en quelques jours. L’histoire se déroulant sur plusieurs décennies, on a à travers les costumes et les décors une petite ambiance d’époque tout à fait appréciable. Les retours réguliers dans le présent vers le personnage d’Asuka, mais aussi vers Yôichi et Megumi donnent vraiment un dynamisme à l’histoire et renforcent la curiosité du spectateur et son intérêt pour les personnages.

Et grâce à sa magnifique BO, le drama passe du statut de très bon à excellent. J’ai adoré les thèmes principaux avec les choeurs de femmes dont je ne saurais décrire le style. C’est super original, ça s’intègre super bien au reste, et on a au final une ambiance bien marquée comme je les aime tant. Pas de chanson de j-pop pour le générique de fin (et d’un sens heureusement !), mais le célébrissime morceau In the mood. Peut-être que comme moi vous ignoriez son titre, mais vous le connaissez forcément ^^. Là encore, ça fait mouche, le côté rétro et insouciant.

Pas besoin de s’attarder plus longtemps ! J’ai vraiment eu le coup de coeur pour ce drama, j’ai beaucoup aimé le côté « destin de femme atypique ». Il est vraiment bien fichu jusqu’à la fin, il est poignant sans être démoralisant, et son seul défaut pour moi est de ne pas être assez connu ! Le drama est tiré d’un roman, qui a aussi été adapté en film. Je n’exclue pas de le voir, le casting est différent mais également intéressant. Si vous voulez voir quelque chose d’un peu différent, je vous conseille vraiment de tenter le coup, la seule chose qui pourrait vous freiner est la piètre qualité des sous-titres en anglais, visiblement faits pas des non-natifs.