[Anime] Kimi ni todoke 2

kimi ni todoke

Titre japonais : 君に届け 2ND SEASON
Nombre d’épisodes : 12 épisodes
Année de production : 2011
Licence en France :
 Black box
Fiche :
 Animeka ; ANN
Voir aussi : Kimi ni todoke

Ayant beaucoup apprécié l’univers et les personnages de ce shôjo, j’ai été vraiment contente quand une deuxième saison a été annoncée. Car si la fin de la première saison ne laissait pas tout complètement en plan, on n’arrivait pas au but ultime de presque toutes les histoires du genre. Je ne suis qu’une vieille radoteuse je sais, mais le fait qu’il y a tant d’adaptations partielles de manga me chagrine profondément, mes bons vieux exemples restant toujours Fruits Basket et Nana. Donc si une série peut échapper à ça, c’est toujours bon à prendre.

Me voilà donc de retour dans le petit monde de la si timide Sawako, toujours accompagnée de ses deux fidèles amies et évidemment plus que jamais amoureuse de Shôta depuis le nouvel an, moment où se concluait la première saison. Pour ceux qui la trouvaient trop gourde, il y a peu de chances qu’ils changent d’avis. Mais pour ma part, je l’ai de nouveau trouvée touchante dans sa naïveté, et je me suis peut-être aussi un peu identifiée à elle niveau manque de confiance en soi. Sawako s’est bien rendu compte maintenant de ses sentiments, mais elle pense que rien ne sera jamais possible, car franchement, comment un mec auussi beau, aussi gentil, aussi populaire, pourrait tomber amoureux d’elle ?

kimi ni todoke

Elle se persuade que si Kazehaya lui parle, c’est juste parce qu’il a pitié d’elle. Comme elle se laisse influencer facilement par ce que disent les autres, évidemment ça ne va pas arranger les choses, même quand Kazehaya lui-même va se décider à essayer de faire avancer les choses. Ceux qui cherchent à influencer Sawako sont évidemment la peste Kurumi, qui est de retour mais n’est pas trop présente, ainsi qu’un nouveau venu, Miura, sorte de Kazehaya blond qui va un peu se poser en rival de l’original, mais a une façon bien à lui de voir Sawako. Evidemment, Chizuru et Ayane vont tout faire pour arranger les choses et apprendre à Sawako à avoir confiance en elle.

kimi ni todoke

J’ai bien aimé la façon dont les difficultés de communication sont abordées : il y a ce qu’on pense, ce qu’on dit, et ce que l’autre comprend. Et parfois, les trois n’ont pas grand chose à voir. Même quand on essaie d’être honnête avec soi-même, de dire franchement les choses, ça n’a rien d’évident.

Les 12 épisodes se regardent vraiment vite, et contrairement à la première saison, on s’attarde moins sur les histoires des personnages secondaires, ce que d’un sens j’ai trouvé dommage étant donné qu’ils snt très chouettes. Etant donné que le manga semble encore être en cours, je ne sais pas si on peut dire qu’on a la « vraie » fin, mais du moins, c’est une fin.

kimi ni todoke

Les décors aux tons pastels et les effets de lumière sont toujours aussi magnifiques (j’adore les fleurs dans la cour du lycée !), et je trouve toujours les personnages aussi marrants quand ils sont en SD. Et si l’OST ne m’avait pas particulièrement marquée lors de mon visionnage de la première saison, je l’ai cette fois beaucoup plus apprécié. L’opening est du même chanteur que celui de la première saison, et si je l’ai trouvé un peu moins bon, il reste très sympa. Egalement moins fan de l’ending car c’est pas trop mon genre, mais rien de bien méchant.

kimi ni todoke

C’était donc un vrai plaisir de voir la suite de cette jolie série, qui mêle décidément habilement un côté sérieux et son côté comédie. Quand j’y pense, elle n’est pas sans me rappeler Honey and Clover : des teintes pastelles, un petit côté déjanté, une deuxième saison moitié plus courte que la première, une production des studios I.G…

A voir absolument pour ceux qui ont apprécié la première saison, à tenter pour ceux qui ne sont pas réfractaires aux shôjo réalistes (dans le sens où il n’y a ni fantastique, ni événements complètements improbables, juste le quotidien du lycée) qui laissent une place à l’amitié et proposent une réflexion un peu plus poussé sur la vision qu’on a de soit-même et les relations qu’on a avec les autres.

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