Comme je l’écrivais déjà il y a plus de cinq ans, ce n’est pas parce que les anime sont si peu présents dans ma vie et donc sur le blog ces dernières années qu’ils n’ont plus d’importance pour moi, et je m’en suis plus que jamais rendu compte en 2023 où le besoin de revoir mes séries fétiches qui me font tant de bien s’est avéré être super important pour mon bien-être. Ca faisait plusieurs années que je n’avais pas vu autant d’anime, même si ça reste peu et qu’il y avait peu d’inédit au programme.
Tout comme je commence à me faire à l’idée que vu le retard accumulé il y a certains billets drama que je n’écrirai jamais, il semble évident même si la quantité n’est pas comparable qu’il y a des billets anime que je n’écrirai jamais, à moins de revoir la série. Mais je voudrais au moins en laisser une petite trace ici avec quelques lignes, ça sera toujours ça :).
Kamisama hajimemashita
Ca fait tellement longtemps que j’ai vu les deux saisons de cette série adaptée du manga qui s’appelle en français Divine Nanami que je ne sais même plus c’était quand, mais certainement en 2017. A l’époque déjà, l’aspect romance/harem m’avait pas trop touchée et c’est certainement pour ça que ça n’a pas été un énorme coup de coeur mais il y a quand même plein d’éléments intéressants qui rendent la série originale et vraiment très sympa à suivre. C’est quand même assez génial de s’approprier le shinto et tout le folklore qui va avec dans une tranche de vie contemporaine. Surtout que ça se passe dans la ville de Kawagoe ! Et je garde un bon souvenir des chansons et de la musique en général.
Nadia et le secret de l’eau bleue
J’entendais parler de cette série à peu près depuis que j’ai commencé les anime, j’ai fini enfin un jour par acheter le coffret DVD, et enfin un autre jour quelques années plus tard à la regarder. Un projet qui était à la base chez Miyazaki et qui a été finalement réalisé par Gainax, c’est pas rien. Et même sans être spécialiste ni de l’un ni de l’autre, c’est assez fabuleux de voir les caractéristiques propres à chaque se rejoindre. Nadia c’est complètement une série charnière entre les vieux anime des années 80 que je regardais gamine et les anime contemporains que j’ai découverts une fois jeune adulte. S’il y a des arcs plus intéressants que d’autres, rien que pour ça, la série vaut le détour.
Neon Genesis Evangelion
Puisqu’on est dans le Gainax, on y reste ! J’avais découvert la série culte de mécha pas mécha en 2003, je l’avais revue une fois je ne sais plus trop quand (avant l’arrivée de 36 versions de coffrets DVD parce que comme pour Cowboy Bebop c’est la version DVD unité que j’ai), et puis j’ai eu envie de la faire découvrir à l’autochtone il y a quelques années (parce que non comme il est pas branché anime il avait jamais vu). Même si maintenant je chie sur la psychanalyse (depuis que je suis mère en fait, comme c’est étrange), ça ne m’a pas empêchée d’apprécier à nouveau l’univers de la série, la tension à chaque attaque d’un Ange, la musique et Pen Pen :). Et de me rendre compte que Tokyo 3 c’était à Hakone, parce qu’avant d’être au Japon je situais pas trop en fait !
Pour être franche, c’est autant par manque de temps que parce que j’ai l’impression de ne rien pouvoir dire de nouveau sur la série que je n’ai jamais écrit dessus. Et du coup non, je n’ai toujours pas vu les films non plus, justement parce que ce sont des films et que j’ai toujours super du mal à gérer ce format. Mais maintenant qu’ils sont tous sortis il faudrait peut-être y penser. Avant la fin de la décennie, promis 😀
Mushishi zoku sho
J’avais vu cette suite de Mushishi au compte-gouttes car je savais bien que j’en viendrais toujours trop vite à bout et qu’après, ça serait vraiment fini. A l’époque, j’avais enregistré les épisodes à la télé, mais j’avais aussi fini par prendre une version fansub parce que mine de rien c’est pas la série la plus facile à suivre en VO (même si le rythme peut aider) et qu’il n’y avait même pas de sous-titres japonais (je sais plus s’ils étaient vraiment pas dispo ou si je savais pas encore les activer sur la TV ?). Bref, aujourd’hui, j’ai super envie de me refaire les deux saisons de Mushishi car cet univers hors du temps si envoûtant me manque terriblement. Je sais bien qu’on est en en 2024 mais quand même ça fait très longtemps donc je me permets de me mettre en mode ouin ouin je veux un coffret DVD (enfin, BRD quand même). Et là contrairement aux autres fois je ne parle même pas de la France ou d’un autre pays hors Japon : il n’y a pas eu d’édition intégrale pour la S2 de Mushishi, seulement 6 DVD ou BRD unitaires en édition limitée, qui coûtaient à la base minimum 9000 yen le volume (à multiplier par six donc) et qui sont à peine moins chers d’occasion. Même si je sais bien qu’on pourra pas lire éternellement les supports physiques ça me fait mal de ne pas pour posséder dans son intégralité une oeuvre si importante pour moi. J’avais regardé il y a quelques mois et la série n’était même pas dispo en streaming. Heureusement, on dirait que ça a changé, c’est sur U-NEXT entre autres on dirait. Mais jusqu’à quand, ça c’est une autre histoire. Vu la quantité de vidéos que je consomme c’est hyper pas justifié d’avoir des abonnements pour deux plateformes différentes et là je suis encore occupée sur Netflix avec quelques drama (parce que eux au moins ils ont des sous-titres japonais !). Sinon une autre solution, c’est les DVD édition location sur Mercari. Mais bon quand même au moins 7000 yen…
Tout ça pour dire qu’au final, même en étant en 2024 et au Japon, faut s’accrocher parfois pour regarder des séries légalement. Je sais bien que Mushishi c’est pas la même notoriété qu’un Kimetsu no yaiba mais quand même… Si vous êtes en France, la S1 se trouve en physique pour une bouchée de pain je pense mais bon pour la S2 vaut mieux pas rêver !
Fullmetal Alchemist
Puisque depuis j’ai quand même un peu renié Love Hina qui était je crois officiellement mon premier anime contemporain avec Fruits Basket (je crois que ce n’est pas difficile de comprendre pourquoi), FMA c’est un peu ma base avec Evangelion. Je me souviens que je téléchargeais les épisodes en fansub sur Napster (un autre siècle ? Presque oui :D) probablement peu de temps après leur diffusion, sans savoir à l’époque c’était vraiment quoi du fansub. J’avais revu la série par la suite, fait l’erreur d’acheter les énormes coffrets Dybex avec figurines alors qu’il y a eu plein d’autres éditions plus compactes après. Ca m’a fait super plaisir de réaliser que plus de quinze ans après avoir découvert la série, je comprenais toujours pourquoi j’avais tant accroché. Et oui au fait manga ou pas on s’en fout, la première série est meilleure que Brotherhood. Je ne sais pas si je reverrai cette dernière un jour d’ailleurs.
Banana fish
Je connaissais de nom le manga Banana Fish depuis que j’avais vu l’adaptation drama de Yasha, de la même auteure. Je voulais le lire mais il était épuisé en France à l’époque. J’avais été super contente de l’annonce de l’anime à l’idée de pouvoir enfin découvrir l’oeuvre. Et puis quand une adaptation est faite des années après qu’un manga soit terminé, on se dit un peu que tout est possible !
J’ai été super déçue de ne pas du tout accrocher. Autant dans Monster par exemple j’avais trouvé géniale l’idée qu’une oeuvre japonaise se passe à l’étranger, autant là le cadre de New York j’avais l’impression que c’était juste pour faire cool et qu’il n’y avait pas assez de fond. J’ai eu beaucoup de mal entre l’équilibre sonore musique / doublage, j’arrive pas à expliquer pourquoi. Et si j’aurais aimée être touchée par la relation entre les deux personnages principaux, il manquait vraiment quelque chose. Je trouve également assez problématique que les relations homosexuelles soient présentées uniquement par la violence, surtout avec le parrain qui est plus que pédo sur les bords. Et au bout du compte plus les épisodes passent, plus le suspense et le mystère de l’histoire tombent à plat. C’est hyper frustrant cette impression d’être passée complètement à côté d’une série !
Yama no susume
J’avais regardé la S1 avec Messire, ça avait été vite fait vu la longueur des épisodes et c’était vraiment chouette mais on n’a pas pu continuer car la série a disparu du catalogue Prime (une plateforme à laquelle je ne me réabonnerais jamais, même si c’était la seule à avoir la S2 de Mushishi je le promets XD). Donc j’espère bien retrouver la série ailleurs parce que ça donne bien envie quand on habite depuis une décennie dans l’ouest de Tokyo et qu’on n’a toujours pas mis les pieds au mont Takao :D.
Fruits basket season 1
Des années après avoir vu le premier anime et lu le manga, j’avais été comme beaucoup je pense surprise de voir Fruits basket revenir sur le devant de la scène avec l’annonce d’une nouvelle adaptation, cette fois de l’intégralité du manga (comme je disais juste au-dessus, on a l’impression que tout est possible avec des trucs comme ça !). J’ai regardé la première saison plus ou moins au rythme de diffusion hebdomadaire des épisodes, gros coup de nostalgie évidemment. C’était pour ça que j’étais là, sinon ce n’est pas le genre de série qui aurait été prioritaire pour moi. Mes souvenirs du manga et du premier anime étaient tellement lointains que ce n’était pas trop facile de comparer. Si je dis que ce qui m’a pas mal marqué c’est que Tohru fait bien le larbin pour ces messieurs Sohma c’est pas très vendeur :D. L’aspect visuel est revu au goût du jour mais sur des éléments comme les relations hommes/femmes je crois que c’est certain que l’histoire a pas bien vieilli. Mes souvenirs déjà trop lointains de cette S1 ne m’aident pas à décider si c’est trop ouin ouin et trop poussé sur le dramatique ou si on peut tirer quelque chose niveau exploration des relations humaines, si Tohru est juste une gourde ou vraiment une belle personne qui surmonte les épreuves. Du coup, je n’arrive pas à décider si je dois voir un jour la suite et la fin !
The tatami galaxy
Il était évident que je reverrai les folles aventures de l’étudiant de Kyoto un jour et j’étais contente que l’autochtone (qui a été étudiant à Kyoto XD) apprécie. Du coup, depuis on est retourné à une expo de Nakamura Yusuke en plus ! Il va falloir que je pense sérieusement à revoir Kaiba (j’ai les DVD en édition… australienne, on prend ce qu’on trouve ;D) mais il faudrait aussi que je me mette à jour côté longs métrages pour Yuasa.
Azumanga Daioh
A défaut de trouver des séries qui nous convenaient à tous les deux en streaming j’ai regardé dans ma bonne vieille DVDthèque ce qu’on pourrait regarder avec Messire et comme il adore Yotsuba&! je lui ai proposé Azumanga. Comment ai-je pu oublier qu’il y avait un prof pervers, et en plus qu’il avait le même nom de famille que nous XD. Mais bon Messire est encore très innocent sur ce point. Et puis au bout du compte c’est pas problématique car il est bien présenté comme creepy et les filles ne le laissent pas faire. Au bout du compte les blagues récurrentes sur les régimes et le poids de Yomi c’était plus dérangeant mais je pardonne plus facilement à un anime de plus de 20 ans qu’à un anime très récent. A part ça je pense que je me suis autant voire plus marré que les autres fois où j’ai vu la série car il faut avouer que c’est typiquement le genre où c’est un plus de bien comprendre la VO. Je crois que j’aurais vraiment du mal à choisir mon perso préféré tellement chacune des filles est unique, tellement leur caractère est mis en valeur dans leurs interactions deux par deux par exemple. Et puis si les chansons des génériques sont un peu agaçantes à la longue, l’OST reste un pur régal. Et on s’en fout royalement que ça ait vieilli visuellement (yeah vive le format 4:3 sur un écran plat :D).
Shirokuma cafe
Le temps passe si vite, j’avais du mal à croire que ça faisait déjà presque cinq ans que j’avais eu le coup de foudre pour l’ours polaire et sa bande. J’ai autant adoré que la première fois et je me suis même encore plus marrée devant les blagues pourries de Shirokuma car on dirait que malgré mon niveau encore si nul en production orale j’arrive quand même encore à progresser du point de vue de la compréhension orale du japonais (et ça c’est plus grâce aux drama et anime que grâce aux conversations avec les voisins ou les parents des copains de Messire XD). Et clairement je reverrai cette série dans quelques années en rigolant toujours autant à Panda qui se fait agresser par l’aspirateur ou à Grizzli qui se fait emmerder alors qu’il essaie d’hiberner. Malgré les conditions très particulières autour de la série, je ne désespère pas un jour d’avoir une saison 2 même si je pense qu’il y a peu de probabilité que ça soit le même studio qui produise. Tant qu’on a les mêmes voix je dirais que ça le fait ! En attendant, c’est Messire qui relit en boucle les manga, qu’on a tous mais que je n’ai presque pas lu moi-même faute de temps de cerveau et d’acuité visuelle disponibles -__-.
Carole & Tuesday
Je termine avec la preuve que je ne suis pas restée coincée quelque part dans la première partie des années 2010 ou à revoir toujours les mêmes trucs :D. En 2023 j’ai quand même vu un anime qui est encore relativement récent et qui en plus n’est pas une adaptation de manga. Mais bon, on ne se refait pas, il est quand même lié à des séries très chères à mon coeur vu qu’il s’agit d’une création de Watanabe Shinichirô. Ce que j’avais en fait oublié au moment de lancer la série. Ha mais ça se passe sur Mars en fait ?! Ah d’accooord :D. Donc d’un côté Cowboy Bebop, et de l’autre obligée de penser à Nana avec le thème de la musique et deux jeunes femmes comme personnages principaux. L’histoire propose énormément de réflexions intéressantes par rapport à l’utilisation de l’intelligence artificielle, et il y a des parallèles à faire avec notre monde actuel pour ce qui se passe au niveau politique. Niveau musique, même si tout est pas mon style à la base c’est tellement bien fichu que j’ai vraiment apprécié. Le monde imaginé sur Mars bien que pas souhaitable dans le fond est tout simplement fascinant et on aimerait tellement pouvoir y passer plus de temps ! Je suis tellement heureuse d’avoir pu découvrir Carole & Tuesday, c’était exactement le genre d’anime dont j’avais besoin et ça me chagrine de ne pas pouvoir écrire dessus. Je suis tellement rouillée que ça serait compliqué de rendre à peu près justice à la série !
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